Utilisateur épuisé, avec plein de boulot : y’a pas pire client pour un administrateur système (de fait, pas par vocation).

Elle tente une impression.

Ça n’imprime pas.

La vieille Laserjet 6, d’habitude fidèle au poste et imprimant sans rechigner depuis quelques années (avec juste une tendance à imprimer sur deux ou trois feuilles à la fois, ce qui impose une alimentation page par page...), se contente de l’immobilisme et d’afficher une loupiote orange.

Rassemblant mes derniers neurones actifs, je tente divers diagnostics. Je ne suis pas un gourou des arcanes que je sais glauquissimes de l’impression impliquant du VMWare, du Windows, du CUPS et du Linux, mais je ne peux laisser ma cliente favorite en carafe.

L’imprimante ne semble pas détectée. Bizarre. Je tente une réinstallation rapide dans CUPS (http://localhost:631). Pas mieux.

Ne comprenant rien, surtout pas que ce qui marchait avant ne marche plus alors que rien n’avait changé, je me pose la question bête : c’est pas le port parallèle qui serait vraiment débranché malgré le petit contrôle basique préalable, ou naze ?

Non, il va bien, le câble.

Je ne me souviens plus combien de temps j’ai fouillé, mais j’ai trouvé : le capot était faiblement, mais significativement, ouvert. L’imprimante était à cette époque planquée sous le deuxième bureau. Petit Rémi, qui avait joué sur le Mac posé sur ledit bureau, avait avec ses pieds agités ouvert le capot de la machine... et ne l’avait jamais réellement refermé.

Ce qui me rappelle un « truc » dévoilé un jour par un habitué des hotlines (côté dépanneur) : demander à tout hasard au client de débrancher et rebrancher les divers câbles, ce qui permet accessoirement de parer à ce qui est apparemment bien mais en fait mal branché, mais aussi d’éviter d’insulter l’intelligence du client, ou de lui éviter de paraître ridicule (« oups, c’était pas branché ! »). Mais de là à penser à faire ouvrir et refermer l’imprimante ?