Blog éclectique & sans sujet précis - Fragile planète<p>Si ça me passe par la tête, si ça n’intéresse que moi, alors c’est peut-être ici. Ou pas.</p>2024-02-13T09:44:49+01:00L'éditeur est le propriétaire du domaineurn:md5:bf83720a7189bba489682d945b972671Dotclear« Le troupeau aveugle » (The Sheep Look Up) de John Brunnerurn:md5:26cf4438a44904f45a3795ca81cf064c2023-08-11T21:16:00+02:002023-08-23T17:28:15+02:00ChristopheFragile planèteabominationabsurditéAmériqueapocalypseautodestructionbon senscataclysmecatastrophecivilisationclimatcourt termedysfonctionnementdécadencedémocratieeaueffet de serreeffondrementfoutage de gueulelivres lusmétéooh le beau cas !panurgismeperspectivepessimismepétrolescience-fictionterrorismeécologieÉtats-Unis<p><em>Le troupeau aveugle</em> est un classique de la SF écolo-catastrophique des années 70. Il est faux qu'il soit daté, son actualité est même glaçante.</p>
<p>John Brunner ne brille pas par son optimisme. Dans sa fameuse tétralogie sur l'avenir proche et ses dangers, <em>Le troupeau aveugle</em> (1972) est peut-être le plus noir et désespéré. <img alt="John Brunner : Le troupeau aveugle (édition Livre de poche)" src="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/images/SF/.John_Brunner-Le_troupeau_aveugle-Liredepoche_s.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<p>Les premières pages peuvent rassurer : cette civilisation étouffant sous la pollution, ces pluies si acides, ces avalanches provoquées par des avions supersoniques, ces plages innommables, on y a échappé (du moins à cette échelle, dans la plus grande partie de l'Occident, merci aux lois anti-pollution apparues justement peu après la publication). Quant au CO₂, Brunner n'était pas au courant du problème.</p>
<p>Mais la suite fait tout de même grincer les dents. Les masques que tous portent, on a connu récemment, pour d'autres raisons. La malbouffe <em>est</em> un problème, ainsi que les résidus de pesticides dans l'alimentation, et l'impact de la pollution sur la fécondité, ou le <em>greenwashing</em>, ou la pollution aux plastiques. Juste pas la même échelle que dans le livre, ou plus insidieusement. Denver qui brûle fait écho à cette <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/2023_Hawaii_wildfires">ville brûlée à <em>Hawaï</em> ces derniers jours</a>, même si la cause immédiate diffère. La pollution des nappes phréatiques, c'est toujours d'actualité.</p>
<p>La myopie complète des gouvernants et d'une bonne partie de la population : on atteint le niveau de <em>Don't Look Up</em> (et je me demande si le titre du livre de Brunner a pu inspirer celui du film). Les écolos (initialement) non violents réprimés violemment, tandis que les pollueurs sont laissés tranquilles, on connaît. On a juste encore échappé au virage écoterroriste, mais pour combien de temps ? Non, ça ne finit pas bien. Bref : excellent, déconseillé aux éco-anxieux.</p>
<p>Références : <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/The_Sheep_Look_Up">Page wikipédia anglophone</a></p>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/%C2%AB-Le-troupeau-aveugle-%C2%BB-%28The-Sheep-Look-Up%29-de-John-Brunner#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/871Canicule & discriminationurn:md5:049f4c5b25ce76dc39d5016b47a45d752016-06-24T22:44:00+02:002016-06-24T22:44:00+02:00ChristopheFragile planète <p>La canicule revient, et avec elle une pénible discrimination de notre société.</p>
<p>Pendant que ces dames peuvent en général réduire et raccourcir textiles et chaussures jusqu'aux limites autorisées par la décence élémentaire, nous autres hommes de bureau sommes contraints par la pression sociale, le management, nombre de règles plus ou moins écrites, voire la <em>fashion police</em>, au pantalon long, aux chaussures fermées, donc aux chaussettes, voire aux chemises à manche longue. J’ai une pensée pour ceux condamnés à porter en sus une cravate par 40°. <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Canicule-discrimination#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup></p>
<p>Écologiquement c’est un non-sens, à cause de besoins en climatisation supplémentaires par rapport au triptyque tee-shirt/short/sandale que la plupart d’entre nous adoptent spontanément chez eux.<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Canicule-discrimination#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>. Le confort puis la santé pâtissent de l’écart important avec la température extérieure. Je ne parle pas des bus, du métro ou de la voiture, étouffants quand on est trop vêtu.</p>
<p>Nous sommes le pays de la mode : qu’attendent nos couturiers pour s’inspirer du meilleur du kilt, de la djellaba, du boubou, de la toge puis lancer tout un nouveau marché de vêtements d’été pour hommes !</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Canicule-discrimination#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>Et j’hallucine quand je vois des costards-cravate dans des pays tropicaux.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Canicule-discrimination#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] <em>Surtout dans </em>mon<em> bureau, où nous ouvrons les fenêtres pour éviter de geler mais le cas est extrême.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Canicule-discrimination#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/818Des petits panneaux solairesurn:md5:9e5a54dbfa5ffc293b948d510837beb02013-09-08T14:45:00+02:002016-07-07T12:47:57+02:00ChristopheFragile planèteAllemagneAlsaceanticonsumérismeargentbesoinbon sensconquête de l’inutilemicroéconomiemèmeoptimisationperspectivepouvoir d’acheterprise de têteécologieéconomieéconomie de l’attentionéconomies d’énergieéducationémerveillementénergie <p><a href="http://www.heise.de/ct/inhalt/2013/19/86/" hreflang="de">Mon magazine favori a encore commis un article hors informatique, sur les petites installations solaires</a>.</p>
<p>Il ne s’agit pas des grosses installations photovoltaïques destinées à couvrir le toit pour revendre du courant à EDF. Pour moi, cela s’apparente à un investissement financier plus qu’autre chose, et je doute de la pertinence <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conologie">éconologique</a> du concept <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>.</p>
<p><em>C’t</em> ne parle pas non plus des installations « thermodynamiques » (non photovoltaïques) qui consistent à pré-chauffer l’eau sanitaire ou carrément l’eau de chauffage sur le toit. Même dans mon Alsace, ça peut être rentable car on a besoin de chauffage plus longtemps que dans les régions ensoleillées.</p>
<p>Rien à voir non plus avec les petits panneaux solaires à trimbaler en randonnées ou sur un bateau : leur intérêt principal est l'autonomie dans une zone paumée.</p>
<p>Non, le sujet ce sont bien ces petites installations solaires peu chères, branchées sur le secteur de la maison, de l’ordre de seulement 200W mais destinées à alimenter toutes les petites consommations éparses d’une maison : frigo, électronique en veille, etc. Un de leurs intérêts est de ne pas nécessiter la même paperasse qu’une installation photovoltaïque complète puisque le but n'est pas de revendre.</p>
<p>Je n’ai jamais vu ça en France <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>, et il y a peut-être une raison toute bête : l’article calcule que l’investissement ne sera amorti qu’en dix ans dans le meilleur des cas... en Allemagne, où l’électricité est deux fois plus chère qu’en France <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup>.</p>
<p>Quand le but est d’économiser quelques dizaines d’euros dans l’année, le moindre surcoût remet l’investissement en question :</p>
<ul>
<li>l’installation doit tenir une décennie : cela implique des garanties au moins aussi longues et une mise en place très soigneuse pour encaisser les intempéries aussi longtemps, éviter qu’un panneau envolé tue quelqu’un, ou simplement pour tirer un câble jusqu’à l’extérieur ;</li>
<li>l’heure de main d’œuvre d’un installateur ou réparateur coûte les économies d’une année ;</li>
<li>ajouter une source dans un circuit électrique doit être pensé : ce serait dommage de surchauffer un fil et de déclencher un incendie ; les disjoncteurs adéquats coûtent encore un ou deux ans d’économie ;</li>
<li>si tout est éteint dans la maison, le compteur électrique va tourner à l’envers, ce que les opérateurs d’électricité allemands n’admettent pas sans paperasse et garanties : il faut éventuellement que le compteur soit remplacé pour bloquer ;</li>
