Petit Rémi découvre les étoiles. Sa chambre est orientée sud-ouest, et en ce moment, en se couchant tard (21h 30, ce sont les vacances après tout, il peut faire le tour du cadran ; et de plus en cas de sieste postprandiale il ne dort de toute façon pas avant 22 h...), il peut admirer le soleil couché et les premières étoiles par la fenêtre.

Vénus est bien visible à l’ouest, un véritable phare. Petit Rémi a repéré avant moi les fameuses trois étoiles du baudrier d’Orion. Même si je suis un fana d’astronomie, je ne sais pas repérer beaucoup de constellations et j’ai dû dégainer Stellarium pour chercher les noms des autres étoiles brillantes visibles, et si nous avions d’autres planètes pas trop loin.

Effectivement, Saturne se détache, à droite du Lion et au-dessus de la très visible Procyon. Par contre, pour Jupiter ou surtout Mars, rien avant la fin de l’été à une heure décente, et encore. Dommage.

Dommage aussi que les villes actuelles offrent une telle luminosité, rares sont les constellations entièrement visibles. Un des rares grands spectacles gratuits de l’humanité qui disparaît. Quel est le rôle de la disparition des étoiles dans la désaffection pour les sciences chez l’élève moyen ?

Un jour, je lui nous offrirai un télescope.