Blog éclectique & sans sujet précis - Informatique pratique<p>Si ça me passe par la tête, si ça n’intéresse que moi, alors c’est peut-être ici. Ou pas.</p>2024-02-13T09:44:49+01:00L'éditeur est le propriétaire du domaineurn:md5:bf83720a7189bba489682d945b972671DotclearAu revoir Gandiurn:md5:f3bcb71ef82672b17a292186afd0128e2023-12-11T11:20:00+00:002023-12-11T11:20:00+00:00ChristopheInformatique pratique <p>Si tout va bien, ce billet devrait être visible depuis mon nouvel hébergement chez Infomaniak.</p>
<p>Ça faisait 9 ans que j’étais hébergé chez Gandi, et bien plus longtemps pour les domaines. Celui-ci <a href="https://next.ink/1032/gandi-passe-mails-en-payant-utilisateurs-cherchent-solutions-remplacement/">semblant passer du côté obscur après son rachat</a>, il était temps de voir si l’herbe était plus verte ailleurs. Quitte à transférer le mail ailleurs, autant prendre plus large.</p>
<p>Je n’ai pas passé un temps fou à faire l’étude de marché, Infomaniak a bonne réputation, et fait l’affaire. Je regrette quand même la simplicité de l’interface Gandi et les alias infinis.</p>
<p>Le plus pénible a été de passer la famille à la nouvelle config IMAP/SMTP (c’est là qu’on s’aperçoit du nombre d’objets connectés qui lisent ou envoient des mails dans le foyer élargi).</p>
<p>Pour l’hébergement du présent blog et du site entier, c’était l’occasion de prendre une VM un rien moins modeste et de tout réinstaller proprement en rationalisant. J’ai redécouvert les joies de la config Apache et de la redirection dans tous les sens (c’est pas fini…).</p>
<p>La peinture est encore humide…</p>
<p>(Si tout va mal et les redirections foirent, vous ne lisez pas ça.)</p>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Au-revoir-Gandi#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/876Linux planté dans le métrourn:md5:e6c11bdc8627fb3476e466b82c9366e72014-11-01T20:28:00+01:002014-11-01T20:30:33+01:00ChristopheInformatique pratique <p>À une époque déjà reculée où les réseaux sociaux se résumaient à l’e-mail, il était de bon ton de poster les écrans d’aéroport, ou autres endroits publiques, affichant de magnifiques écrans bleus de Windows royalement plantés. (<em>Les sites où les images ont été pillées sont en lien.</em>)</p>
<p><a href="https://www.flickr.com/photos/9704498@N05/3383841393/"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/info/Windows_bleu_screen_GatwickAirport_20090314_Matt_Williams.jpg" alt="Windows_bleu_screen_GatwickAirport_20090314_Matt_Williams.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Et ce, encore récemment, jusque dans les occasions les plus publiques :</p>
<p><a href="http://gizmodo.com/5035456/blue-screen-of-death-strikes-birds-nest-during-opening-ceremonies-torch-lighting#c7158273"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/info/bsod_jo_2008.jpg" alt="bsod_jo_2008.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Cette mode a disparu pour diverses raisons :</p>
<ul>
<li>c’est rigolo au début, mais au centième plantage, ça lasse ;</li>
<li>ça rappelle trop le bureau ou la maison ;</li>
<li>Windows s'est quand même pas mal stabilisé depuis l’an 2000 ;</li>
<li>Windows 7 n’affiche presque plus d’écran bleu, il reboote ;</li>
<li>et souvent ce n’est que l’interface graphique qui pèche :</li>
</ul>
<p><a href="http://www.gizmodo.fr/2009/01/01/nous-interrompons-nos-programmes-avec-une-erreur-windows.html"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/info/windows-error-weather-gizmodo.jpg" alt="windows-error-weather-gizmodo.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Il n’y a pas eu que Windows. J’ai eu droit à un plantage en direct d’un OS/2 sur un distributeur de tickets de tram à Strasbourg, à une époque où mon téléphone n’avait pas d’appareil photo.</p>
<p>Et puis le mois dernier, à Paris, sur la ligne 4 je crois, je suis tombé là-dessus :</p>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/info/20141018_RAPTlinuxko-sml.jpg" title="20141018_RAPTlinuxko-sml.jpg"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/info/20141018_RAPTlinuxko-sml.jpg" alt="20141018_RAPTlinuxko-sml.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>Oui, c’est un noyau Linux qui panique.</p>
<p>Deux questions :</p>
<ul>
<li>Linux est-il devenu instable ? (Et est-ce sa faute si, par exemple, un disque dur est mort ? <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Linux-plant%C3%A9-dans-le-m%C3%A9tro#pnote-781-1" id="rev-pnote-781-1">1</a>]</sup>)</li>
<li>Est-ce la rançon du succès, des Linux se retrouvant de nos jours absolument partout, même dans les endroits les plus improbables, au sein des Freebox, des téléviseurs, des briques Lego (EV3), et jusque dans le métro ?</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4 class="footnotes-title">Note</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Linux-plant%C3%A9-dans-le-m%C3%A9tro#rev-pnote-781-1" id="pnote-781-1">1</a>] <em>On notera que pour Windows, on ne se pose même pas la question.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Linux-plant%C3%A9-dans-le-m%C3%A9tro#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/781Fin de karmaurn:md5:09f284136f0761d0e8e8cb576546933a2014-07-29T14:00:00+02:002023-12-27T11:58:15+01:00ChristopheInformatique pratique <p>Il y a sept ans je faisais l’acquisition de deux machines de bureau HP d’occase, construites avant la fin du millénaire dernier, destinées à servir comme serveur de mail/sauvegarde/VPN/versioning/web/juge Diplomacy… au sein de mon placard, la deuxième machine servant de remplaçant à la première. Vu le tarif, elles m’ont plus coûté en électricité qu’en matériel.</p>
<p>Deux machines semblent un luxe, mais cela permettait de mutualiser les composants et de remplacer très vite la machine défaillante. L’une a donc vampirisé disque et mémoire (256 Mo au total, ouaouh !) de la seconde, et vécu deux ans dans un placard avant de migrer dans la cave de la maison. À son décès, une partie de son silicium a rejoint son clone qui a vaillamment pris la relève. « Karma » je l’avais appelée, ne me demandez pas pourquoi.</p>
<p>Elles en ont vues, des versions de Debian, ces machines : Sarge, Etch, Lenny, Squeeze. Je crois me souvenir qu’il y a eu une réinstallation de zéro au milieu à cause d’un décès de disque dur. Mais à chaque itération le nombre de paquet augmentait, et chaque <code>aptitude update ; aptitude safe-upgrade</code> prenait plus de temps.</p>
<p>Pendant ces années le monde, la technologie et mes besoins changeaient. Ma bureautique passait sur Mac, et l’ancien <em>desktop</em> Linux plus puissant (<em>dual core</em> !) migrait dans une cave où je n’avais jamais le temps de me réfugier, reprenant de plus en plus le rôle de serveur. Les services finalement ont tous migré sur cette dernière machine, ou disparu, faute de besoin réel, de curiosité ou de temps. Les machines virtuelles sont devenues enfin pratiques sous Linux (KVM), mais inutilisables sur Karma. Dans mon infrastructure personnelle les contraintes tournaient à présent autour de la consommation électrique, du choix entre service hébergé (d’un prix à présent ridicule) et auto-hébergé (limité en bande passante), et de la réduction du temps de maintenance (finie <a href="http://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/09/19/14-je-suis-passe-a-free">l’époque héroïque où je compensais la nullité de Cybercable en gérant domaine et serveur de mail chez moi</a>) .</p>
<p>La technologie continuait de galoper, et le pauvre karma, incapable d’évoluer en RAM, limité à des disques IDE trop petits et à présent hors de prix, devenait de moins en moins utile. Mon <a href="http://raspberrypis.net/">Raspberry Pi</a>, tellement peu cher que ce fut un achat d’impulsion, a un peu plus de puissance de calcul — mais pas de carte Gbit ni de mémoire de masse, ok. Le présent site tourne sur la machine virtuelle la plus minimaliste que vend <a href="https://www.gandi.net/hebergement/serveur/prix">Gandi</a>, avec dix fois plus de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/BogoMips">bogomips</a> et cent fois plus de bande passante — mais moins de disque et hors de mon réseau.</p>
<p>Est arrivé ce qui devait arriver : l’existence de karma, encore fonctionnel, ne peut plus se justifier, surtout s’il coûte du courant, surtout s’il prend une étagère dans une cave totalement saturée. Mon manque de temps chronique et ma procrastination naturelle n’ont fait que repousser l’inéluctable agonie. La fin de Squeeze força les choses, la machine était en général éteinte depuis l’automne.</p>
<p>J’ai récupéré les dernières données hier, et éteint définitivement karma. L’étagère va être libérée pour du stockage quelconque. J’ai du mal à jeter, donc je garderai sans doute karma quelque temps, au cas où quelqu’un ait besoin d’un disque dur IDE un jour.</p>
<p>Tous les PC n’ont pas la chance de servir quatorze ans.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Fin-de-karma#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/773Passer son Linux à LVMurn:md5:2fbb80e9fbdc59f7ecbed2f772e74acb2012-05-09T00:00:00+02:002014-12-07T22:12:50+01:00ChristopheInformatique pratique<p><em><strong>Caveat lector</strong></em> : Ce billet à haute teneur en informatique n’intéressera pas quiconque n’a pas déjà une ceinture orange d’administration Linux deuxième dan.</p> <p>Ceci est d’abord une prise de notes pour moi-même. Rédiger proprement ici me force à bien réfléchir à ce que je fais, et si ça peut servir à quelqu’un, hé ben tant mieux.</p>
<p>J’ignore dans quelle mesure ce qui suit diffère dans d’autres distributions.</p>
<p>Toute critique et avis sur comment mieux faire est bienvenue !</p>
<p>(<strong>Ajout de 2014 :</strong> Ce qui suit utilise la ligne de commande pour faire comme les grands. Ce qui importe ce sont les concepts, et pour gagner du temps on peut utiliser des interfaces graphiques : <a href="http://gparted.fr/">gparted</a> pour le partitionnement, et <a href="http://blog.fedora-fr.org/paquet-fedora-du-jour/post/La-GUI-du-Jeudi%3A-system-config-lvm-un-outils-graphique-pour-LVM">system-config-lvm</a> pour gérer la partie LVM. Ils font partie de toute distribution Linux digne de ce nom.)</p>