<li>on peut rajouter une batterie qui stocke l’énergie inutilisée, mais l’investissement se compte en milliers d’euros.</li>
</ul>
<h3>Conclusion de l’article</h3>
<p>Une mini-installation n’est économiquement rentable que dans des conditions idéales, et encore. L’auteur conseille de conserver son argent pour une future installation plus importante et plus professionnelle <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup>, ou tout simplement d’investir dans des appareils plus économes <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup>.</p>
<h3>Commentaire personnel</h3>
<p>Selon les personnes que l’on lit, le prix assez bas de l’électricité en France est une conséquence du choix nucléaire ; ou une conséquence de la non-prise en compte des effarants coûts de démantèlement. Je ne sais. En tout cas, le nucléaire n’est qu’une des options.</p>
<p>Le solaire, comme toute installation de production d’énergie, ne se rentabilise réellement que dans de grosses installations bien pensées, optimisées : les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_solaire">centrales solaires</a> prennent de la place, utilisent des miroirs, et par exemple des sels fondus pour continuer à produire de nuit. Que ce soit l’État, par ses coups de pouces fiscaux, ou directement EDF, par ses tarifs de rachat, c’est le même contribuable-consommateur qui paie la production ; et au final, c’est une étude bénéfice-coût qui doit décider à partir de quel niveau la production peut être rentable (donc subventionnée) : uniquement les grosses centrales solaires un peu encombrantes ? aussi les panneaux couvrant des hangars entiers ? Pour les installations de particuliers, j’ai des doutes. Et pour les petites installations décrites dans l’article, la sentence est brutale. L’argent ne peut-il justement pas être employé autrement pour un même effet ? Après tout, EDF paye pour des éoliennes de plus en plus géantes, jamais pour une petite éolienne de toit.</p>
<p>Il y a quand même un petit créneau. Lors d’une rénovation ou dans le neuf, l’ajout de panneaux destinés à limiter à couvrir une partie de la consommation pourrait être rentabilisée (prix de gros, main d’œuvre forfaitaire, installation de toute façon à mettre en place...).</p>
<p>On peut aussi rêver à des panneaux bien moins chers et couvrant de grandes surfaces, sinon carrément à de la peinture solaire couvrant toute la maison et assurant plusieurs kW, que la batterie à hydrogène dans la cave stockerait : c’est encore de la science-fiction, mais les évolutions des prix peuvent réserver de belles surprises dans les décennies à venir. Là encore la question se pose : une telle installation, avec ses coûts de maintenance et d’installation, ne serait-elle pas plus efficace mutualisée au niveau d’un quartier par exemple ?</p>
<p>Il reste cependant un intérêt au concept des petits panneaux : la pédagogie. D’abord comme démonstration que l’autonomie est en partie possible ; ensuite comme leçon sur la notion de rentabilité et d’arbitrage dans l’affectation des ressources.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Au passage : <em>Que Choisir</em> vient de rappeler qu’en tout cas, ces installations ne devraient pas coûter plus de 12 000 € pour une maison, si on veut avoir une chance de rentabiliser la chose en mois de dix-quinze ans... dans le sud de la France ! ''</p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] <em>Non, je n’ai pas fouillé bien loin non plus.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] <em>Un panneau de 195 W coûtant 500 € délivre moins de 200 kWh dans l’année à Hanovre, un peu plus à Fribourg, en face de l’Alsace. Le kWH est autour de 13 centimes TTC en France, 26 en Allemagne.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] <em>Vu ce que je vois en franchissant le Rhin, les installations sont beaucoup plus nombreuses que chez nous, et couvrent souvent </em>tout<em> le toit, bien loin des trois panneaux ici et là par chez nous.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] <em>Et, ajouterais-je, uniquement à l’occasion de leur renouvellement : que ce soit un PC ou un frigo, la réduction de consommation électrique ne justifient à elle seule ni économiquement ni écologiquement un remplacement précoce.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Des-petits-panneaux-solaires#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/750Micro-économies écologiquesurn:md5:76060e05bc89da811b84a66b43bbd3a82009-10-05T00:00:00+00:002011-06-05T19:10:05+00:00ChristopheFragile planète<p>Pour réduire son empreinte sur l’environnement, il existe une flopée de « trucs » plus ou moins radicaux, plus ou moins coûteux, plus ou moins faciles à appliquer. En vrac, quelques-un, parfois connus, parfois dérisoires.</p> <h3>À la maison</h3>
<ul>
<li>Se couper les cheveux très courts pour éviter d’avoir à se les sécher, au moins l’été. La boule à zéro permet de se passer aussi de shampooing.</li>
</ul>
<ul>
<li>Ne plus acheter d’eau en bouteille : celle du robinet est parfaitement buvable, tirée du robinet un peu avant de servir, avec quelques gouttes de citron par exemple. En cas de nécessité, acheter les eaux de source <ins>locales</ins> (Wattwiller ou Carola pour les Alsaciens, Évian pour les Savoyards...), c’est toujours ça qui traverse le pays en moins.</li>
</ul>
<ul>
<li>Pour remplacer le <strong>coton</strong> souvent utilisé pour se nettoyer le visage, prendre des petits carrés de tissu polaire. Ils partent au nettoyage dans la machine (dans un petit filet, c’est plus pratique pour récupérer). Ma chère moitié a adopté sauf pour les yeux, mais le tissu polaire n’est pas forcément responsable de l’allergie. (<a href="http://atelier-naturel.over-blog.com/article-1032314.html">Détails ici</a> et <a href="http://lesptitsdelices.canalblog.com/archives/2005/05/30/535329.html">ici</a>.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Poser une multiprise sur tous les appareils qui ont une fâcheuse tendance à consommer de l’électricité même éteints. Si possible, trouver une multiprise avec des interrupteurs séparés pour chaque prise. Que chaque prise électrique ne possède pas un interrupteur indépendant me désespère (tiens, une idée pour une prochaine norme électrique !). Je crois que ça existe outre-Manche. (<strong>Ajout de 2010</strong> : j’ai suivi l’idée de Thias dans les commentaires, avec la prise maître-esclave sur mes ordinateurs, ça marche bien.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Entre le ballon d’eau chaude et le robinet, il y a de l’eau refroidie qu’il ne faut pas faire couler inutilement : la partie de la toilette à l’eau froide doit précéder celle à l’eau chaude.</li>
</ul>
<ul>
<li>Une idée rencontrée sur le web : au cœur de l’hiver, laisser geler dehors des bouteilles remplies aux trois quarts d’eau, et les mettre au frigo pour réduire sa consommation. Dommage que ce ne soit pas possible en été, où le frigo est encore plus sollicité.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le frigo doit être dans l’endroit le plus frais de la maison. Facile à dire. (Dans la catégorie des normes à généraliser, je suggère le frigo avec moteur extérieur : il rejetterait la chaleur dehors l’été au lieu de chauffer sa propre pièce, et pourrait pomper du froid l’hiver. À voir si la rentabilité se justifierait, au moins dans le neuf.)</li>
</ul>
<h3>Au boulot</h3>
<ul>
<li>La cravate et le pantalon long devraient être interdits par temps chauds, cela permettrait de régler les climatiseurs sur une température un peu plus haute.</li>
</ul>
<ul>
<li>L’étude du télétravail au moins à temps partiel devrait être systématique pour tous les postes de bureau. Plus facile, plus rentable et plus rapide à mettre en place (pas pour tous les postes bien sûr) que convertir toutes les voitures à l’électrique ou mettre tout le monde dans un tramway.</li>
</ul>
<ul>
<li>En déplacement professionnel, conduire aussi relax que si on payait soi-même le carburant.</li>
</ul>
<ul>
<li>Si vous faites partie de ces malheureux qui travaillent sur écran cathodique toute la journée, il est temps de le laisser choir par terre par erreur : non seulement son remplaçant plat sera beaucoup plus économe en kWh, mais votre vue sera meilleure. La place des vieux cathodiques n’est plus acceptable que dans des endroits où ils ne sont plus qu’exceptionnellement allumés (sur un serveur par exemple).</li>
</ul>
<h3>En voiture</h3>
<ul>
