Soit une glace reflétant une barbe de 24h nécessitant sa coupe quotidienne.

Pour ce faire, quel procédé choisir, entre :

  • un rasoir électrique qui envoie plein d’ondes dans le crâne à quelques centimètres du cerveau, consomme de l’électricité à 80% nucléaire, ce qui me fait moins frémir que d’autres, mais peut-être aussi du CO2 si le pic du petit-déjeuner est tel qu’EDF doive dégainer les centrales thermiques (ou couper le jus nucléaire aux Allemands qui démarrent alors leurs centrales thermiques, ce qui en matière de rejets de CO2 revient au même) ;

    un rasoir donc qui rase d’une manière acceptable sans plus mais rapidement et sans risque de blessure sanguinolente ;

    un rasoir au ronron bruyant qui augmente le stress matinal déjà bien assez élevé après le réveil en sursaut et la radio qui débite le lot de catastrophes du jour ;

d’une part, et d’autre part :

  • un rasoir mécanique et la mousse à raser adéquate, pleine de produits chimiques dont je ne veux même pas connaître la composition parce qu’ils me feraient peur (j’ai fait de la chimie dans une autre vie ; je ne pense pas que cela me rende plus confiant dans l’innocuité pour mon épiderme ou mon ADN des produits parapharmaceutiques), produits chimiques qui d’ailleurs vont alourdir la charge des stations d’épuration, et donc très indirectement ma facture d’eau pour ne penser qu’aux conséquences égoïstement financières de cette pollution ;

    un rasoir mécanique donc, dont la lame, certes profilée en tunnel à vent hypersonique si j’en crois la pub, ou plutôt les lames, qui le rendent presque aussi dangereux que le Gritche, raclent un peu désagréablement sur mon menton ou sous mon nez, tout en obtenant un résultat nettement plus doux (et l’approbation de l’état de mon épiderme par ma chère moitié est un paramètre important) que l’électrique outil suscité ;

    un rasoir silencieux qui transforme cette corvée matinale en exercice zen (nonobstant la litanie des désastres de la nuit à la radio en toile de fond) ;

    un rasoir qui me coûte sur le long terme beaucoup plus cher en mousse à raser que son homologue électrique ne me ruine en électrons et en renouvellement décennal - y a-t-il des mousses à raser biodégradables pas chères ou une recette de grand-père quelconque ?

Hein, que prendre ? Pour le moment j’hésite et j’alterne...

(Je réponds par avance à Miod que, non, définitivement non, je ne me laisserai pas pousser la barbe.)

Mise à jour de février 2009 : Problème résolu !