<h3>Configuration d’origine</h3>
<p>Linux <strong>Ubuntu</strong> 11.10 sur un Core Duo de 5 ans d’âge. Le disque de 1,5 To était partitionné en une seule partition <code>/</code>, contenant tout le reste, par paresse et facilité d'administration au départ, puis conservatisme lors des migrations suivantes. Le partitionnement est de type <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Master_boot_record">MBR</a>, c’est-à-dire l’antique format MS-DOS.</p>
<h3>Configuration cible</h3>
<p>Je voulais remplacer ce disque devenu trop étriqué (ah, les films familiaux en DV…) par un 3 To vierge. Migrer d’un disque à l’autre, j’ai déjà fait (<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/09/02/536-changer-son-linux-d-un-disque-a-un-autre-ubuntu-804">et décrit dans ces pages</a> (déjà 3 ans ½ !!)), mais comme on le verra il y aura un gag au partitionnement.</p>
<p>Quitte à retailler les partoches, autant passer à <a href="http://doc.ubuntu-fr.org/lvm">LVM</a>, ce que je voulais faire depuis longtemps. LVM permet de ne plus s’embêter avec les partitions, leur taille, leur emplacement : on attribue les partitions existantes à un « groupe de volumes » et on retaille là-dedans de vraies partitions que l’on étend au fur et à mesure des besoins et de gigaoctets réattribués au groupe. Par la suite, je jouerai peut-être avec du RAID ou des snapshots, enfin on verra.</p>
<p>Le gain en souplesse à long terme ne me semblait pas au départ valoir la peine d’investir du temps, j’ai changé d’avis.</p>
<h3>Contraintes techniques</h3>
<p>Le monde du PC se traîne en permanence des contraintes et normes remontant au XXè siècle, et mon PC n’est pas de la dernière fraîcheur bien que parfaitement adapté à ce que j’en fait encore, donc le dilemme est le suivant :</p>
<ul>
<li>Partitionner en <strong>MBR</strong> (MS-DOS) ou en <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/GUID_Partition_Table">GPT</a></strong> (moderne) ? <br />Garder le BIOS en <strong>IDE</strong> ou passer en <strong><a href="http://www.tt-hardware.com/test/hardware/passer-en-ahci-vraiment-la-galere">AHCI</a></strong> ? <br />La modernité plaide pour du partitionnement GPT, qui supporte parfaitement les disques de plus de 2 To avec un BIOS en AHCI. Cependant le vieux XP qui traîne encore sur un autre disque <a href="http://www.tt-hardware.com/test/hardware/passer-en-ahci-vraiment-la-galere">ne supporterait pas facilement le passage du BIOS en AHCI</a>. De plus je ne sais pas trop comment ma vieille carte mère va réagir en bootant sur du GPT.<br />Bref, je préfère garder le mode IDE et MBR pour le moment, par conservatisme, et je n’ai pas creusé plus loin.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le problème du MBR est la <strong>limite des 2 To</strong>. En fait, cette limite est valable pour la <em>taille</em> d’une partition, ou pour son adresse de départ. On peut donc arriver à gérer presque 4 To en MBR en se débrouillant avec des partitions de moins de 2 To. Ce serait un problème si je voulais conserver la partition unique (je ne peux pas faire de partition de 3 To en MBR) ou encore si je voulais partitionner en mettant une grosse partition de, disons, 2,5 To pour <code>/home</code> en fin de disque.<br />Mais puisque je vais utiliser LVM, je me fiche du partitionnement physique réel, il me suffit de couper en au moins deux partitions de moins de 2 To. <br />Rappelons aussi que le MBR ne tolère pas plus de 4 partitions, dont une « étendue » qui en contient jusqu’à 32 autres.</li>
</ul>
<ul>
<li>Puis-je <strong>booter directement sur du LVM</strong> ? J’utilise cette horreur de <a href="http://doc.ubuntu-fr.org/grub-pc">Grub</a>, pas le choix (mais je suis bien content qu’il soit là). Ma racine <code>/</code> peut être dans le LVM, OK. Par contre, ce n’est pas clair pour <code>/boot</code> où résident le kernel et l’image disque de démarrage.<br />Par conservatisme et prudence, je créerai une partition <code>/boot</code> séparée, quitte à me compliquer un peu la vie : la mise en place d’une amorce est assez délicate comme ça pour ne pas pousser le soft dans ses retranchements.</li>
</ul>
<h3>Je laisse de côté</h3>
<p>Sont mis de côté ou laissés en exercice au lecteur :</p>
<ul>
<li>le <strong>disque de sauvegarde</strong> est un disque séparé, la copie se fait par le merveilleux <a href="http://blog.nicolargo.com/2011/02/sauvegarde-journalisee-de-votre-machine-avec-rsnapshot.html">rsnapshot</a>, Time machine du pauvre ; ce disque sera purement et simplement déconnecté le temps de la manip ;</li>
</ul>
<ul>
<li>un système XP parallèle, qui chez moi est sur un petit disque séparé lui aussi, et même pas connecté d’ailleurs (c’est dire que je boote souvent dessus…) ;</li>
</ul>
<ul>
<li>le maniement de l’outil de partitionnement (j’aime bien <code>parted</code> et son pendant graphique <code><a href="http://doc.ubuntu-fr.org/gparted">gparted</a></code>) ;</li>
</ul>
<ul>
<li>le détail de la copie des données vers le nouveau disque, ce qui suit étant adapté à <em>ma</em> configuration ;</li>
</ul>
<ul>
<li>le choix, le démarrage et le maniement du système intermédiaire qui sera utilisé à la création de l'amorçage (<a href="http://www.sysresccd.org/">SystemRescueCD</a> convient bien, n’importe quel LiveDVD d’Ubuntu ou Knoppix ira aussi je suppose).</li>
</ul>
<h3><em>Caveat lector / Warning / Achtung!</em></h3>
<p><strong>Il va sans dire que les sauvegardes doivent être à jour et de préférence sur un disque déconnecté du système !</strong> Et ce même si je vais tout faire pour ne pas casser le système d’origine sur son disque, histoire de pouvoir revenir dessus si la tentative échoue.</p>
<h3>Partitionnement</h3>
<p>Comme dit, le disque de 1,5 To était utilisé en une seule partition <code>/dev/sda1</code> de 1,5 To, partition de <em>swap</em> (inutilisée) mise à part.</p>
<blockquote><p><code>root@poulain:~# di<br />Filesystem Mount Size Used Avail %Used fs Type<br />/dev/sda1 / 1,3T 1,2T 0,1T 92% ext4 <br />… </code></p></blockquote>
<p>Le nouveau de 3 To est installé en second disque, au moins le temps de la migration. Pour le moment il correspond à <code>/dev/sdc</code>.</p>
<p>Pour contourner les problèmes de MBR sur gros disques décrits ci-dessus, je crée :</p>
<ul>
<li>une petite partition primaire de 2 Go pour le futur <code>/boot</code> (<code>/dev/sdc1</code>) ;</li>
<li>deux grosses partitions primaires de 600 Go (<code>/dev/sdc2</code> et <code>sdc3</code>) qui iront alimenter le groupe de volumes ;</li>
<li>une grosse partition « étendue» de 1,7 To contenant le reste du disque ;</li>
<li>au sein de cette dernière, je crée <code>/dev/sdc5</code> pour le <em>swap</em> (6 Go), même si j’utilise de moins en moins (<em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Swappiness" hreflang="en">swappiness</a></em> de 10 chez moi) — dans une partition logique ce n’est pas gênant (je pourrais même prendre un fichier mais j’ai mes habitudes).</li>
</ul>
<p>Vu que je ne sais pas trop ce que je ferai dans le futur, je préfère couper l’espace restant par « petite » tranche et ne pas tout prendre d’un coup :</p>
<ul>
<li><code>/dev/sdc6</code> à <code>sdc8</code> sont d’un quart de To chacune, là aussi pour le groupe de volumes ;</li>
<li>et je laisse le reste en jachère.</li>
</ul>
<blockquote><p><code>root@poulain:~# <strong>parted /dev/sdc</strong><br />GNU Parted 2.3<br />Utilisation de /dev/sdc<br />Bievenue </code><em>(sic)</em><code> sur GNU Parted! Tapez 'help' pour voir la liste des commandes.<br />(parted) print<br />Modèle: ATA Hitachi HDS72303 (scsi)<br />Disque <strong>/dev/sdc : 3001GB</strong><br />Taille des secteurs (logiques/physiques): 512B/512B<br />Table de partitions : <strong>msdos</strong><br /> <br />Numéro Début Fin Taille Type Système de fichiers Fanions <br />1 1049kB 2098MB 2097MB primary ext4 </code> (pour <code>/boot</code>)<br /><code>2 2098MB 631GB 629GB primary<br />3 631GB 1260GB 629GB primary<br />4 1260GB 3001GB 1740GB extended</code> (contient les suivantes)<br /><code>5 1260GB 1267GB 6291MB logical linux-swap(v1)<br />6 1267GB 1529GB 262GB logical<br />7 1529GB 1791GB 262GB logical<br />8 1791GB 2053GB 262GB logical</code></p></blockquote>
<p><strong>Ajout d’octobre 2013 après que je me sois fait piéger</strong> : dans ce qui précède, on n’a pas encore atteint la limite des 2 Go en-dessous desquels doit se trouver le début d’une nouvelle partition (y compris logique au sein d’une étendue) puisque je suis resté dans une table de partitions MS-DOS. Donc la partition 9 devra aller directement jusqu’au bout du disque, sous peine que la partie libre à la fin reste inaccessible !</p>
<h3>Déclaration à LVM des volumes physiques</h3>
<p>On déclare comme suit les partitions que LVM va pouvoir utiliser. La mention du disque (<code>sdc</code> ici) m’a au début inquiété, mais LVM sait reconnaître ses petits même quand le disque change de lettre, car il y écrit ses propres métadonnées.</p>
<blockquote><p><code><strong>pvcreate</strong> /dev/sdc2 /dev/sdc3 /dev/sdc6 /dev/sdc7 /dev/sdc8</code></p></blockquote>
<p><code>pvdisplay</code> permet de consulter l’existant.</p>
<h3>Création du <em>pool</em></h3>
<p>Je nomme <code>LVMPOOL</code> le groupe de volumes dans lequel je puiserais pour faire mes partitions, et je lui attribue les partitions initialisées ci-dessus :</p>
<blockquote><p><code><strong>vgcreate</strong> LVMPOOL /dev/sdc2 /dev/sdc3 /dev/sdc6 /dev/sdc7 /dev/sdc8</code></p></blockquote>
<h3>Création des partitions logiques</h3>
<p>Je nomme <code>RACINE</code>, <code>VAR</code>, <code>HOME</code> les trois partitions logiques taillées dans LVMPOOL. Ce sont ces partitions qui porteront mes données et que le système montera. Je leur attribue respectivement 40 Go (ça suffira pour <code>/</code>, <code>/usr</code>, <code>/root</code> et quelques autres), 10 Go (il ne faut pas que <code>/var</code>
gèle tout s’il explose), et 1,6 To à <code>HOME</code> :</p>
<blockquote><p><code><strong>lvcreate</strong> -L 40G -n RACINE LVMPOOL<br />lvcreate -L 10G -n VAR LVMPOOL<br />lvcreate -L 1600G -n HOME LVMPOOL</code></p></blockquote>
<p>En fait il reste de la place, je peux l’attribuer à <code>HOME</code> avec une commande du genre :</p>