<li>Freiner avec les « aérofreins » en ouvrant les fenêtres<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Micro-economies-ecologiques#pnote-466-1" id="rev-pnote-466-1">1</a>]</sup>. Ça limite aussi l’usage de la clim’.</li>
</ul>
<ul>
<li>Considérer chaque coup de frein comme un échec : en ayant accéléré un peu moins fort avant, on se serait arrêté au même endroit en roues libres. Je descends beaucoup de côtes au point mort ou au frein moteur. (Attention, un accident serait écologiquement et financièrement beaucoup plus coûteux que les quelques litres d’hydrocarbures économisés). À voir : la voiture consomme-t-elle plus au point mort que vitesse enclenchée sans accélérateur ? (<strong>Voir les commentaires :</strong> Il vaut mieux descendre vitesse enclenchée, donc en frein moteur, les roues entraînant le moteur qui ne consomme plus, qu’au point mort, où le moteur tourne, même au ralenti.)</li>
</ul>
<h3>Chez les commerçants</h3>
<ul>
<li>Ne pas hésiter à se plaindre du froid quand une clim’ est réglée trop bas l’été. Je n’ai jamais compris cette propension de certains commerçants à congeler leurs clients estivalement vêtus.</li>
</ul>
<h3>Plus généralement</h3>
<ul>
<li><strong>Ne pas renouveler ce qui n’est pas cassé</strong> : chez nous les voitures ont dix ans ; la télé onze ; les téléphones portables ont tenu un lustre chacun ; les PC autant. Pour chaque changement, se demander simplement si la qualité de vie va y gagner, si on utilise tant que ça, laisser traîner pour laisser passer l’envie. Être un peu radin sur les bords aide puissamment… Si on tient à changer souvent, passer par Priceminister ou Ebay plutôt que d’importer un nouveau bout d’électronique de Chine.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Ne pas faire d’enfants</strong>, qui sont un désastre pour l’environnement et une négation de toute idée de décroissance.<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Micro-economies-ecologiques#pnote-466-2" id="rev-pnote-466-2">2</a>]</sup> Hélas, si tous les écolos suivaient ce conseil, par un effet pervers flagrant, la planète tiendrait au mieux une demi-génération de plus, peuplée au final de gaspilleurs, et débarrassée de toute conscience écologique. Résoudre cette contradiction peut mener à la rationalisation de la liquidation physique plus ou moins brutale de tous les non-écolos de la planète (et comme il y a toujours plus vert que soi, l’issue totalitaire et génocidaire est inévitable). Se contenter d’adopter un enfant du Tiers-monde plutôt que d’en concevoir un soi-même pourrait être un compromis qui, hélas, va à l’encontre de la plupart de nos plus profonds instincts et d’énormes difficultés administratives.</li>
</ul>
<p>Les petits ruisseaux font les grandes rivières...</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Micro-economies-ecologiques#rev-pnote-466-1" id="pnote-466-1">1</a>] <em>Le gain est dérisoire mais le symbole compte.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Micro-economies-ecologiques#rev-pnote-466-2" id="pnote-466-2">2</a>] <em>D’abord, là nous entrons dans le domaine des </em>macro<em>-économies écologiques.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Micro-economies-ecologiques#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/466Les invasions d’espècesurn:md5:8c65c7d9d98789c04dd26eb0df2f45042009-03-25T00:00:00+01:002011-06-03T08:18:52+02:00ChristopheFragile planèteauto-organisationbon senscatastrophecomplexitédommagejardinagepessimismepollutionréalitéécologieévolution<p><strong>Question</strong> : les invasions d’espèces exotiques (naturelles ou à cause de l’homme) sont-elles directement responsables de la disparition des espèces locales ?</p> <p>C’était un article du <em><a href="http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/e/espace-numerique-detail.php?num=376">Pour la science</a></em> <a href="http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/e/espace-numerique-detail.php?num=376">n° 376 du mois de février</a> (donc ce n’est plus en kiosque), pages 22 et suivantes.</p>
<p>Réponse mitigée :</p>
<h5>Les milieux isolés</h5>
<p>Sur les milieux fermés, notamment les îles, la réponse est oui. Les cas abondent, par exemple aux Aléoutiennes : là où on a introduit les renards, les oiseaux sont beaucoup plus rares, le guano disparaît presque, et la prairie devient une toundra.</p>
<p>Pour la perche du Nil introduite dans le lac Victoria, qui a remplacé plusieurs espèces locales, c’est moins clair, la pollution peut avoir joué.</p>
<h5>Les milieux ouverts</h5>
<p>Et justement, l’intervention de l’homme semble plutôt la cause de l’installation d’espèces « exotiques », ou plus exactement « généralistes », peu exigeantes, mobiles, aimant les déchets, les nitrates et les milieux ouverts comme les champs, à la place d’espèces locales spécialisées. Ces dernières commencent par être affaiblies par la pollution, la déforestation, l’agriculture intensive... <em>puis</em> arrivent les espèces exotiques ou généralistes — elles ne sont donc pas la cause.</p>
<p><strong>Exemples :</strong></p>
<ul>
<li>dans les grands lacs américains, la moule locale a été victime de l’asphyxie <em>puis</em> les moules zébrées européennes se sont répandues ;</li>
<li>les orties aiment l’azote : la pollution aux nitrates les avantage ;</li>
<li>l’ibis sacré est une des espèces invasives en France, mais la plupart des envahisseurs sont des généralistes locaux : pigeon ramier, merle, rouge-gorge !</li>
<li>ça ne date pas d’hier : coquelicot et bleuet sont des envahisseurs moyen-orientaux qui aiment les prairies... et ont suivi l’expansion de l’agriculture !</li>
</ul>
<p>Au final, on observe une sorte d’« homogénéisation biotique » avec expansion de quelques espèces et raréfaction de la plupart (perte de biodiversité à la clé). Des indicateurs ont été mis au point qu’il serait fastidieux d’énumérer ici. En gros, plus la proportion d’espèces généralistes est forte, plus on peut considérer que le milieu naturel est perturbé (par l’homme, directement ou pas).</p>
<h3>Moralité</h3>
<p>Les espèces étrangères sont des boucs émissaires. La distinction est plutôt à faire entre espèces spécialisées d’un milieu et espèces généralistes, locales ou non. La biodiversité va continuer à en prendre un sacré coup à cause de la pollution et des techniques agricoles... (Bien noter qu’on ne parle pas ici de la lointaine jungle africaine, mais aussi des campagnes occidentales.)</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/28/Les-invasions-d%E2%80%99esp%C3%A8ces#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/539Dilemme matutinal : résolutionurn:md5:913c9dba29a716c30a69894756612a082009-02-17T00:00:00+01:002009-04-13T20:49:24+02:00ChristopheFragile planètemicroéconomieorganisationparadoxepollutionsantétempsécologieénergie<p>En sep­tem­bre 2007 j’avais fait part <del>au monde</del> à mes cinq lec­teurs <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/09/11/409-dilemme-matutinal">de mon angoisse de salle de bain quo­ti­dienne</a> : me met­tre plein d’ondes dans le crâne avec le rasoir élec­tri­que bruyant à éner­gie nucléaire, ou me cou­per ou pol­luer avec le rasoir méca­ni­que au résul­tat plus long mais plus agréa­ble ?</p> <p>Il sem­ble que je sois en voie de résou­dre le dilemme, et fina­le­ment c’est <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/09/11/409-dilemme-matutinal#c622">la sug­ges­tion de vin­cent</a>, reprise par l’avis de col­lè­gues, et ren­for­cée par des essais (« allez vas-y, ça coûte pas grand-chose d’essayer ») qui l’emporte : rasoir méca­ni­que + eau chaude. Pas désa­gréa­ble, pas long (on y gagne la ges­tion de la mousse !), et fina­le­ment pas si dan­ge­reux.</p>
<p>Le résul­tat doit sans doute beau­coup à l’acqui­si­tion récente d’un de ces rasoirs mul­ti­la­mes de finesse monoa­to­mi­que.</p>
<p>On va voir le résul­tat après un peu d’habi­tude mais je suis con­fiant.</p>
<p><strong>Mise à jour, deux mois après</strong> : La méthode est défi­ni­ti­ve­ment adop­tée.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/15/Dilemme-matutinal-%3A-r%C3%A9solution#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/535Il y a quelqu’un dans mon compost !urn:md5:829e12cd79a78aa59ac3e5480225a9382009-01-12T00:00:00+01:002009-04-13T10:38:58+02:00ChristopheFragile planètedommageexaptationjardinageécologie<p>Il y a quel­ques jours je m’éton­nais de voir mon com­post (essen­tiel­le­ment com­posé de stra­tes de déchets de cui­sine et de feuilles sèches récu­pé­rées dans des sacs à l’autom­nes) plu­tôt remué. Je m’étais dit que ma chère moi­tié y avait vidé un bac à fleurs ou que j’avais oublié y avoir laissé de la terre, cela m’avait étonné.</p> <p><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/moi/img_2422_s.jpg" alt="img_2421_s.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /> Cette semaine c’était devenu clair, et j’ai vu de mes yeux vu le cou­pa­ble : <strong>il y a quelqu’un dans mon com­post, qui y creuse son ter­rier</strong> ! Et ça pos­sède un petit nez, donc c’est une sou­ris ou une musa­rai­gne ou une bes­tiole de ce genre qu’un cita­din comme moi est à peine capa­ble de dis­tin­guer d’un chat ou d’un goret.</p>
<p>Je ne lui jette pas la pierre : par ce temps gla­cial, un bon tas de com­post en train de fer­men­ter doit four­nir une douce et agréa­ble cha­leur. L’abri du cou­ver­cle four­nit une pro­tec­tion effi­cace con­tre des pré­da­teurs redou­ta­bles comme le chat du voi­sin. Et, ô grâce divine, de la bonne nour­ri­ture tombe régu­liè­re­ment : pain ras­sis, éplu­chu­res de carot­tes, orange pres­sée juteuse… Un vrai pays de coca­gne pour ron­geur !</p>
<p>Bon, moi ça m’arrange, au moins ça veut dire mon com­post est remué.</p>
<p>Mais com­ment vais-je faire au prin­temps pour pré­le­ver mon ter­reau bio pour les géra­niums ou pour rac­co­mo­der la pelouse, si mon com­post devient un HLM ?</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/01/03/Il-y-a-quelquun-dans-mon-compost#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/511Du stockage des CD et DVDs en attente de filière de recyclageurn:md5:e0fd701280231840713ec2a64771ecd92008-12-10T22:09:00+01:002011-06-02T15:22:46+02:00ChristopheFragile planèteanticonsumérismegaspillageinformatiquelongue traînepollutionpouvoir d’acheterrecyclagesauvegardesécologieéconomie<p>Que faire des galettes de métaux lourds ?</p> <p>Le dernier <em>Télérama</em> en parle (mais l’adresse est fausse) :</p>
<p><a href="http://www.1milliondedvdpourlaplanete.net/">http://www.1milliondedvdpourlaplanete.net/</a></p>
<p>J’ai dix ans d’avance sur le sujet : j’ai toujours répugné à mettre les DVDs et CDs morts pleines de métaux lourds dans la poubelle (je suppose que ça finirait dans des fumées d’incinérateur), et à la déchetterie personne n’a jamais été foutu de me dire où mettre ces galettes. Elles restent donc dans un sac plastique à la cave, déjà bien rempli.</p>
<p>Le même <em>Télérama</em> a un petit article assez pessimiste sur le destin du Blu-Ray, dont le décollage poussif risque d’être plombé par la crise, et l’arrivée du très haut débit sans fil (espérons qu’il se répande aussi vite que l’ADSL). Le piratage, lui, est déjà quasiment déjà dématérialisé si on ne compte pas les disques durs (recyclables pour d’autres films piratés). Parallèlement, les DVDs sont devenus ridiculement trop petits pour des sauvegardes. Le stock de galettes va donc décroître avec le temps.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/12/10/Du-stockage-des-CD-et-DVDs-en-attende-de-filiere-de-recyclage#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/499Le xylocarburanturn:md5:84ead82f90f1bc41983fee2439a81c8d2008-06-05T18:21:00+00:002011-05-31T16:19:15+00:00ChristopheFragile planèteeffet de serreEuropeoptimismepollutionscienceéconomie<p>Le <em>Spiegel</em>, dans son numéro <a href="http://www.spiegel.de/spiegel/print/index-2008-16.html" hreflang="de">2008/16</a>, a <a href="http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-56574327.html" hreflang="de">présenté une mini-raffinerie de l’est de l’Allemagne qui produit du gasoil parfaitement comestible pour un moteur de voiture... à partir de bois</a>, éventuellement sous forme de déchets.</p> <p>Après les agrocarburants, abusivement nommés « biocarburants », au bilan écologique très contestable et contesté, et responsables en partie de l’envolée des prix de certaines céréales, voici peut-être venir le temps des xylocarburants.</p>
<p>Il suffit de forêts d’arbres à croissance rapide, qui ne nécessitent pas grand entretien ni engraissage. On n’empiète pas sur les terres cultivées et il n’y a guère que les papetiers qui doivent voir la concurrence d’un mauvais œil. Couper des arbres n’est pas bien vu, mais de toute manière les forêts primaires n’existent plus en Europe, elles sont toutes entretenues par l’homme.</p>
<p>Ironiquement, ce procédé est un direct héritier de la technologie du IIIè Reich, le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Procédé_Fischer-Tropsch">procédé Fischer-Tropsch</a>, lequel a permis aux Allemands de fabriquer du carburant à partir de charbon pendant la Seconde Guerre Mondiale. D’autres régimes peu recommandables comme l’Afrique du Sud (sous embargo à l’époque de l’apartheid), ou l’Allemagne de l’Est (craignant pour son approvisionnement) ont perfectionné le procédé, pendant que le reste du monde se shootait au pétrole arabe bon marché. Les divers chocs pétroliers ont amélioré l’intérêt économique au procédé. Le Fischer-Tropsch classique est à présent intéressant pour toute nation possédant beaucoup de charbon (Chine, États-Unis...), mais au final on rejette toujours du carbone fossile : l’effet de serre n’y gagne rien.</p>
<p>L’intérêt du procédé est-allemand (car conçu sous le régime communiste), nommé <a href="http://wiki.oleocene.org/index.php/Biomass_to_Liquid_ou_BtL">BtL</a>, est qu’au lieu de charbon, on utilise du bois comme matière première. Ce qui après tout ne fait qu’accélérer le procédé naturel (en gros, le charbon est du fossile de forêt préhistorique). Le CO2 rejeté est celui capté dans l’atmosphère par les arbres abattus : on évite donc d’accentuer l’effet de serre.</p>
<p>Je me demande quelle ampleur va prendre le procédé si les lois de l’économie et divers lobbys n’obtiennent pas sa peau. Je vois bien les Vosges et les Landes devenir de petits émirats... L’article évoque plutôt les vastes espaces est-européens, et au final l’Europe pourrait ainsi couvrir à terme 40% de ses besoins en gasoil grâce à ce procédé, à raison de 4000 L de carburant par hectare et par an (le double du « bio »éthanol), et une proportion encore plus importante dans des pays moins densément peuplés — par exemple les États-Unis, où une unité est justement en cours de construction. C’est un poids lourd du monde du pétrole, Shell, qui finance <a href="http://www.choren.com/de/" hreflang="de">Choren Industries</a>.</p>
<p>Il existe de nombreux autres procédés plus ou moins expérimentaux permettant de fabriquer divers hydrocarbures à partir d’un peu toutes les formes de biomasse (algues, sucre...). L’usine allemande a l’avantage monstrueux d’en être déjà au stade de la production : 15 000 t/an (certes encore une goutte dans les océans d’hydrocarbures brûlés chaque année), mais la prochaine usine produira 200 000 t/an. Le prix de revient est évidemment un problème majeur, il évoluerait <a href="http://wiki.oleocene.org/index.php/Biomass_to_Liquid_ou_BtL">entre 0,6 et 1,0 €</a>. C’est concurrentiel pour peu que les États renoncent à leurs taxes sur les carburants.</p>
<p>Le xylocarburant est-il, sur le long terme, une bonne chose ? Toute molécule de CO2 récupérée dans l’atmosphère au lieu du sous-sol est bonne à prendre, et les avantages en terme d’indépendance énergétique ne sont pas à négliger. D’un autre côté, un procédé pareil n’est-il pas un moyen d’éviter de passer le plus vite possible à une économie <em>totalement</em> libérée du CO2 ? Ou nous permettra-t-il de faire la « soudure » avant que les voitures 100% électricité verte se généralisent ?</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/05/508-le-xylocarburant#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/452Répercussion du prix du baril à la pompeurn:md5:6545b3bf1e5c09b24f249987f569b9562008-06-01T21:55:00+00:002011-05-31T16:05:17+00:00ChristopheFragile planèteeffet de serreEuropegéopolitiquemicroéconomiepessimismepétrolesimulationécologieéconomieÉtats-Unis<p>Régression linéaire du prix à la pompe et simulations en fonction du prix du pétrole, du cours du dollar et la TIPP.</p> <p>C’est dans le courrier des lecteurs du dernier <em>Que Choisir</em> (je paraphrase) :</p>
<blockquote><p>Quand l’euro est arrivé, avec le dollar à 1,2 € et le baril à 72$ (86,40 €), l’essence sans plomb 95 coûtait environ 1 €/L ; mais en avril, avec un baril certes à 112 $ mais un dollar qui s’est effondré à 0,62 €, le prix <em>en euro</em> du baril a <ins>chuté</ins> à 69 €. Pourquoi alors le litre d’essence a-t-il <ins>grimpé</ins> à 1,40 € ?</p></blockquote>