<blockquote><p><code><strong>lvextend</strong> -L +254280M /dev/LVMPOOL/HOME</code></p></blockquote>
<p>Pour savoir s’il reste encore de la place, on demande à <code>vgdisplay</code> :</p>
<blockquote><p><code><strong>vgdisplay</strong></code><br />…<br /><code>vgdisplay Alloc PE / Size 485970 / 1,85 TiB<br />vgdisplay Free PE / Size 1525 / 5,96 GiB</code><br />...</p></blockquote>
<p>J’ai donc encore 5,96 GiB de libre sur 1,85 TiB :</p>
<blockquote><p><code><strong>lvextend</strong> -L +5G /dev/LVMPOOL/HOME<br />lvextend -L +980M /dev/LVMPOOL/HOME</code></p></blockquote>
<p>Les différentes partitions se retrouvent dans <code>/dev/LVMPOOL</code> même si les vrais noms sont <code>/dev/dm-0</code> à <code>dm-2</code> (que l’on n’utilisera pas) :</p>
<blockquote><p><code>root@poulain:~# ls -l /dev/LVMPOOL/<br />total 0<br />lrwxrwxrwx 1 root root 7 2012-05-07 10:50 HOME -> ../dm-2<br />lrwxrwxrwx 1 root root 7 2012-05-07 10:50 RACINE -> ../dm-1<br />lrwxrwxrwx 1 root root 7 2012-05-07 10:50 VAR -> ../dm-0</code></p></blockquote>
<h3>Où et quoi ?</h3>
<p>On peut se demander où se trouvent les données réellement puisqu’il s’agit de trois partitions virtuelles dans un espace qui regroupe cinq partitions réelles. Mais en fait ça n’a aucune importance !</p>
<p>Soit dit en passant, le dimensionnement des trois futures partitions pour <code>/home</code>, <code>/var</code> et de la racine est un peu pifométrique. Je pensais un temps faire aussi une partition pour <code>/usr</code> mais il faudrait aussi y mettre <code>/lib</code>, <code>/bin</code>, <code>/opt</code>… et ça devient pénible. Ou bien je scinderai le contenu de <code>/home</code> en fonction du contenu (films…) ou des utilisateurs. Si j’avais des partitions réelles, ce choix serait contraignant pour l’avenir ; mais avec LVM je peux retailler à volonté en puisant dans le groupe et en lui rendant les espaces excédentaires, et j’aviserai plus tard.</p>
<h3>Le système de fichier</h3>
<p>LVM ne fournit que des partitions et ne dispense pas de formater. Au passage : si on étend une partition logique, il faudra étendre aussi manuellement le système de fichiers (avec <code>resize2fs</code> par exemple).</p>
<p>Ici je choisis du <code>ext4</code> classique. La partition (réelle) <code>/dev/sdc1</code> (hors du groupe LVM) est le futur <code>/boot</code>. L’option <code>-m</code> règle la partie réservée à root dans le cas où la partition sature ; le défaut de 5% est du gaspillage vue la taille des disques actuels, le nouveau réglage est pifométrique.</p>
<blockquote><p><code>mkfs.ext4 -m 0 -L HOME /dev/LVMPOOL/HOME <br />mkfs.ext4 -m 2 -L RACINE /dev/LVMPOOL/RACINE<br />mkfs.ext4 -m 5 -L VAR /dev/LVMPOOL/VAR<br />mkfs.ext4 -m 0 -L BOOT /dev/sdc1</code></p></blockquote>
<p>Et ne pas oublier le <em>swap</em>, en le nommant, tant qu’on y est :</p>
<blockquote><p><code>mkswap -c -L SWAP6GHITACHI3T /dev/sda5</code></p></blockquote>
<h3>Déclarer dans <code>/etc/fstab</code></h3>
<p>Pour transférer les données dans le nouveau LVM, il va falloir les déclarer dans le système actuel dans <code>/etc/fstab</code>. Penser à faire une sauvegarde de ce fichier critique avant…</p>
<p>Je monte les quatre partitions du futur système dans des sous-répertoires de <code>/TESTLVM</code> (à créer), on pourrait faire ça plus proprement dans <code>/mnt</code> mais c’est du détail.</p>
<p>Le <code>noauto</code> permet de ne monter ces partitions que sur demande (ordre <code>mount</code> explicite). L’identifiant (<a href="http://doc.ubuntu-fr.org/uuid_et_label">UUID</a>) du futur <code>/boot</code> se trouve dans <code>/dev/disk/by-uuid</code>, j’aurais pu tout aussi bien mettre <code>/dev/sdc1</code> si j’étais sûr que l’ordre de mes disques ne change pas.</p>
<blockquote><p><code># future racine <br />/dev/LVMPOOL/RACINE <strong>/TESTLVM/RACINE</strong> ext4 noauto,relatime,errors=remount-ro 0 1<br /># futur boot<br />UUID=b962392a-2232-4cac-aae0-3f50fefde3c2 <strong>/TESTLVM/BOOT</strong> ext4 noauto,relatime,errors=remount-ro 0 1<br /># LVM<br />/dev/LVMPOOL/VAR <strong>/TESTLVM/VAR</strong> ext4 noauto,relatime,errors=remount-ro 0 0 <br />/dev/LVMPOOL/HOME <strong>/TESTLVM/HOME</strong> ext4 auto,relatime,errors=remount-ro 0 0</code></p></blockquote>
<p>Ce qui donne au final après montage :</p>
<blockquote><p><code>root@poulain:~# mount</code><br />…<br /><code>/dev/sda1 on / type ext4 (rw,errors=remount-ro,commit=0)<br />/dev/mapper/LVMPOOL-RACINE on /TESTLVM/RACINE type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro)<br />/dev/mapper/LVMPOOL-VAR on /TESTLVM/VAR type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro)<br />/dev/mapper/LVMPOOL-HOME on /TESTLVM/HOME type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro)<br />/dev/sdc1 on /TESTLVM/BOOT type ext4 (rw,relatime,errors=remount-ro)</code></p></blockquote>
<h3>Recopie des données</h3>
<p>Là arrive la partie la plus longue, et celle qui dépend le plus de la configuration précédente.</p>
<p>Chez moi tout était dans une seule partition, mais une installation plus propre aura par exemple une partition <code>/home</code> qu’on ne cherchera pas à migrer tout de suite. Ou bien, si le nombre de partitions d’origine est le même que celui de départ avec une taille identique, on pourra les copier brutalement avec <code>dd</code>. Bref, à voir au cas par cas. Je suis preneur de toute meilleure solution.</p>
<p>D’abord démonter tout ce qui n’est pas strictement nécessaire (clés, disques de sauvegardes…).</p>
<p>Puis créer sur le nouveau système les répertoires de base qui seront à monter plus tard :</p>
<blockquote><p><code>cd /TESTLVM/RACINE<br />mkdir var home sys proc dev boot cdrom run tmp</code></p></blockquote>
<p>Pour la recopie des données, je choisis <code>rsync</code>. Il y a peut-être moins bourrin ou plus rapide (un <code>tar</code> avec <em>pipe</em> ?). Mais <code>rsync</code> me permet de reprendre une copie partielle, ou de faire la copie en plusieurs fois, la source ayant changé entre temps (toute cette migration s’est déroulée sur plusieurs jours...).</p>
<p>On peut s’amuser préalablement à purger des logs ou <code>/tmp</code> ou <code>/var/tmp</code> ou des caches (<code>apt-get clean</code> par exemple) mais gagne-t-on au final beaucoup de temps ?</p>
<p>Si possible tout ce qui suit se fait en mode mono-utilisateur (<code>init 1</code>) mais j’ai préféré faire la première copie en mode classique car elle était longue, et relancer le script après le <code>init 1</code> pour reprendre les quelques différences.</p>
<p>Dans les ordres suivants, l’option <code>--one-file-system</code> permet de ne pas sortir du système de fichier principal d’origine (car <code>/proc</code>, <code>/dev</code>, <code>/sys</code>, <code>/run</code> sont des systèmes de fichiers virtuels que l’on ne veut surtout pas copier, et potentiellement il pourrait y avoir des liens vers d’autres disques non affectés par la migration).</p>
<p>La difficulté est d’exclure <code>/home</code> et <code>/var</code> de la copie vers <code>RACINE</code> sans exclure des répertoires potentiellement nommés <code>home</code> (il y en a…) ou <code>var</code> (ou <code>sys</code>…) dans un sous-sous-répertoire. Ce qui suit devrait fonctionner mais… à vérifier !</p>
<p>Le fichier <code>/etc/fstab</code> est à exclure (et donc <strong>à copier manuellement</strong> en plus de ce qui suit) à moins d’être sûr de tout copier en une fois : je le modifierai sur la cible, je ne veux pas que la relance de ce script de copie l’écrase !</p>
<blockquote><p><code>#!/bin/bash<br /># copie du contenu des partitions existantes vers lvm<br /># fstab est à gérer séparément a la main !<br />rsync -av -H --delete-during --one-file-system --exclude=/home --exclude=/var --exclude=/proc --exclude=/dev --exclude=/sys --exclude=/boot --exclude=fstab <strong>/</strong> <strong>/TESTLVM/RACINE</strong><br />rsync -av -H --delete-during <strong>/var/*</strong> <strong>/TESTLVM/VAR</strong><br />rsync -av -H --delete-during <strong>/boot/*</strong> <strong>/TESTLVM/BOOT</strong><br />rsync -av -H --delete-during <strong>/home/*</strong> <strong>/TESTLVM/HOME</strong></code></p></blockquote>
<h3>Modification du <code>/etc/fstab</code> de la cible</h3>
<p>Quand l’ordinateur redémarrera sur le nouveau système il aura une autre vision du système. Donc on modifie comme suit le <code>fstab</code> dans <code>/TESTLVM/RACINE/etc</code> (ne pas modifier celui du système d’origine !).</p>
<blockquote><p><code>#Ceci était dans /TESTLVM dans l’ancien système<br />/dev/LVMPOOL/RACINE <strong>/</strong> ext4 auto,relatime,errors=remount-ro 0 1<br />UUID=b962392a-2232-4cac-aae0-3f50fefde3c2 <strong>/boot</strong> ext4 auto,relatime,errors=remount-ro 0 1<br />/dev/LVMPOOL/VAR <strong>/var</strong> ext4 auto,relatime,errors=remount-ro 0 0<br />/dev/LVMPOOL/HOME <strong>/home</strong> ext4 auto,relatime,errors=remount-ro 0 0<br /> <br /># (optionnel) ancien système à monter en lecture seule pour consultation<br />UUID=bb92e08e-d94f-4dc6-bd3a-029df7e1ef7e <strong>/ANCIEN</strong> ext4 noauto,ro,errors=remount-ro 0 1<br /> <br /># swap (optionnel)<br />LABEL=SWAP6GHITACHI3T none swap pri=10,sw 0 0</code></p></blockquote>
<h3>Amorçage</h3>
<p>Une fois que l’on est sûr que l’on a dupliqué les données nécessaires au nouveau système, il faut le rendre amorçable. C’est toujours l’étape la plus longue et pénible à débugguer, qui nécessite parfois de nombreux reboots, dévoile toutes les incompatibilités, et sanctionne chaque erreur d’un message abscons.</p>
<p>Pour être certain de ne pas toucher à l’amorçage de l’ancien système, je débranche carrément le disque dur.</p>
<p>Je boote sur SystemRescueCD (n’importe quel Live CD fera l’affaire). Du point de vue de ce système, mon nouveau disque dur est à présent <code>/dev/sda</code>, et les partitions LVM sont toujours dans <code>/dev/LVMPOOL</code>.</p>
<p>On monte les partitions nécessaires :</p>
<blockquote><p><code>mkdir /mnt/nouveau<br />mount /dev/LVMPOOL/RACINE /mnt/nouveau <br />mount /dev/LVMPOOL/HOME /mnt/nouveau/home <br />mount /dev/LVMPOOL/VAR /mnt/nouveau/var<br />mount /dev/sda1 /mnt/nouveau/boot</code></p></blockquote>