<p>N’importe quel contribuable a alors un de ces réflexes poujadistes, anti-capitalistes... qui sont en train de transformer les classes moyennes en classes révolutionnaires<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/01/509-repercussion-du-prix-du-baril-a-la-pompe#pnote-453-1" id="rev-pnote-453-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>Sauf que j’ai vérifié les chiffres :</p>
<ul>
<li>Je me souviens effectivement d’un super sans plomb juste tout juste inférieur à 1,0 € au moment où l’euro arrivait enfin dans les porte-monnaies fin 2001-début 2002. Les stations d’essence avaient même décroché une dérogation pour n’afficher qu’une seule monnaie et ils étaient passés au « tout euro » les premiers. L’<a href="http://www.indices.insee.fr/bsweb/servlet/bsweb?action=BS_SERIE&BS_IDBANK=000849411&BS_MOTCLE=Super%20carburant%20sans%20plomb">INSEE</a> confirme à peu près : 1,01 €/L début 2002.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le cours du dollar peut se trouver sur le net (<a href="http://research.stlouisfed.org/fred2/data/EXUSEU.txt" hreflang="en">ici par exemple</a>). Au 1er janvier 2002, il était effectivement à 0,88 $/€, soit 1,13 $/€. Au 1er avril 2008, 1,57 $/€, soit 0,64 €/$.</li>
</ul>
<ul>
<li>MAIS je ne sais pas où le lecteur a trouvé ce chiffre de 72 $/baril en 2002. Si je prends <a href="http://www.industrie.gouv.fr/energie/petrole/textes/evolution_petrole.htm">un article d’un organisme relativement sérieux, par exemple le Ministère des Finances</a>, le pétrole en 2001 a oscillé entre 22 et 28 $/baril, avant de décrocher en fin d’année 2001 (malgré ou à cause du 11 septembre). Pour faire simple, je vais prendre <strong>20</strong> $ / baril début 2002. Et pas 72 !<br />Et on a donc un baril début 2002 à 22,7 € et pas 86,4 € ! <br />Donc, <strong>même exprimé en euro, le baril a triplé</strong> entre 2002 et mi-2008 ! (Alors qu’en dollars il a quintuplé).</li>
</ul>
<ul>
<li>La <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/TIPP">TIPP 2007</a> est d’environ 0,60 €/L de super sans plomb, et <a href="http://www2.equipement.gouv.fr/statistiques/backoffice/t/comptes_t/comptet2002/texte_rapport/recettes.PDF">celle de 2002</a> était de 0,58 €/L. Rappelons que la TVA est proportionnelle<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/01/509-repercussion-du-prix-du-baril-a-la-pompe#pnote-453-2" id="rev-pnote-453-2">2</a>]</sup>. Cela donne le sans plomb 95 hors TIPP à :<br />2002 : 0,41 €/L<br />2008 : 0,80 €/L.</li>
</ul>
<ul>
<li>À supposer que le litre d’essence hors TIPP ait suivi strictement l’évolution du prix du baril en euros depuis début 2002, ce qui fait fi des frais de raffinage, de transport, de distribution et j’en passe, on calcule pour un litre en 2008 : 0,41 € / 22,7 * 69 = 1,24 €... Plus 0,60 € /L de TIPP = 1,84 €... On en est encore loin !</li>
</ul>
<p>Donc : les intermédiaires ne se sont pas mis 200% de la hausse dans la poche. Ils n’ont même pas répercuté proportionnellement la hausse originale. Non que je me fasse du souci pour Total...</p>
<ul>
<li>Pour finir, j’ai retrouvé mes connaissances de calcul de droites de troisième pour calculer que le prix de SP95 en €/L est à peu près égal à 0,2376+0,0080*p€b où p€b est le prix en € du baril, donc dépendant du cours du dollar. <br />Si le baril doublait encore (250 $) à dollar constant, il faudra payer plus de 2 € le litre. Si de plus le dollar continuait sa chute vers 2 $/€, nous ne paierions « que » 1,8 €/L. Par contre, si le dollar remontait à la parité avec l’euro, les 3 €/L seraient en vue. <br />Dans l’hypothèse pas totalement irréaliste où les faucons américains attaquaient l’Iran juste avant de rendre les clés de la Maison Blanche à Obama, et que le Moyen-Orient puis le baril flambaient à 500 $, le litre de super grimperait entre 3 et 4 € selon la tenue du dollar.</li>
</ul>
<p>(Toute remarque issue de pinailleurs dans mon genre sur la justesse du nombre de décimales dans ces estimations sera ignorée. Inutile non plus de me faire remarquer qu’une droite est un modèle un peu simplet, car la règle de trois est largement suffisante pour la précision demandée, je pouvais difficilement faire mieux avec deux points, et la bête linéarité est utilisée bien plus largement dans l’industrie que ne le croit l’étudiant ingénieur gavé de maths de haut niveau.)</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/01/509-repercussion-du-prix-du-baril-a-la-pompe#rev-pnote-453-1" id="pnote-453-1">1</a>] La remarque, fort juste, n’est pas de moi, mais je ne sais plus de qui.</p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/01/509-repercussion-du-prix-du-baril-a-la-pompe#rev-pnote-453-2" id="pnote-453-2">2</a>] Et rappelons que la TVA porte <em>aussi</em> sur la TIPP. Une taxe sur une taxe, c’est grandiose !</p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/01/509-repercussion-du-prix-du-baril-a-la-pompe#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/453L’extinction du Permien et autres mégacatastrophes anciennesurn:md5:ef8ebec5be0fec114666d75d826004392007-09-19T22:02:00+00:002014-02-26T13:55:46+00:00ChristopheFragile planètebombe atomiquecataclysmecatastrophedinosaureseffet de serreGaïagéologievolcansécologieéonsévolution<p>Bien avant les dinosaures, la Terre a connu de très grosses et bêbêtes, et des extinctions massives - qui font d'autant plus réfléchir sur l’avenir de notre planète.</p> <p>En général, quand la télé s’aventure dans la paléontologie, il n’y a que deux thèmes possible : les ancêtres de l’homme, ou les dinosaures. Nous ou les grosses bêbêtes bien méchantes. <br />Dans le premier cas, on couvre au plus les cinq derniers millions d’années de l’histoire de la planète ; dans le deuxième, les dates vont de -230 à -65 millions d’années dans le passé (de leur apparition à la fin du Trias à l’arrivée du gros caillou qui scella leur destin).</p>
<p>Les 3 milliards d’années avant les aventures des grands reptiles favoris des enfants sont en général passées sous silence ; comme si le diplodocus et le ptéranodon étaient apparus <em>ex nihilo</em> après la formation de la Terre.</p>
<h3><em>Sur la Terre des géants</em></h3>
<p>Exception à cette règle cet été, sur France 3 : passe <em>Sur la Terre des géants</em>, un docu-fiction de la BBC sur les bestioles d’<em>avant</em> les dinosaures. Le voyage commence au Cambrien (un demi-milliard d’années dans le passé !) et les premières formes de vie complexes, continue par la conquête de la terre ferme, les fougères géantes du Dévonien, les déserts infinis du Permien, et s’achève par le retour de la forêt luxuriante où s’ébattent les dinosaures. Les images de synthèse sont de toute beauté, et les araignées géantes du Carbonifère répugnantes à souhait.</p>
<p><a href="http://www.dinosoria.com/terre_des_geants.htm">On trouvera sur dinosauria.com un résumé avec quelques images</a>. Attention, <a href="http://dinonews.net/forum/bavardage.php?msg=85197">des commentateurs de dinonews.net</a> hurlent contre les approximations massives : ces périodes nous ont laissé peu de fossiles, et pas mal d’hypothèses sur le comportement ou l’allure des divers animaux sont assénées comme des vérités. Effectivement, j’ai passé tout le documentaire à me demander quelle était la part de la « devinette éduquée » et celle de la raisonnable certitude paléontologique. Un docu-fiction grand public oblige à quelques approximations certes, mais quelques précautions oratoires n’auraient pas été superfétatoires.</p>
<p>Bref, ils restent quelques morales à retenir malgré tout :</p>
<ul>
<li>Les <strong>monstres géants</strong> et agressifs sévissaient bien avant <em>tyrannosaurus rex</em> (qui en fait a été à la fois l’apothéose et un des derniers modèles du genre, puisqu’à l’âge des mammifères les animaux terrestres carnivores n’ont plus atteint ce calibre).</li>
</ul>
<ul>
<li>On parle parfois des <strong>scorpions</strong> comme futurs maîtres de la planète une fois que nous aurons tout fait sauter à la bombe atomique : en fait ils ont déjà constitué l’espèce dominante au Silurien (il y a un petit demi-milliard d’années seulement…) — facile, ils étaient les premiers animaux terrestres !</li>
</ul>
<ul>
<li>Le <strong>taux d’oxygène</strong> n’a cessé de varier au cours de l’histoire de la vie. Parti de zéro au moment où les premières algues inauguraient la photosynthèse, et rejettaient l’oxygène comme un déchet, le taux a atteint parfois des niveaux beaucoup plus élevés que l’actuel. Or beaucoup d’oxygène permet aux insectes d’être beaucoup plus gros. Et voilà pourquoi les libellules d’un mètre d’envergure n’existent plus. (Et les araignées et scorpions capables de boulotter des chats non plus, et c’est pas plus mal.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Le moment le plus tragique, l’<strong>extinction du Permien</strong>, représente un gigantesque avertissement pour notre espèce.</li>
</ul>
<h3>L’extinction du Permien</h3>
<p>Le Permien a marqué l’avènement des reptiles géants (pas encore des dinosaures). Le plus connu est le <a href="http://www.dinosoria.com/dimetrodon.htm">dimétrodon</a>, celui avec une voile sur le dos. L’amplitude de l’extinction de la plupart des espèces à la fin du Permien (il y a presque exactement un quart de milliard d’années) renvoie la disparition des dinosaures au niveau de l’anecdote géologique, avec l’extinction de l’écrasante majorité des espèces, dont les mignons et connus <a href="http://www.fossiliraptor.be/les trilobites.htm">trilobites</a>.</p>
<p>S’il est à peu près certain que l’éradication des dinosaures a été causée par un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cratère_de_Chicxulub">impact météoritique majeur</a>, l’autre grande théorie alternative, l’activité volcanique qui désorganise le climat, semble l’explication pour l’extinction du Permien. Je renvoie le lecteur à l’<a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Permian#Permian-Triassic_extinction_event" hreflang="en">article de Wikipédia</a> et surtout à <a href="http://jcboulay.free.fr/astro/sommaire/astronomie/univers/galaxie/etoile/systeme_solaire/terre1/extinction/page_extincperm.htm">celui sur le cheminement vers une théorie à base d’hydrates de méthane</a> pour les détails, mais le scénario résumé est le suivant :</p>
<ul>
<li>un des pires épisodes volcaniques de l’histoire de la planète crée les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Trapps_de_Sibérie">trapps de Sibérie</a>, et au passage injecte des masses gigantesques de dioxyde de carbone dans l’atmosphère ;</li>
<li>l’effet de serre jouant, la température monte de 5°C et bouleverse l’écosystème, menant à une première extinction ;</li>
<li>à cause du réchauffement, les <a href="http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/hydrates.methane.htm">hydrates de méthane</a> du fond des océans se mettent à libérer leur méthane — gaz, comme chacun sait, bien pire que le CO2 en terme d’effets de serre… ;</li>
<li>la température monte encore de 5°C et la <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pangée_(continent)">Pangée</a> (le supercontinent unique) se transforme en désert inhospitalier ;</li>
<li>selon ce que je lis ailleurs, alternativement ou parallèlement, du sulfure d’hydrogène libéré génère des pluies acides et troue la couche d’ozone ;</li>
<li>le tout en très peu de temps à l’échelle géologique (quelques dizaines de milliers d’années), et dans des circonstances géologiques défavorables (Pangée).</li>
</ul>
<p>Je n’ai pas pas la qualification pour juger de la pertinence de la théorie, mais j’ai déjà lu ailleurs le scénario-catastrophe des hydrates de méthane dérangés qui lancent l’emballement de l’effet de serre. C’était même l’argument d’un livre de SF chroniqué ici l’an dernier (<em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/09/249-la-mere-des-tempetes-de-john-barnes">La mère des tempêtes</a></em> de John Barnes) : une bombe atomique au mauvais endroit, et tout ce méthane provoque une hausse des températures qui transforme le moindre petit innocent cyclone en cataclysme de dimension planétaire.</p>
<p>(Histoire de prolonger la parenthèse SF : le<del>s</del> lecteur<del>s</del> régulier<del>s</del> et attentif<del>s</del> se souviendr<del>ont</del>a des <a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/29/214-des-dinosaures-intelligents">troödons évoqués ici l’an dernier</a>, une espèce intelligente issue des dinosaures qui aurait, selon certaines hypothèses d'une plausibilité nulle, fait sauter sa planète d’une manière ou d’une autre et provoqué la fin du Secondaire. La rapidité de la crise du Permien, la rareté des fossiles de cette époque... permettraient de ressortir l’hypothèse : et si une espèce intelligente issue des dimétrodons ou d’un autre reptile de cette époque avait détruit sa planète par effet de serre, comme nous nous apprêtons gaiement à le faire ? La rareté des traces de l’époque masquerait l’apparition de la civilisation en question. Personnellement, je reste tout de même d’avis que la planète est suffisamment instable pour « se flinguer » toute seule sans invoquer d’espèce intelligente aimant jouer aux apprentis sorciers avec l’environnement.)</p>
<h3>La boule de neige</h3>
<p>Rappelons aussi que l’inverse du désert de la fin de Permien existe dans l’histoire de la Terre : la <a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/443.htm">glaciation presque complète et intégrale des pôles à l’équateur, sur terre et mer</a>, cela il y a trois quarts de milliard d’années, avant le Cambrien. La vie s’est probablement réfugié un temps au fond des océans. <a href="http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/boule.neige.html">Le scénario semble</a> encore <a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/443.htm">assez débattu</a>, mais la chute des gaz à effet de serre et la glaciation seraient dus à l’activité d’érosion lors de l’éclatement du supercontinent <a href="http://www.washington.edu/burkemuseum/geo_history_wa/Dance of the Giant Continents.htm" hreflang="en">Rodinia</a> (celui d’avant la Pangée), et nos sauveurs seraient cette fois les volcans qui ont réinjecté pas mal de CO2 dans l’atmosphère.</p>
<p>Le climat pourri et changeant ou caniculaire, et les saisons qui n’en sont plus, ne datent donc pas d’hier...</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/09/19/405-l-extinction-du-permien#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/363Dilemme matutinalurn:md5:d5c8600374410944e6ce747526ea4e152007-09-11T23:11:00+00:002011-04-26T08:15:24+00:00ChristopheFragile planètemicroéconomieorganisationparadoxepollutionsantétempsécologie<p>Pour ma santé et pour la planète, que choisir entre rasoir mécanique et rasoir manuel avec mousse ?</p> <p>Soit une glace reflétant une barbe de 24h nécessitant sa coupe quotidienne.</p>
<p>Pour ce faire, quel procédé choisir, entre :</p>
<ul>
<li>un <strong>rasoir électrique</strong> qui envoie <strong>plein d’ondes dans le crâne</strong> à quelques centimètres du cerveau, consomme de l’électricité à 80% <strong>nucléaire</strong>, ce qui me fait moins frémir que d’autres, mais peut-être aussi du <strong>CO2</strong> si le pic du petit-déjeuner est tel qu’EDF doive dégainer les centrales thermiques (ou couper le jus nucléaire aux Allemands qui démarrent alors leurs centrales thermiques, ce qui en matière de rejets de CO2 revient au même) ; <br /> <br />un rasoir donc qui rase d’une manière acceptable sans plus mais rapidement et <strong>sans risque de blessure</strong> sanguinolente ; <br /> <br />un rasoir au <strong>ronron bruyant</strong> qui augmente le stress matinal déjà bien assez élevé après le réveil en sursaut et la radio qui débite le lot de catastrophes du jour ;</li>
</ul>
<p>d’une part, et d’autre part :</p>
<ul>
<li>un <strong>rasoir mécanique</strong> et la <strong>mousse à raser</strong> adéquate, pleine de <strong>produits chimiques</strong> dont je ne veux même pas connaître la composition parce qu’ils me feraient peur (j’ai fait de la chimie dans une autre vie ; je ne pense pas que cela me rende plus confiant dans l’innocuité pour mon épiderme ou mon ADN des produits parapharmaceutiques), produits chimiques qui d’ailleurs vont alourdir la charge des <strong>stations d’épuration</strong>, et donc très indirectement ma facture d’eau pour ne penser qu’aux conséquences égoïstement financières de cette pollution ; <br /> <br />un rasoir mécanique donc, dont la lame, certes profilée en tunnel à vent hypersonique si j’en crois la pub, ou plutôt <em>les</em> lames, qui le rendent presque aussi <strong>dangereux</strong> que le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gritche">Gritche</a>, raclent un peu désagréablement sur mon menton ou sous mon nez, tout en obtenant un <strong>résultat nettement plus doux</strong> (et l’approbation de l’état de mon épiderme par ma chère moitié est un paramètre important) que l’électrique outil suscité ;<br /> <br />un rasoir silencieux qui transforme cette corvée matinale en <strong>exercice zen</strong> (nonobstant la litanie des désastres de la nuit à la radio en toile de fond) ; <br /> <br />un rasoir qui me coûte sur le long terme <strong>beaucoup plus cher en mousse à raser</strong> que son homologue électrique ne me ruine en électrons et en renouvellement décennal - y a-t-il des mousses à raser biodégradables pas chères ou une recette de grand-père quelconque ?</li>