<p>La création de l’amorçage doit se faire du point de vue du système cible, donc il faudra y entrer par un <code><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chroot">chroot</a></code>. Il y a quelques incantations préalables à cause des pseudo-systèmes de fichier qui doivent être accessibles :</p>
<blockquote><p><code>mount -t proc none /mnt/nouveau/proc<br />mount -o bind /sys /mnt/nouveau/sys<br />mount -o bind /dev/mnt/nouveau/dev </code></p></blockquote>
<p>Et c’est parti :</p>
<blockquote><p><code><strong>chroot</strong> /mnt/nouveau /bin/bash<br /><strong>grub-install</strong> /dev/sda<br /><strong>update-grub</strong></code></p></blockquote>
<p>La dernière commande liste les noyaux trouvés par grub dans <code>/boot</code> et les ajoute à l’amorçage.</p>
<p>Vérifier dans <code>/boot/menu/grub.cfg</code> (c’était <code>menu.lst</code> autrefois…), généré par l’ordre précédent, que les systèmes indiqués sont bons (en fouillant on y trouvera l’UUID de <code>/boot</code> et la mention de <code>LVMPOOL-RACINE</code>).</p>
<p>Normalement, un reboot sur le disque dur doit mener à l’affichage de grub et permettre d’amorcer le nouveau système.</p>
<p>Si on s’est trompé dans le <code>fstab</code> la sanction est immédiate, avec des messages plus ou moins clairs. Il faudra rebooter depuis SystemRescueCD.</p>
<h3>Fin d’installation</h3>
<p>À ce stade le nouveau système est utilisable.</p>
<p>On peut raccorder à nouveau l’ancien disque (je le monte ci-dessus dans <code>/ANCIEN</code>), au moins le temps de confirmer que tout fonctionne. Pour être certain de booter sur le nouveau et plus sur l’ancien système, changer l’ordre de démarrage dans le BIOS. Vérifier que l’on a bien rebooté sur le nouveau système en consultant le résultat de <code>mount</code>.</p>
<p>Si ce n’est déjà fait, activer le <em>swap</em>. Copier ou monter les éventuelles données de l’ancien système que l’on avait laissées de côté.</p>
<p>Tester les applications les plus importantes pour vérifier qu’il n’y a pas eu un hoquet quelque part.</p>
<p>Vérifier avec <code>bonnie++</code> que le nouveau disque dur est plus rapide, et apprécier le gain de rapidité (probablement plus subjectif qu’autre chose).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Passer-mon-Ubuntu-a-LVM#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/689Agonie d’un disque dur : debriefingurn:md5:ee1b44b2b6450fbc15f814f4d4a324902010-08-30T00:00:00+02:002015-08-20T09:35:08+02:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismecatastrophecouragedommagedysfonctionnementexpertiseinformatiqueLinuxlogiciel libremémoiresauvegardesténacitéUnixémerveillement <p><em>Ce qui suit a été rédigé à l’été 2010. Je le note surtout pour moi</em><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup><em> des fois que le problème ressurgisee. Ce qui est bien avec Unix, c’est que les méthodes et outils changent beaucoup moins souvent que sur Mac ou Windows.</em></p>
<p>Évidemment, j’avais tout sauf le temps de m’occuper de ça : le disque dur de mon petit serveur dans la cave a lâché.</p>
<p>J’avais déjà eu le symptôme autrefois sur une autre machine : échec d’identification en me connectant par <code><a href="http://formation-debian.via.ecp.fr/ssh.html">ssh</a></code> (j’ai oublié l’erreur exacte) : le disque dur ne répondant plus, le système perdait les pédales dès qu’il tentait d’accéder au moindre fichier. Mais par derrière il continuait vaillamment à tourner. (Je ne sais pas si un Windows aurait tenu aussi longtemps avec un disque mort, je n’ai jamais vu le cas. D’un autre côté, un système sans disque ne sert plus à grand chose.)</p>
<p>Au reboot, pas de système (erreur 25 de <code><a href="http://doc.ubuntu-fr.org/grub">grub</a></code>).</p>
<p>Je démonte le disque et le connecte à l’autre PC par un <a href="http://www.pearl.fr/composants/disques-durs/docking-station/adaptateur-ide-usb-2_0-pour-disques-durs-2_5-et-3_5_PE1443.html">connecteur IDE/USB bien pratique</a><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup> : sur les six partitions, une (celle de <em>boot</em>) est illisible (<em>bad superblock</em> et autres joyeusetés), la principale (les données) est à peu près accessible. Le disque fonctionne encore... sur trois pattes : il se réinitialise avec un bruit (genre « clonc ! » ) trop souvent pour que je puisse sauvegarder en bloc la grosse partition. Mais bon, je sauve quand même sans difficulté les quelques fichiers vraiment importants comme les derniers mails arrivés.</p>
<p>Quant à tenter de réparer la partition principale… Ce serait quand même bien vu tout le temps investi à configurer le système.</p>
<p>Le sauveur : <code><a href="http://doc.ubuntu-fr.org/ddrescue">ddrescue</a></code>, du projet GNU (me faire penser à leur filer une obole). Cette merveille est capable de réessayer autant de fois qu’il le faut dans les secteurs délicats pour tenter de sauver le maximum de données. Évidemment, il faut un minimum de coopération du disque en fin de vie...</p>
<p>Après trois jours (!) d’acharnement, <code>ddrescue</code> a réussi à me récupérer la quasi-intégralité de la partition système (la plus corrompue), copiée dans un simple fichier. Impossible évidemment de monter ce fichier comme une partition<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup>, vu qu’il est aussi corrompu que la partition d’origine, même s’il ne fait plus « clonc », lui. Allais-je le récupérer ?</p>
<p><code>file <em>nom_du_fichier_image</em></code> a pu me confirmer qu’il reconnaissait bien un système de fichiers ext3 dans le fichier. Donc la partition n’était pas réduite à du bruit blanc. Ensuite :</p>
<p><code>mkfs.ext3 -n <em>nom_du_fichier_image</em></code> permet un diagnostic et parfois de récupérer les adresses des adresses du <a href="http://www.cepcasa.info/blog/?p=158">superbloc</a> endommagé : chez moi ça a échoué.</p>
<p><code>e2fsck -p</code> est l’ordre de réparation standard. Il m’a répondu en gros qu’il refusait de prendre la responsabilité de réparer ce qu’il voyait comme horreurs dans ce système de fichier-là. Avec <code>-y</code> je lui dis de faire ce qu'il peut, je ne sais rien de plus que lui, et advienne que pourra (évidemment, en travaillant sur une copie de travail de la partition copiée<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup>).</p>
<p>Au final, <code>e2fsck</code> m’a rendu une partition ext2 (oui, il me l’a dit après avoir liquidé le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ext3">journal</a>), qui était montable. Hélas, plus rien de reconnaissable dans la structure, TOUT était passé dans <code><a href="http://dictionnaire.phpmyvisites.net/definition-Lost+found--11141.htm">lost+found</a></code> avec des noms cryptiques. MAIS sous les apparences du chaos restait l’ordre, un peu comme après un déménagement tout est sens dessus-dessous, mais bien rangé dans des cartons quand même<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup> : dans un répertoire au doux nom de <code>#567599</code> je retrouvais des sous-répertoires log, backup… Je venais de retrouver <code>/var</code> !</p>
<p>Ce n’était pas le plus capital, j’ai surtout pu sauver de la même manière <code>/etc</code> (ce qui m’a évité de reconfigurer plein de choses à la main), <code>/home</code> (récupérant ainsi l’utile en plus de l’indispensable et plein de choses sans-doute-inutiles-mais-encore-à-trier-depuis-une-décennie).</p>
<p>Au final : aucune donnée de perdue. Merci <code>ddrescue</code>.</p>
<p><strong>PS</strong> : Dans le futur, voir si <code><a href="http://www.sysresccd.org/Page_Principale">SystemRescueCd</a></code> pourrait être utile…</p>
<p><strong>PS bis</strong> : Depuis, les parties importantes de cette machine sont mirroirées par <code><a href="http://rsnapshot.org/" hreflang="en">rsnaphot</a></code> (le <a href="http://www.debutersurmac.com/tutoriels/timemachine.html">Time Machine</a> du pauvre non limité au Mac) vers l’autre machine, j’y gagne la sauvegarde des versions antérieures.</p>
<p><strong>PS ter</strong> : La mise aux normes matérielles récentes de mon infrastructure est dans les tuyaux, mais avant que j’ai un gros serveur plein de machines virtuelles et 10 To en NAS en RAID5, il va passer du temps. Nous parlions ici d’une machine dont le processeur ne date pas de ce siècle.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>Parce que vue l'affluence de ce blog...</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] <em>Pub gratuite pour le vendeur de camelote parfois bien pratique.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] <em>Tiens, ça aussi je sais pas si Windows sait faire facilement.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] <em>Oui, il faut moults gigaoctets libres sur un autre disque.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] <em>Version idéalisée pour l’exemple. Tout le monde sait que les objets migrent de carton en carton au fil du temps, dans une forme macroscopique de l’effet tunnel quantique, et parfois passent dans un monde parallèle.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Agonie-d-un-disque-dur#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/629Synchro de la clé USB de madame vers le Macurn:md5:92ab45de0652d40c259f798f4265018c2010-05-15T00:00:00+02:002015-06-25T12:43:44+02:00ChristopheInformatique pratiqueadministrationAppledéveloppementenseignementlogiciel libresauvegardesUnix<p>Script et technique pour une copie automatique de la clé de travail de Madame dans un dossier de sauvegarde sur le Mac.</p> <h2>Problème</h2>
<p>Ma chère moitié étant prof’ de lycée, je suis directement impacté en tant qu’informaticien.</p>
<ul>
<li>Je dois lui choisir, configurer et payer son outil de travail à la maison (ordinateur, scanner, et tout ce qui va avec) (et oui j’en aurai acheté une partie, pas tout, et oui, les frais réels en récupèrent une petite partie dans les impôts, à condition de faire assez de kilomètres pour que les frais réels soient déjà envisageables).</li>
<li>Je me tape donc le support informatique, les coups de gueule contre Word, alors qu’à titre professionnel il y a normalement des gens payés pour ça, et pas à 23 h quand je bouquine ou pianote dans une autre pièce.</li>