</ul>
<p>Hein, que prendre ? Pour le moment j’hésite et j’alterne...</p>
<p>(Je réponds par avance à Miod que, non, définitivement non, je ne me laisserai pas pousser la barbe.)</p>
<p><strong>Mise à jour de février 2009</strong> : <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2009/02/15/Dilemme-matutinal-:-résolution">Problème résolu !</a></p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/09/11/409-dilemme-matutinal#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/367Consommations électriques (2) : le coin PCurn:md5:04faa1730132be00adc102f191964cfe2007-07-29T20:21:00+00:002011-04-25T13:57:14+00:00ChristopheFragile planèteanticonsumérismeeffet de serregaspillageinformatiquepollutionpériméécologieéconomies d’énergie<p>Appareil par appareil, la consommation du monceau d’électronique qu'est un coin PC moderne.</p> <p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele">Après le coin télé</a>, mon wattmètre s’intéresse au coin PC. Celui-ci dépend aussi d’une seule multiprise avec interrupteur.</p>
<ul>
<li>Tout éteint : 0 W, cos φ = 1.<br />Une bonne base.</li>
</ul>
<ul>
<li>Allumage de la multiprise, sans rien branché dessus : 0 W.<br />La petite LED ne consomme rien.</li>
</ul>
<ul>
<li>Rajout du bloc secteur de la borne de rechargement de mon Palm<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#pnote-330-1" id="rev-pnote-330-1">1</a>]</sup> : 0 W ! <br />Enfin un transfo qui n’utilise PAS de courant au lieu de chauffer comme un malade même s’il ne sert pas !</li>
</ul>
<ul>
<li>Connexion de la prise de l’<strong>ordinateur ÉTEINT</strong> : <strong>5,9 W</strong>, cos φ = 0,50.<br />Manifestement, l’extinction n’est que logicielle. Mon PC grille presque 6 W (ça ferait 5 €/an sans la multiprise) juste pour alimenter le morceau de la carte mère qui vérifie que le bouton ON/OFF est enfoncé !</li>
</ul>
<ul>
<li>Connexion de la prise de l’<strong>écran ÉTEINT</strong> : 6,6 W, cos φ = 0,38.<br />Moins scandaleux que le PC, mais toujours <strong>0,7 W</strong> pour rien.</li>
</ul>
<ul>
<li>J’ai mis brièvement le Palm en charge par curiosité : 10,6 W.<br /><strong>Un Palm qui charge consomme donc 4 W</strong>. <br />Par contre, il semble que, même une fois la batterie pleine, il continue à pomper du courant. Il est donc déconseillé de le laisser charger toutes les nuits, sous peine de payer 1 ou 2 € de plus à EDF ou consort à la fin de l’année.</li>
</ul>
<ul>
<li>La deuxième multiprise en cascade concerne deux périphériques rarement utilisés : le scanner (éteint, interrupteur mécanique), et l’imprimante laser<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#pnote-330-2" id="rev-pnote-330-2">2</a>]</sup>. Si je l’allume, on monte à 12,1 W, cos φ = 0,37.<br />Le scanner éteint ne devant pas consommer grand-chose, on en déduit que <strong>l’imprimante en veille fait du 5 W</strong> juste pour répondre aux ordres venus du réseau.</li>
</ul>
<ul>
<li>J’allume l’<strong>ordinateur</strong><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#pnote-330-3" id="rev-pnote-330-3">3</a>]</sup> et toute sa périphérie (clavier, souris, lecteur de cartes, hub USB...), mais pas l’écran. <br />Le temps de booter la consommation monte quelques instants à 124,9 W, cos φ = 0,80. <br />Une fois chargé le bureau de KDE, processeur en train de glander, on oscille autour de 104 W, cos φ= 0,79.<br /><strong>90 W</strong> environ, au repos, pour une machine récente, j’ai peur que ce soit déjà une valeur raisonnable...</li>
</ul>
<ul>
<li>J’allume l’<strong>écran plat</strong><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#pnote-330-4" id="rev-pnote-330-4">4</a>]</sup> : on monte à 137 W.<br />J’épargne donc <strong>33 W</strong> à éteindre l’écran en quittant brièvement le bureau.</li>
</ul>
<ul>
<li>Je lance trois sessions de <strong><a href="http://users.bigpond.net.au/cpuburn/" hreflang="en">cpuburn</a></strong> pour bien saturer les deux cœurs du PC : on monte à 176 W, cos φ = 0,82, dont environ <strong>121 W juste pour l’unité centrale chargée</strong> ! <br />Rien à voir avec <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/01/362-des-kilowatts-dalims-1">les monstres testés il y a peu par hardware.fr et dont j’ai parlé</a>, mais tout de même. Si j’étais un fou de <a href="http://hof.povray.org/" hreflang="en">PoV-Ray</a> au point de laisser la bécane calculer des images toute la journée et toute la nuit (comme du temps de mon 486...), ou si je me lançais dans <a href="http://setiathome.berkeley.edu/" hreflang="en">Seti@Home</a>, cela me reviendrait à pas loin de 100 € par an... <br />Après tout, le disque dur indique 41°C, le processeur de la carte graphique annonce 66°C, et le temps est frais pour la saison. Il faut bien que cette débauche de calories vienne de quelque part.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le « régime permanent » (tout allumé, processeur qui se tourne les pouces) est donc de 137 W. <br />J’éteins la multiprise de l’imprimante, descente à 132 W, cos φ = 0,81.</li>
</ul>
<ul>
<li>Ce qu’il y a de bien avec la dernière version d’Ubuntu (7.04), c’est que la mise en veille fonctionne sur ma machine ! Je clique donc sur « Suspendre », et le compteur chute à... 8,9 W ! cos φ = 0,46.<br />Bref, une différence ridicule de <strong>3 W entre l’« extinction » et la suspension</strong> de l’ordinateur. Dans ce dernier cas, la machine se rallume en quelques secondes. Par contre, interdiction de couper la multiprise.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le menu offre l’hibernation également, ce qui permettrait de couper le courant tout en rebootant assez vite. <del>Mais ça ne marche pas sur ma machine :( </del> (<strong>Mise à jour du 15 janvier 2008</strong>) <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/01/13/463-faire-hiberner-un-ubuntu-gutsy">Ça marche sous Gutsy</a>, je peux couper le courant !</li>
</ul>
<p>Instructif, tout ça... Je suis conforté dans ma manie de mettre des multiprises avec interrupteur partout.</p>
<p>Je dois reconnaître une chose : à côté des accumulateurs, du chauffe-eau, du sèche-serviette de la salle de bain, du lave-vaisselle, de l’halogène du plafond qui grille 150 W pendant des heures tous les soirs, toute la dépense du coin informatique est finalement relativement dérisoire…</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#rev-pnote-330-1" id="pnote-330-1">1</a>] <em>Un Zire 71 de 2003.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#rev-pnote-330-2" id="pnote-330-2">2</a>] <em>Une vieille Laserjet 6L.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#rev-pnote-330-3" id="pnote-330-3">3</a>] <em>Bon moyen de gamme de moins d’un an d’âge : Intel Core 6300 1,86 GHz, format tour, 2 Go de RAM, un disque dur.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#rev-pnote-330-4" id="pnote-330-4">4</a>] <em>Un ViewSonic 17” de 2006.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/330Consommations électriques (1) : le coin téléurn:md5:10120fcafcd6f46896556dc8f211f8942007-07-26T22:09:00+00:002011-04-25T13:52:05+00:00ChristopheFragile planèteanticonsumérismeeffet de serregaspillagepollutionécologieéconomies d’énergie<p>Appareil par appareil, la consommation du monceau d’électronique qu’est un coin télé moderne.</p> <p>Histoire de mettre en pratique les <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/03/364-des-kilowatts-dalims-3">grands principes évoqués ici il y a peu</a>, j’ai dégainé mon wattmètre. C’est un petit appareil qui s’intercale entre la prise électrique et le câble d’alimentation de l’appareil. Il indique la consommation en Watts, celle qui compte pour la facture, mais aussi en Volts-Ampères (VA), et le fameux <a href="http://www.positron-libre.com/cours/electrotechnique/courant-alternatif/facteur-puissance.htm">cos φ</a>.</p>
<p>Première zone d’étude : le coin télé. Le tout est relié à une multiprise qui n’est en fait jamais éteinte, sauf quand un orage s’annonce.</p>
<ul>
<li>Multiprise éteinte : <strong>0 W</strong>. <br />Heureusement !</li>