<li>Elle bosse aussi au lycée et doit y utiliser les documents créés à la maison.</li>
</ul>
<p>C’est le troisième point que je cherche à régler élégamment.</p>
<ul>
<li>L’option accès par webdav au site de la maison a été rejetée : trop <em>geek</em>, trop de problèmes potentiels (accès, sécurité…).</li>
<li>Reste le plus simple et évident (mais y être arrivé tout de suite n’aurait pas été assez <em>geek</em>) : la <strong>clé USB</strong> qui contient tout ce dont elle a besoin. Une clé de 8 Go est à présent peu chère et a une contenance largement assez grande pour l’intégralité de son répertoire <code>Documents</code>.</li>
</ul>
<p>Clé achetée. Problème réglé… au premier niveau.</p>
<h2>Sauvegarde</h2>
<p>Une clé c’est pas fiable, ça se perd, ça se grille. Ajoutons que comme toute allergique à l’informatique non directement utilitaire, ma chère moitié ne pensera à sa sauvegarde qu’environ une fois par mois, en général au moment où elle n’aura ni le temps ni la possibilité de la faire.</p>
<p>Bref : <strong>comment forcer la sauvegarde automatique quand la clé USB est montée sur le Mac ?</strong></p>
<p><a href="http://www.osxfacile.com/timemachine.html">Time Machine</a> est hors concours car le disque dur dédié est, lui, allumé irrégulièrement (à cause du bruit et du courant consommé ; il ne sert en fait qu’à sauvegarder le système, il n’y a pas de document critique sur le Mac).</p>
<p>Google renvoie à des outils purement Mac qui fonctionnent peut-être bien, souvent payants (ah, la culture Mac !), mais que je ne vais même pas tester vu que tout ce que je veux c’est pouvoir déclencher un bête <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rsync">rsync</a>, mon outil préféré (dans le futur, peut-être même <a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/">rsnapshot</a> que j’utilise avec bonheur sur ma Ubuntu). Oui, à la ligne de commande, c’est pas Mac, mais j’en ai acquis un en partie parce que c’était un Unix, justement.</p>
<p>Le Mac utilise <strong><a href="http://developer.apple.com/macosx/launchd.html" hreflang="en">launchd</a></strong>, qui a l’inconvénient de vouloir des fichiers de config en XML, ce qui est assez casse-c… à taper. Heureusement pour une feignasse sans temps comme moi, il y a <a href="http://sourceforge.net/projects/lingon/files/" hreflang="en">Lingon</a>, outil libre et gratuit, merci à l’auteur. (D’ailleurs l’auteur a arrêté de maintenir, faut espérer qu’Apple fournira un éditeur dans le futur.)</p>
<h2>En pratique</h2>
<ul>
<li>À vérifier : que <code>rsync</code> soit présent sur le système de base. Sinon il est compris par exemple dans <a href="http://www.macports.org/" hreflang="en">MacPorts</a> qui permet d’utiliser sur Mac la plupart des outils en ligne de commande connus sur Linux.</li>
</ul>
<ul>
<li>Dans Lingon, configurer un nouveau <em>User Agent</em>. Le nom suit la convention <code>tld</code>.<code>monnomdedomaine</code>.<code>cequejeveux</code>. Le fichier <code>.plist</code> que créera Lingon se retrouvera dans <code>/Library/LaunchAgents/</code> et peut au besoin y être modifié avec n’importe quel éditeur.<br />NB : Ne pas mettre d’accent dans le nom ; comme tant de systèmes américains, c’est pas prévu pour (<em>no comment</em>).</li>
</ul>
<p><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/info/Lingon.png" alt="Lingon.png" style="display:block; margin:0 auto;" title="Lingon.png" /></p>
<ul>
<li>La ligne de commande pointe ici vers un script que j’ai écrit, ce peut être n’importe quoi n’importe où (si les droits le permettent). À titre expérimental, j’avais un temps sélectionné l’application <em>Chess</em>, j’avais donc un échiquier qui apparaissait à chaque insertion de clé !</li>
</ul>
<ul>
<li>Le script en question doit être autorisé pour les personnes qui vont bien. Un très laxiste <code>chmod ugo+rx <em>nom_du_script</em></code> convient pour ce que je veux faire. Il faudrait verrouiller sur un utilisateur ou un groupe pour être plus propre.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il n’y a (au moins avec Lingon) pas de moyen d’associer un « volume » (une clé, une partition de disque, un lecteur réseau…) au script, donc <em>Run it every time a volume is mounted</em>, et le script devra se débrouiller avec ça.</li>
</ul>
<ul>
<li>C’est une sauvegarde rapide, je la déclenche aussi toutes les heures.</li>
</ul>
<ul>
<li>À la sauvegarde, Lingon dit qu’il faut carrément redémarrer. J’ai bêtement obéi, ce qui n’est pas très pratique. En utilisant <code>launchctl</code> en ligne de commande, il y a peut-être moyen d’éviter ça.</li>
</ul>
<ul>
<li>L’exécution se voit sans problème dans la <em><a href="http://guides.macrumors.com/Console" hreflang="en">Console</a></em>.</li>
</ul>
<ul>
<li>Piège : tel que défini ici, le script sera exécuté <ins>par chaque utilisateur logué</ins>. Pour un seul utilisateur, l’option <em>My Agents</em> de Lingon aurait pu convenir mais je voulais quelque chose qui puisse servir à plus que la seule clef de mon utilisatrice préférée. Dans le script il faut donc tester qui est le <code>$USER</code>. C‘est également important pour les droits (le fichier <code>.log</code> écrit dans <code>/tmp</code> appartient, lui, à son créateur, j’en crée donc un par utilisateur, sachant que sa place serait plus dans <code>/var/log</code>).</li>
</ul>
<ul>
<li>La variable <code>$EXCL</code> contient les fichiers à ne pas sauvegarder sur le Mac. Elle dépend de chaque clé utilisée.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le script suivant tient compte de plusieurs clés sous deux utilisateurs. En <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bourne-Again_shell">bash</a> je code de manière très naïve, sans subtilité esotérique, et pas par pas, le débogage y est plus laborieux que dans d’autres langages. Et quand ça marche, je ne cherche pas à optimiser et à paramétrer à donf’ comme si ça devait être réutilisé par d’autres (par exemple avec un fichier de config qui indiquerait quoi sauvegarder et où…). <br />Comme modifications, je pense à un répertoire de sauvegarde commun, un <code>rsnapshot</code> ou carrément la copie sur une autre machine par le réseau.</li>
</ul>
<pre>
#!/bin/bash
#Balaye les volumes montés
for VOL in `find /Volumes/ -type d -maxdepth 1` ; do
echo "Volume $VOL"
SHORTVOL=`basename "$VOL"`
BACKUP=no
CIBLE=""
EXCL=""
# Sauvegarde de certains volumes bien précis
# en fonction de l utilisateur connecté
# premier utilisateur
if [ $USER = "toto" ] ; then
if [ $SHORTVOL = "CLE_TOTO" -o $SHORTVOL = "TOTO_1GO" ] ; then
BACKUP=yes
CIBLE="/Users/toto/Sauvegardes/$SHORTVOL"
fi
# deuxième utilisateur
elif [ $USER = "titi" ] ;then
if [ $SHORTVOL = "BOULOT" -o $SHORTVOL = "PALM_1GO" ] ; then
BACKUP=yes
CIBLE="/Users/titi/SAUVEGARDES/$SHORTVOL"
EXCL="--exclude *.mp3"
fi
# autre utilisateur
else
echo "Rien pour $USER"
exit 0
fi
# si backup, sauvegarder le volume
if [ $BACKUP = "yes" ] ; then
mkdir "$CIBLE" 2>/dev/null
LOG2="/tmp/$SHORTVOL.$USER.rsync.log"
echo "rsync de $SHORTVOL vers $CIBLE"
echo "rsync de $SHORTVOL vers $CIBLE" > $LOG2
rsync -av --delete-after $EXCL "$VOL"/ "$CIBLE"/ >> $LOG2
echo "Fini"
else
echo " Pas de sauvegarde "
fi
done
exit 0
</pre>
<p><strong>PS</strong> : Ce billet, je le sais, sera lu à la fois par des <del>maniaques</del> promoteurs de la ligne de commande qui ont du mal à voir l’intérêt d’un terminal graphique pour l’administration et par des maqueux <del>fondamentalistes</del> émérites que <em>Terminal</em> effraie ; de plus il mélange les genres en mixant environnement graphique et scripts. Je m’attends donc au pire dans les commentaires (toujours mieux que l’indifférence).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Synchro-de-la-cle-USB-de-madame-vers-le-Mac#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/609Migration à Kubuntu 9.04urn:md5:7d0b06cb05182e79ba811fa88071891b2009-05-15T22:58:00+02:002010-10-17T21:02:32+02:00ChristopheInformatique pratiquebugDebianinformatiqueLinuxpérimé<p>Ma 8.04 commençait à montrer quelques signes bizarres (latences dans Konqueror), et j’avais envie de me libérer de pas mal de scories accumulées au fil du temps. J’ai donc choisi l’option installation de zéro de la 9.04 + recopie des données et du paramétrage.</p> <p>Bilan rapide<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Migration-%C3%A0-Kubuntu-9.04#pnote-556-1" id="rev-pnote-556-1">1</a>]</sup> :</p>
<ul>
<li>Installation sans problème et rapide. De ce côté-là, Linux enfonce Windows puisqu’en plus les applications les plus courantes sont déjà installées (et les autres accessibles en cinq secondes).</li>
</ul>
<ul>
<li>Globalement, cette version est nettement plus rapide à démarrer et s’arrêter que la 8.04 (et pas seulement parce que j’ai perdu des services inutiles au démarrage).</li>
</ul>
<ul>
<li>À propos de KDE4.2 : même si j’étais globalement satisfait de mon ancien 3.5, le nouveau est léché, et ne semble pas si mal fini<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Migration-%C3%A0-Kubuntu-9.04#pnote-556-2" id="rev-pnote-556-2">2</a>]</sup>, intéressant. Serai-je plus productif au final avec cette interface à base de plasmoïdes ? Pas sûr.</li>
</ul>
<ul>
<li>Par contre les effets de bureau fonctionnent bien. J’ai ENFIN l’équivalent d’<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Exposé_(Mac_OS_X)">Exposé</a> sous Linux, après trop d’années d’attente. Je le paye de quelques bugs d’affichage mineurs mais bon, rien de grave.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il faut reconnaître que je suis globalement déçu par la stabilité des applications KDE. À un moment j’ai presque eu envie de partir sous Gnome (dont le bureau se lance à une vitesse effrayante, mais on va tester mieux sur le netbook). Une fois résolu le problème de transition décrit ci-dessous, ça allait nettement mieux mais même Windows semble plus stable.</li>
</ul>
<ul>
<li>Pour la transition, il est critique de ne PAS chercher à récupérer son profil KDE3. Ce fut la cause de nombre d'aberrations. Autant se créer un profil basique et fouiller dans <code>.kde</code> pour regarder fichier de configuration par fichier de configuration si on tient aux données qui sont dedans (carnet d'adresse, mails, configuration de kmail, filtres de classement...)</li>
</ul>
<ul>
<li>kpilot ne semble plus fonctionner pour mon antique Palm, mais c’était déjà très aléatoire en 8.04.</li>
</ul>
<ul>
<li>La mise en veille ne semble hélas pas mieux marcher (j'ai peu essayé et pas creusé).</li>
</ul>
<ul>
<li>Ça a été le clou : les sauvegardes de <a href="http://www.wesnoth.org/" hreflang="en">Wesnoth</a> ne sont pas compatibles entre l’ancienne 1.4 et la nouvelle 1.6 ! Petit Rémi aurait été fort déçu de ne pas terminer la campagne en cours.<br />Bon, je m’en suis tiré en installant explicitement la 1.4 puisque les dépôts de la 8.04 sont utilisables.</li>
</ul>
<p>Bref, une mise à jour dispensable si la 8.04 convient encore ; je n’ai pas vu de fonctionnalité majeure qui vaille le coup de la migration. Et KDE4 a besoin de mûrir un peu.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Migration-%C3%A0-Kubuntu-9.04#rev-pnote-556-1" id="pnote-556-1">1</a>] <em>Parce que si j’attends de peaufiner, ce billet aura vite atteint sa date de péremption, nettement plus rapprochée que pour la masse de billets au stade brouillon qui moisissent depuis des mois sinon des années.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Migration-%C3%A0-Kubuntu-9.04#rev-pnote-556-2" id="pnote-556-2">2</a>] <em>La 4.0 était une erreur paraît-il.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Migration-%C3%A0-Kubuntu-9.04#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/556Un nouveau clavier Macurn:md5:dd8d85fc919d1449d8214242810509082009-02-08T12:26:00+01:002011-06-03T07:39:10+02:00ChristopheInformatique pratiqueapparenceAppledysfonctionnementergonomieinformatiqueMacperfectionnismeécologieémerveillement<p>J’ai acheté le clavier d’Apple. Bien mais des détails font tache.</p> <p>Mon Powerbook G4, 4 ans et demi d’âge, n’affiche plus depuis quelques jours plus qu’un écran noir. J’aurais espéré une durée de vie plus longue, surtout pour une machine de ce tarif, mais bon...</p>
<p>Le reste fonctionne bien, et la machine va donc être ravalée à la fonctionnalité d’une vulgaire machine de bureau (avec batterie de secours). J’ai sacrifié l’écran du PC et dû acheter un nouveau clavier Apple (un filaire).</p>
<p><strong>Pas mal ce clavier :</strong></p>
<p>- Très agréable au toucher.</p>
<p>- Très joli avec son look alu et ses touches blanches.</p>
<p>- Très fin, presque trop, on a quasiment l’impression de taper sur le bureau même.</p>
<p>- Il ne prend pas plus de place qu’il n’y en a besoin pour mettre les touches, ça change des claviers PC d’un demi-mètre carré.</p>
<p>- Typiquement Apple dans son soin du détail et de l’apparence. Ça commence avec la boîte, sobre et soyeuse, le débalage... C’est presque trop pour un bête clavier.</p>
<p>- Il y a des touches de fonctions toutes prêtes pour Exposé, Dashboard...</p>
<p><strong>Mais : </strong></p>
<p>- Il est cher. Apple ne fait pas dans le bas de gamme, ni dans le moyen de gamme d’ailleurs, donc il faudra cracher. J’espère tout de même qu’il durera plus longtemps que le Powerbook et la machine qui le remplacera<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/07/Un-nouveau-clavier-Mac#pnote-533-1" id="rev-pnote-533-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>- Les deux ports USB (latéraux) sont incapables de fournir l’énergie pour autre chose qu’une souris (une clé USB ne fonctionne pas !). J’ai du mal à le comprendre même s’il y a un hub entre le Powerbook et le clavier. Les prises sont assez dures, et ne peuvent physiquement accepter quoi que ce soit de plus épais qu’une prise, par exemple pour la souris ou une rallonge.</p>
<p>- À propos de rallonge : celle livrée ne peut servir que pour le clavier, et ne peut recyclée comme une rallonge USB normale ! (Il y a une encoche spéciale qui interdit de glisser une prise classique. Pourquoi ?)</p>
<p>- L’emballage est luxueux, mais que de bouts de plastique de protection en trop ! Écologiquement scandaleux.</p>
<p>- La touche de blocage des majuscules réagit quand elle veut.</p>
<p>- Je suis un peu inquiet sur la pérennité des touches immaculées au fil du temps...</p>
<p><img src="http://km.support.apple.com/library/APPLE/APPLECARE_ALLGEOS/HT2378/306169_1.jpg" alt="" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p><strong>Mise à jour de 2011</strong> : Et bien ce clavier fonctionne encore très bien, il a remplacé celui par livré avec le nouvel iMac qui était trop petit et ans fil, et les touches sont encore blanches deux ans après.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/07/Un-nouveau-clavier-Mac#rev-pnote-533-1" id="pnote-533-1">1</a>] <em>Un Mac Mini probablement, le jour où Apple le mettra à jour.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/07/Un-nouveau-clavier-Mac#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/533Comment détruire des fichiers sous Mac OS X (bug !)urn:md5:0a0061af44aeee68123584be8c2eedde2009-01-04T00:00:00+01:002009-04-13T10:37:43+02:00ChristopheInformatique pratiqueabominationadministrationbugdommagedysfonctionnementhainehowtoincohérenceinformatiqueMacOSprise de têtesauvegardessécurité<p>J’ai trouvé un bug (cri­ti­que car il impli­que des per­tes de don­nées !) sur Mac OS !</p> <p>Com­ment per­dre ses fichiers sur un Mac :</p>
<p>Je déplace des fichiers d’un dis­que (avec glis­ser-dépla­cer, avec <code>Command</code> enfoncé) vers un dos­sier <em>ver­rouillé</em> (clic droit sur le dos­sier, cli­quer sur <em>Ver­rouiller</em>) d’un autre dis­que. Il me demande mon mot de passe. Puis se plaint que je n’ai pas les auto­ri­sa­tions sur ce dos­sier. Soit.</p>
<p>Sauf que le fichier d’ori­gine a dis­paru. Effacé de la source mais copié appa­rem­ment nulle part.</p>
<p>Je n’ai pas réussi à repro­duire en opé­rant sur le même dis­que (mes­sage d’aver­tis­se­ment, authen­ti­fi­ca­tion inu­tile, pas de des­truc­tion des fichiers). J’ai pu repro­duire l’opé­ra­tion avec les mêmes dos­siers cible et source. En ten­tant de repro­duire avec de nou­veaux réper­toi­res et fichiers (tou­jours avec les mêmes dis­ques), j’ai juste une fenê­tre <em>Copie</em> qui reste déses­pé­ré­ment à zéro. Après flin­gage du Fin­der, « éjec­tion » des dis­ques, et recon­nexion, le pro­blème ini­tial se repro­duit à nou­veau.</p>
<p>Après ten­ta­tive de « répa­rer » le dis­que externe (une incan­ta­tion appa­rem­ment cou­rante sous OS X) (et pas les droits seu­le­ment, l’<em>Uti­li­taire de dis­ques</em> grise le bou­ton ?), le bug de la copie blo­quée se repro­duit.</p>
<p>Le volume cible est un dis­que externe Fire­wire, et sert aussi à <a href="http://www.osxfacile.com/timemachine.html" hreflang="fr">Time Machine</a> (évi­dem­ment, je tra­vaille en dehors de sa hié­rar­chie), y a-t-il un lien ? Évi­dem­ment, c’est du HFS+ et du Leo­pard à jour.</p>
<p>Mur­phy oblige, le réper­toire perdu était celui qui ser­vait à des sau­ve­gar­des et n’était donc PAS pro­tégé par Time Machine. Pas de perte sérieuse mais ce bug digne de Win­dows me flan­que les jetons ! À qui puis-je me plain­dre ?</p>
<p><strong>Mise à jour</strong> : Sur sug­ges­tion de Steph, j’ai ouvert un bug chez Apple. Après plu­sieurs semai­nes j’ai une réponse :</p>
<blockquote><p><em>This is a fol­low up to Bug ID# 6472094. Af­ter fur­ther inves­ti­ga­tion it has been deter­mi­ned that this is a known issue, which is cur­rently being inves­ti­ga­ted by engi­nee­ring. This issue has been filed in our bug data­base under the ori­gi­nal Bug ID# 6542466. </em></p></blockquote>
<p>Impos­si­ble de con­naî­tre le sta­tut de ce bug 6542466. Rom­pez !</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/01/03/Bug-majeur-sous-OSX#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/510Safari 3.2. KOurn:md5:d68fb47aa9f06aff51c74d2abb00a59b2008-11-25T16:46:00+01:002011-06-02T10:59:13+02:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismebugdommagedysfonctionnementinformatiqueMacOSpériméréseausabotage<p>Problème dans Safari à cause d’un bloqueur de pub externe pas à jour : qui connaît un autre bon filtreur ?</p> <p>Tout à l’heure j’ai mis à jour mon Mac : iTunes, Safari, etc.</p>
<p>Reboot. <a href="http://www.apple.com/fr/safari/">Safari</a> ne fonctionne plus.</p>
<p>La réouverture de toutes les fenêtres de la dernière session mène à un plantage immédiat après deux fenêtres et dix secondes de réflexion de l’application. Totalement reproductible. Un simple <code>Cmd-T</code> sur la page de Google affiche un onglet puis la boîte de dialogue rapportant le <em>sepuku</em> du navigateur.</p>
<p>Purge du cache, réinitialisation des préférences (proposition spontanée de MacOS après le Xè crash), suppression du <code>com.apple.Safari.plist</code> dans <code>~ /Library/Preferences</code> (de tête) : pas d’amélioration.</p>
<p>Vu que la bouse plantait aussi sous le compte de ma chère moitié qui préfère Firefox, le problème était au niveau système. Finalement la cause était le bloqueur de pubs <a href="http://www.culater.net/software/PithHelmet/PithHelmet.php" hreflang="en">PithHelmet</a>. Le désactiver dans le menu était inutile, il a fallu virer manuellement le plugin dans <code>/Library/Application Support/Plugins/</code> (une opération que j’ai dû faire en ligne de commande, le Mac m’interdisait d’effacer le fichier — à quoi ça sert que je sois administrateur alors ?).</p>
<p>Safari refonctionne, mais le bloqueur de pubs est une fonction vitale. (Même si à la maison je surfe sur des sites moins saturés de pubs que les sites de niouzes informatiques professionnelles au boulot qui ne sont plus supportables sans Adblock, il est hors de question de laisser à nouveau polluer mon écran.)</p>
<p>Si Pithhelmet n’est pas <em>fissa</em> mis à jour, ça vaudra le coup de voir la concurrence. Quelqu’un a testé SafariBlock ou Safari Adblock ?</p>
<p><strong>NB</strong> : La réponse « Passe à Firefox » est hors sujet. J’apprécie beaucoup ce dernier mais je donne par défaut l’avantage au navigateur intégré au système : Safari sous MacOS, Konqueror sous KDE, <del> IE sous Win </del>- (non, je blague, au bureau je me suis installé Firefox, même si chez les clients c’est souvent IE6 obligatoire — aaarrrrggg !!!!).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/11/25/Safari-32-KO#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/495Super cow powersurn:md5:9f84d7b703020bd699e713f621e190652008-09-06T12:22:00+00:002008-11-23T21:14:21+00:00ChristopheInformatique pratiqueDebianhumourinformatiqueLinuxlogiciel libreUbuntu<p><code>apt-get moo</code> (pour <em>geeks</em> debianistes)</p> <p>(<em>Caveat</em> : <code>mode geek = on</code>)</p>