</ul>
<ul>
<li>Multiprise allumée, tout débranché : 0 W ! <br />La petite loupiote ne consomme donc rien de significatif.</li>
</ul>
<ul>
<li>Je branche et j’allume le <strong>spot lumineux</strong> branché là comme appoint pour mon bureau : <strong>46 W</strong> et cos φ = 1.<br />Elle consomme donc raisonnablement. J’avais testé un autre spot avec des LED qui « mange » une poignée de watts, mais la lumière blafarde n’était ni agréable ni assez puissante.<br />Quant au cos φ de 1, il est normal pour une résistance pure (<em>dixit</em> ma chère moitié prof de physique ; personnellement j’ai oublié ce genre de détails depuis mes années prépa.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Lampe rééteinte, amplificateur<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-1" id="rev-pnote-329-1">1</a>]</sup> branché mais éteint, seul : 0,4 W.<br />Pourtant, l’interrupteur en façade est bien mécanique !</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Télévision<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-2" id="rev-pnote-329-2">2</a>]</sup> éteinte</strong>, seule : <strong>0,1 W</strong> ! <br />Là aussi, l’interrupteur est pourtant mécanique.</li>
</ul>
<ul>
<li>Amplificateur et télévision branchés et éteints : 0,4 W et cos φ = 0,14 (quasiment aucune résistance dans le circuit, que de l’inductance).</li>
</ul>
<ul>
<li>Je rajoute le <strong>lecteur DVD</strong><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-3" id="rev-pnote-329-3">3</a>]</sup>, éteint : 0,6 W (+<strong>0,2 W</strong>), cos φ = 0,10.<br />Cet appareil a un bouton « marche/arrêt » logiciel (non mécanique) et s’allume par télécommande.</li>
</ul>
<ul>
<li>Je branche en plus l’<strong>enregistreur à disque dur</strong><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-4" id="rev-pnote-329-4">4</a>]</sup>, lui aussi éteint : pic à 31,7 W au démarrage !<br />Puis il se remet en veille aussitôt : on se stabilise à 5,0 W, cos φ = 0,35.<br />Soit <strong>4,4 W</strong> rien que pour cet appareil qui, certes, doit savoir se mettre en marche tout seul quand il y a une émission à enregistrer.</li>
</ul>
<ul>
<li>La Freebox<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-5" id="rev-pnote-329-5">5</a>]</sup> à présent : son boot et sa connexion au réseau terminés, le total affiche 15,7 W, cos φ = 0,50.<br />Soit <strong>10,7 W rien que la Freebox</strong>, en permanence. J’ai constaté qu’avec la fonction télé allumée, elle consomme à peine plus (total à 16,0 W).</li>
</ul>
<ul>
<li>Je branche le <strong>magnétoscope</strong> « classique »<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-6" id="rev-pnote-329-6">6</a>]</sup> : 28 W !<br />Soit plus de <strong>12 W</strong> pour l’engin seul. Lui aussi ne peut s’arrêter totalement.</li>
</ul>
<p>Ce qui précède concerne le plus important, à savoir la consommation de base permanente, 24 h/24. Supposons que la soirée commence et que je veuille me regarder un DVD :</p>
<ul>
<li>J’allume l’ampli mais le laisse en veille : on monte à 28,6 W, cos φ = 0,53. <br />+0,6 W, pas la peine de me tourmenter si j’oublie d’appuyer sur l’interrupteur mécanique avant de me coucher.</li>
</ul>
<ul>
<li>J’allume l’<strong>ampli</strong> : un total de 64 W en régime permanent ! cos φ = 0,77.<br /><strong>36 W</strong> en fonctionnement réel, ça consomme d’écouter de la musique !</li>
</ul>
<ul>
<li>J’allume le lecteur de DVD : 66,2 W (+2,2 W).</li>
</ul>
<ul>
<li>J’allume la télévision : 126,1 W et cos φ = 0,66.<br /><strong>60 W pour le téléviseur</strong> seul : rien d’étonnant, c’est un cathodique. Je pensais même qu’il consommait plus.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>La totale</strong> : lecture d’un DVD<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#pnote-329-7" id="rev-pnote-329-7">7</a>]</sup> avec télé et ampli allumés : <strong>153 W</strong> !</li>
</ul>
<p>À 0,82 € / 1 Watt.année, je dépense 13 € par an rien que pour ces appareils même si je n’écoute jamais de musique ni ne regarde de film. Le magnétoscope est rarement utilisé, et je ne le branche qu’exceptionnellement. Télévision et amplificateur éteints ne consomment quasiment rien, ça ne vaut même pas la peine de gaspiller une multiprise pour eux. Les vrais consommateurs sont la Freebox et l’enregistreur. Pourrais-je me permettre de les éteindre l’essentiel du temps ? Réalistement, non vue la configuration des prises, les temps de démarrage de tout ce beau monde, les nécessités d’enregistrement nocturne, la frustration si j’oublie un enregistrement, ma moitié qui trouve mon installation informatique déjà assez compliquée et veut avoir accès à Internet en ouvrant le Mac, ma propre fainéantise, etc.</p>
<p>La prochaine fois, je m’attaque au coin du PC...</p>
<p><em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc">À suivre, justement avec le coin PC...</a></em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-1" id="pnote-329-1">1</a>] <em>Un Pionneer de 2002 ou 2003.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-2" id="pnote-329-2">2</a>] <em>Une Toshiba qui va sur ses 9 ans d’âge.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-3" id="pnote-329-3">3</a>] <em>Un Pionneer de 2003.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-4" id="pnote-329-4">4</a>] <em>Un LG de 2006.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-5" id="pnote-329-5">5</a>] <em>Version 4, sans HD ni wifi.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-6" id="pnote-329-6">6</a>] <em>Un Philips assez récent.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#rev-pnote-329-7" id="pnote-329-7">7</a>] <em>En l’occurrence, le premier tombé sous la main, un </em>Winnie l’Ourson<em> de mon fils. Je n’ai pas regardé si la consommation instantanée était fonction du type de film. </em>Winnie<em> consomme-t-il plus que </em>Star Wars<em> ?</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/26/375-consommations-electriques-1-le-coin-tele#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/329Première récolte !urn:md5:caae7af79ab2f736e2e04209bd3407e22007-03-04T18:30:00+00:002011-03-28T19:32:56+00:00ChristopheFragile planètecuisinejardinageoptimismeécologie<p>...de compost !</p> <p>Cela fait une bonne année que j’empile dans un petit composteur tout ce qui autrefois finissait dans les poubelles ou la déchetterie : herbe tondue (du moins ce que je ne laisse pas simplement sur la pelouse), branchages coupés, feuilles mortes (je suis même allé avec Petit Rémi en chercher des sacs entiers au pied des platanes sur la petite place à côté), terre épuisée des pots de fleurs, reliefs des repas (pelures de légumes, oranges et pamplemousses du jus de fruit pressé matinal, restes de pâtes, coquilles d'œufs pilées, mais surtout pas de viande), marc de café, contenu des petits sachets du thé de cinq heures... Il faudra que je trouve des copeaux de bois non traités qui me permettront de rajouter aussi le contenu de la cage du lapin<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/04/314-premiere-recolte#pnote-278-1" id="rev-pnote-278-1">1</a>]</sup>. Je pourrais même y mettre du papier, paraît-il...</p>
<p>Tout à l’heure j’ai ouvert la base du composteur et gratté un peu. J’ai failli être déçu, mais le trésor était simplement masqué par la couche de feuilles mal décomposées sur le bord : le centre du tas était plein d’un bel humus noir et spongieux, qu’il a fallu juste tamiser des morceaux qui ont mérité un nouveau cycle dans le tas (petits branchages et coquilles surtout).</p>
<p>L’investissement fut ruineux : 35 € (moins 30 € de subvention de la Communauté urbaine). Mais il valait le coup : poubelles moins pleines qu’il faut descendre un peu moins souvent, avec une réduction potentielle bien qu’infinitésimale des impôts locaux destinés à gérer les déchets ; moins d’aller-retour à la déchetterie (temps, argent et CO2 dans l’atmosphère économisés) ; et un terreau gratuit. Que demander de plus ?</p>
<p>La réflexion en cours porte sur une citerne pour récupérer l’eau de pluie et pouvoir arroser le jardin l’été. Mais où la caser ?</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/04/314-premiere-recolte#rev-pnote-278-1" id="pnote-278-1">1</a>] <em>Précisons pour les mauvais esprits : non, le lapin il ne va pas dans le compost, il reste dans la cage avec la nouvelle litière propre.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/04/314-premiere-recolte#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/278