<p>Hasard :</p>
<blockquote><p><code>aptitude -h </code><br /> <br /> <em>(...blabla...)</em><br /> <br /><code> Cet aptitude n'a pas de « Super Cow Powers ».</code></p></blockquote>
<p>Késako ?</p>
<p>...Google google google...Wikipédia !</p>
<blockquote><p><code>apt-get moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude -v moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude -vv moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude -vvv moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude -vvvv moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude -vvvvv moo</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>aptitude -vvvvvv moo</code></p></blockquote>
<p>Mouais. On en découvre tous les jours un peu plus sur Linux.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/09/06/537-super-cow-powers#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/345Changer son Linux d'un disque à un autre (Ubuntu 8.04)urn:md5:a7ff158f50f83dda4cc2e8de0ad99ac62008-09-02T20:19:00+00:002011-06-01T13:52:12+00:00ChristopheInformatique pratiquehowtoinformatiqueLinuxlogiciel libreprise de têteUbuntu<p>Ceci est un recueils de notes pour le jour où j’aurai à refaire un changement de disque système ; autant les publier. Non-linuxiens, passez votre chemin. Public visé : les plus-tout-à-fait-débutants pour qui « <code>dd</code> et <code>resize</code> » est une consigne un peu légère.</p> <p><strong><em>Caveat</em> : Il va sans dire que tout ce qui suit est très dangereux et peut mener à effacer les <em>anciennes</em> données en cas d’erreur. Si vous utilisez ceci sans le comprendre, ne vous plaignez pas de la catastrophe qui s’ensuivra.</strong> Mais vos sauvegardes sont à jour, n’est-ce pas ?</p>
<h3>Configuration</h3>
<p>J’aime les configurations simples sur ma machine de travail : une partition unique (<code>/dev/sda1</code>) avec une partition de <em>swap</em> séparée (<code>/dev/sda5</code>).</p>
<p>Sur le nouveau disque que j’ai acheté (1 To), et qui doit remplacer complètement l’ancien, je veux une partition <code>/dev/sdb1</code> de 995 Go et le reste de swap (<code>/dev/sdb2</code>). L’ancien disque est destiné à terme à quitter la machine (le <code>/dev/sdb</code> deviendra donc <code>/dev/sda</code>, histoire d’augmenter les chances de confusion).</p>
<p>Les deux disques sont en SATA, j’ai juste branché le nouveau disque dans la machine avec le câble électrique et le câble SATA.</p>
<p>Les configurations plus complexes sont laissées en exercice au lecteur (sachant que le plus problématique est toujours la partition racine du système, les autres se manipulant en général sans problème).</p>
<h3>Préalable</h3>
<p>D’abord une sauvegarde des fichiers importants (ceci est aussi laissé en exercice au lecteur).</p>
<p>Pour éviter certains des problèmes que j’ai rencontré, j’aurais tendance à conseiller de désinstaller provisoirement le paquet qui s’occupe des mises en veille (il a eu du mal à gérer le changement de la partition de <em>swap</em> qu’il utilise) :</p>
<blockquote><p><code>aptitude remove uswspd</code></p></blockquote>
<p>Ceux qui ont de la place disque par ailleurs peuvent carrément faire une image complète plus ou moins compressée de leur partition système (par exemple avec <code>partimage</code>). Je fais sans pour le moment.</p>
<h3>Lancement</h3>
<p>Si la système de la machine ne faisait pas partie de ce qu’il fallait migrer, on aurait pu tout faire depuis le système par défaut (quitte à booter en mode <em>single</em>) mais là le plus simple est encore de booter avec un Knoppix ou en l’occurence un LiveCD Ubuntu. On a tout le confort de l’interface graphique avec les copier-coller entre plusieurs terminaux ou éditeurs.</p>
<h3>Config ancienne</h3>
<p>Quand le LiveCD a démarré, il offre un système fonctionnel tournant uniquement sur le DVD, et il n’a pas monté les disques durs (un autre LiveCD aurait pu se comporter différemment).</p>
<p>Vu que tout ce que l’on va faire nécessite des droits étendus, autant se loguer comme dieu omnipotent tout de suite :</p>
<blockquote><p><code>sudo su</code></p></blockquote>
<p>On vérifie ce qu’il y a sur l’ancien disque que le système déjà présent connaît comme <code>/dev/sda</code>. Pour voir et modifier le partitionnement des disques j’utilise <code>parted</code> en ligne de commande (mais en mode graphique il existe <code>gparted</code>) :</p>
<blockquote><p><code>root@ubuntu:~# parted /dev/sda p</code><br /> <br /><code>Disk /dev/sda: 300GB</code><br /><code>Sector size (logical/physical): 512B/512B</code><br /><code>Partition Table: msdos</code><br /> <br /><code>Number Start End Size Type File system Flags</code><br /><code> 1 32,3kB 294GB 294GB primary ext3 boot </code><br /><code> 2 294GB 300GB 6218MB extended </code><br /><code> 5 294GB 300GB 6218MB logical linux-swap</code></p></blockquote>
<h3>Nouveau disque</h3>
<p>On crée les partitions du nouveau disque (connu comme <code>/dev/sdb</code>) avec <code>parted</code>.</p>
<p>Attention de ne pas se tromper entre <code>/dev/sda</code> et <code>/dev/sdb</code> sinon on repartitionne l’ancien disque !</p>
<blockquote><p><code>parted /dev/sdb</code></p></blockquote>
<p>Pour vérifier qu’il n’y rien (si le disque est neuf) :</p>
<blockquote><p><code>print</code></p></blockquote>
<p>Pour créer la nouvelle partition :</p>
<blockquote><p><code>mkpartfs 1</code></p></blockquote>
<p>Demander une partition de type <code>primary</code>, le système par défaut <code>ext2</code>, de début 0GB et de fin 995GB (toujours préciser les unités pour lever les ambiguïtés).</p>
<p>Pour que le système puisse démarrer dessus, mettre le <em>flag</em> d’amorçage :</p>
<blockquote><p><code>set 1 boot on</code><br /> <br /><code>print</code><br /> <br /><code>Number Start End Size Type File system Flags</code><br /><code> 1 32,3kB 995GB 995GB primary ext2 boot</code></p></blockquote>
<p>De la même manière, on crée une partition 2 qui prend la fin du disque :</p>
<blockquote><p><code>(parted) mkpart </code><br /><code>Partition type? primary/extended? primary </code><br /><code>File system type? [ext2]?</code><br /><code>Start? 995GB</code><br /><code>End? 1001GB</code><br /><code>(parted) p </code><br /> <br /><code>Disk /dev/sdb: 1000GB</code><br /><code>Sector size (logical/physical): 512B/512B</code><br /><code>Partition Table: msdos</code><br /> <br /><code>Number Start End Size Type File system Flags</code><br /><code> 1 32,3kB 995GB 995GB primary ext3 boot </code><br /><code> 2 995GB 1000GB 5198MB primary linux-swap</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>quit</code></p></blockquote>
<p>Plus tard, on utilisera <code>dd</code>, donc inutile de formater la première partition. Par contre sur la deuxième on prépare le swap :</p>
<blockquote><p><code>mkswap /dev/sdb2</code></p></blockquote>
<h3>Copie du système</h3>
<p>La commande suivante est hautement dangereuse. Elle copie bloc par bloc le contenu de la partition <code>sda1</code> sur <code>sdb1</code> (<code>if</code> signifie <em>input file</em> et <code>of</code> <em>output file</em>). Une erreur et on écrase la partition à copier par la vide ! Si quelqu’un connaît un moyen de poser une protection en écriture qui bloque <code>dd</code>, je suis preneur.</p>
<p>La durée dépend du volume, ça prend facilement des heures avec des disques récents (moyenne de 50 Mo/s dans mon cas, soit 6000 s pour 300 Go) :</p>
<blockquote><p><code>dd if=/dev/sda1 of=/dev/sdb1 conv=noerror,sync bs=64M</code></p></blockquote>
<p>À présent <code>sdb1</code> contient un clonage de la partition racine <code>sda1</code>. Comme je suis parano, je vérifie qu’elle se porte bien (y a pas de raison mais Murphy veille) :</p>
<blockquote><p><code>e2fsck -f /dev/sdb1</code></p></blockquote>
<p>Si tout va bien, on peut à présent monter la nouvelle partition dans le système de fichier de notre LiveCD. Je monte aussi l’ancienne (ici en lecture seule avec <code>ro</code>), pour y récupérer ou regarder des choses si je me mélange les pinceaux dans mes modifs, on pourrait s’en passer.<br />Les répertoires de montage sont <code>/mnt/nouveau</code> et <code>/mnt/ancien</code>, c’est selon l’humeur.</p>
<blockquote><p><code>mkdir /mnt/ancien</code><br /><code>mkdir /mnt/nouveau</code><br /><code>mount -o ro /dev/sda1 /mnt/ancien/</code><br /><code>mount /dev/sdb1 /mnt/nouveau/</code></p></blockquote>
<p>Et puis je regarde la place disponible. Dans tout le fatras de pseudo-systèmes de fichier temporaires, virtuels, système... qu’a créé le LiveCD, seuls sont intéressants les vrais systèmes de fichiers dans <code>/dev/sd*</code></p>
<blockquote><p><code>root@ubuntu:~# df -h</code><br /><code>Filesystem Size Used Avail Use% Mounted on</code><br />...<br /><code>/dev/sda1 270G 237G 19G 93% /mnt/ancien</code><br /><code>/dev/sdb1 270G 237G 19G 93% /mnt/nouveau</code></p></blockquote>
<h3>Retaillage</h3>
<p>Là on s’aperçoit avec horreur ou satisfaction que le nouveau système de fichiers fait exactement la même taille (270 Go) que l’ancien. Évidemment, c’en est un clonage direct ! L’étape suivante consiste à redimensionner ce nouveau système de fichiers à la taille de sa partition (995 Go).</p>
<p>D’abord on la démonte :</p>
<blockquote><p><code>umount /mnt/nouveau</code></p></blockquote>
<p>J’ignore si c'est vraiment critique, mais un tutoriel que j’ai trouvé conseille de supprimer préalablement le journal de la partition ext3 (la transformant en simple ext2). Ça ne mange pas de pain.</p>
<blockquote><p><code>tune2fs -O ^has_journal /dev/sdb1</code></p></blockquote>
<p><code>resize</code> réclamera de toute façon qu’un scandisk soit effectué :</p>
<blockquote><p><code>e2fsck -f /dev/sdb1</code></p></blockquote>
<p>Et on lance le retaillage :</p>
<blockquote><p><code>root@ubuntu:~# resize2fs -p /dev/sdb1</code><br /><code>resize2fs 1.40.2 (12-Jul-2007)</code><br /><code>Resizing the filesystem on /dev/sdb1 to 242920865 (4k) blocks.</code><br /><code>Begin pass 1 (max = 5224)</code><br /><code>Extending the inode table XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX</code><br /><code>Begin pass 2 (max = 433)</code><br /><code>Relocating blocks XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX</code><br /><code>Begin pass 3 (max = 2190)</code><br /><code>Scanning inode table XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX</code><br /><code>Begin pass 5 (max = 16)</code><br /><code>Moving inode table XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX</code><br /><code>The filesystem on /dev/sdb1 is now 242920865 blocks long.</code></p></blockquote>
<p>Et je remets le journal en place pour retrouver un ext3 journalisé :</p>
<blockquote><p><code>tune2fs -j /dev/sdb1</code></p></blockquote>
<h3>L’UUID</h3>
<p>Pour les détails sur le concept d’UUID, <a href="http://doc.ubuntu-fr.org/uuid_et_label">voir sur doc.ubuntu.org</a>. Sommairement pour les novices ou ceux comme moi qui ont démarré Linux au XXè siècle, l’UUID est un identifiant propre à une partition. On peut ainsi fixer des points de montage fixes en fonction de cet UUID en le précisant dans <code>/etc/fstab</code> à la place des habitues <code>/dev/...</code> qui ont la fâcheuse habitude de changer suivant l’ordre de détection des disques.</p>
<p>Pour détecter les UUID de chaque partition, la commande est :</p>
<blockquote><p><code>blkid</code></p></blockquote>
<p>Et là, nouvelle horreur, la nouvelle partition possède un identifiant identique à l’ancienne !</p>
<p>En fait, ce n’est gênant que si on veut conserver au moins un temps l’ancien disque dans la machine. Si l’ancien disque part se faire reformater ailleurs, il n’y a plus de problème.</p>
<p>Dans mon cas, je conserve les deux disques et j’ai besoin de donner un nouvel identifiant (arbitraire) à la nouvelle partition :</p>
<blockquote><p><code>tune2fs -U random /dev/sdb1</code></p></blockquote>
<p>On cherche le nouvel identifiant qui servira par la suite :</p>
<blockquote><p><code>root@ubuntu:~# blkid</code><br /><code>/dev/sda1: UUID="4955dbe1-6f16-4616-b4a7-7bee7644a88c" SEC_TYPE="ext2" TYPE="ext3" </code><br /><code>/dev/sda5: TYPE="swap" UUID="29492826-d014-460e-8bdc-61c915f0c032" </code><br /><code>/dev/sdb1: UUID="<strong>72825599-4ed6-454a-95be-be609ffb1492</strong>" SEC_TYPE="ext2" TYPE="ext3" </code><br /><code>/dev/sdb2: TYPE="swap" UUID="577c575d-63e7-4919-a4c1-43e3c8e10326" </code></p></blockquote>
<p>Et enfin on remonte le nouveau système :</p>
<blockquote><p><code>mount /dev/sdb1 /mnt/nouveau/ </code></p></blockquote>
<p>Et un <code>df -h </code> renvoie entre autres :</p>
<blockquote><p><code>/dev/sdb1 913G 237G 639G 28% /mnt/nouveau</code></p></blockquote>
<p>Joie ! Le nouveau système utilise bien son (presque) téra, et a conservé les 237 Go copiés de l’ancien système.</p>
<h3>Modification du <code>/etc/fstab</code></h3>
<p>Si on bootait tout de suite sur le nouveau système, il aurait du mal à trouver tout seul son nouvel environnement. Le plus important est le <code>/etc/fstab</code>.</p>
<p>Les Ubuntu récents utilisent à présent systématiquement les UUID comme identifiants des disques. C’est moins lisible que les mentions comme <code>/dev/sda1</code> mais à l’heure du SATA et des disques externes branchés dans l’ordre que l’on veut, c’est beaucoup plus sûr.</p>
<p>Le fichier <code>/etc/fstab</code> du nouveau système est monté chez nous comme <code>/mnt/nouveau/etc/fstab</code>, et dedans l’ancienne ligne</p>
<blockquote><p><code>UUID=4955dbe1-6f16-4616-b4a7-7bee7644a88c / ext3 nouser,defaults,errors=remount-ro,noatime,auto,rw,dev,exec,suid,user_xattr 0 1</code></p></blockquote>
<p>doit être commentée (ou conservée en indiquant un autre point de montage comme <code>/mnt/ancien_disque</code>) et remplacée par :</p>
<blockquote><p><code>UUID=72825599-4ed6-454a-95be-be609ffb1492 / ext3 nouser,defaults,errors=remount-ro,noatime,auto,rw,dev,exec,suid,user_xattr 0 1</code></p></blockquote>
<p>De même, il faut modifier l’identifiant de l’ancien <em>swap</em> et le remplacer par le nouveau. <br />Au passage, on fera de même dans le fichier <code>/mnt/nouveau/etc/initramfs-tools/conf.d/resume</code> qui doit contenir l’UUID du nouveau <em>swap</em> :</p>
<blockquote><p><code>RESUME=UUID=577c575d-63e7-4919-a4c1-43e3c8e10326</code></p></blockquote>
<h3>Séquence de boot</h3>
<p>Il reste encore à adapter le <em>boot loader</em>, <code>grub</code> de nos jours, auquel je ne comprends pas toujours grand chose. Je serais bien resté à <code>lilo</code> si ce dernier avait réussi à s’adapter au XXIè siècle.</p>
<p>À ce stade, j’ai préféré carrément éteindre et ouvrir la machine, et débrancher l’ancien disque. J’ai mis le nouveau à la place de l’ancien pour me retrouver avec un disque principal « en premier » dans les listes (/dev/sda ou (hd0). Et l’ancien disque étant hors-circuit, il reste récupérable et bootable même en cas de pépin. Enfin, je ne risque pas de booter dessus par inadvertance en me croyant sur le nouveau système ! Oui, je suis un étourdi et j’en tiens compte.</p>
<p>Je redémarre sur le LiveCD et je remonte mon nouveau système en vérifiant qu’il est bien devenu <code>/dev/sda</code> dans la nouvelle configuration des disques :</p>
<blockquote><p><code>blkid</code><br /><code>/dev/sda1: UUID="72825599-4ed6-454a-95be-be609ffb1492" SEC_TYPE="ext2" TYPE="ext3"</code><br /><code>/dev/sda2: TYPE="swap" UUID="577c575d-63e7-4919-a4c1-43e3c8e10326"</code></p></blockquote>
<blockquote><p><code>mkdir /mnt/nouveau</code><br /><code>mount /dev/sda1 /mnt/nouveau</code></p></blockquote>
<p>Pour mettre à jour <code>grub</code> il est nécessaire que celui-ci se croie dans la configuration réelle future. <code>chroot</code> permet de faire croire aux commandes postérieures que <code>/mnt/nouveau</code> est leur racine ( <code>/</code> ).</p>
<p>Sans les deux premiers <code>mount</code> il serait impossible à <code>grub</code> d’accéder aux disques depuis l’environnement « chrooté » :</p>
<blockquote><p><code>mount -t proc none /mnt/nouveau/proc</code><br /><code>mount -o bind /dev /mnt/nouveau/dev</code><br /> <br /><code>chroot /mnt/nouveau/</code></p></blockquote>
<p>Le fichier intéressant est <code>/boot/grub/menu.lst</code>. Il faut encore échanger l’UUID sur la ligne contenant « kopt ». Il est inutile de le faire dans les autres lignes, ce serait écrasé par <code>update-grub</code> plus tard.</p>
<blockquote><p><code># kopt=root=UUID=72825599-4ed6-454a-95be-be609ffb1492 ro</code></p></blockquote>
<p><strong>NB</strong> : En cas de configuration plus complexe, il faudra aussi faire attention au disque de boot indiqué à <code>grub</code> : <code>(hd0)</code> ? <code>(hd1)</code> ?</p>
<p><code>update-grub</code> est une commande Debian qui régénère le vrai menu grub :</p>
<blockquote><p><code> update-grub</code><br /><code>Searching for GRUB installation directory ... found: /boot/grub</code><br /><code>Searching for default file ... found: /boot/grub/default</code><br /><code>Testing for an existing GRUB menu.lst file ... found: /boot/grub/menu.lst</code><br /><code>Searching for splash image ... none found, skipping ...</code><br /><code>Found kernel: /boot/vmlinuz-2.6.24-21-386</code><br /><code>Found kernel: /boot/vmlinuz-2.6.24-21-generic</code><br /><code>Found kernel: /boot/vmlinuz-2.6.24-19-generic</code><br /><code>Found kernel: /boot/memtest86+.bin</code><br /><code>Updating /boot/grub/menu.lst ... done</code></p></blockquote>
<p>Et ensuite avec <code>cat /boot/grub/menu.lst</code> on vérifie que les entrées de menu par défaut connaissent bien le nouvel UUID.</p>
<h3><em>Alea jacta est</em></h3>
<p>Et on reboote en croisant les doigts.</p>
<p>Il m’est arrivé que certains disques encore dans <code>/etc/fstab</code> mais déconnectés (typiquement : l’ancien disque) soient introuvables et bloquent le boot. Si la machine semble bloquée au boot, un <code>Alt-F1</code> permet d’accéder à la console et de poursuivre le boot par <code>Entrée</code> ou <code>Ctrl-D</code>.</p>
<h3>Retour de l’hibernation</h3>
<p>Si tout va bien dans le nouveau système, on finalise en remettant en place le paquet enlevé :</p>
<blockquote><p><code>aptitude install uswsusp</code></p></blockquote>
<p>Vérifier que dans <code>/etc/uswsusp.conf</code> il indique bien la <em>nouvelle</em> partition de <em>swap</em> (<code>/dev/sda2</code> chez moi) comme partition de sauvegarde de la mémoire.</p>
<p>Pour l’hibernation, <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/01/13/463-faire-hiberner-un-ubuntu-gutsy">dont j’ai déjà parlé ici</a>, toujours dans <code>/mnt/nouveau/etc/</code> il faut modifier <code>uswsusp.conf</code>, ligne <code>resume device</code>.</p>
<h3>Vérification que le nouveau disque n’est pas une bouse</h3>
<p>En fait il aurait fallu faire ceci bien avant. Je me suis déjà fait brûler par des disques qui avaient mal supporté le voyage dans un mauvais conditionnement. Donc je l’ai utilisé massivement quelques jours en le remplissant de copies de sauvegardes et autres fichiers non critiques. <code>Smartmontools</code> devrait déjà être installé mais sait-on jamais :</p>
<blockquote><p><code>aptitude install smartmontools</code></p></blockquote>
<p>Il n’y a pas d’interface graphique, il faut se taper la ligne de commande alors que la vérification des disques devrait faire partie de la maintenance habituelle accessible aux débutants. Bref :</p>
<p>On lance un test rapide :</p>
<blockquote><p><code>smartctl -t short /dev/sda</code><br /> <br /><code>=== START OF OFFLINE IMMEDIATE AND SELF-TEST SECTION ===</code><br /><code>Sending command: "Execute SMART Short self-test routine immediately in off-line mode".</code><br /><code>Drive command "Execute SMART Short self-test routine immediately in off-line mode" successful.</code><br /><code>Testing has begun.</code><br /><code>Please wait 2 minutes for test to complete.</code><br /><code>Test will complete after Sun Aug 31 11:54:15 2008</code><br /> <br /><code>Use smartctl -X to abort test.</code></p></blockquote>
<p>Deux minutes après on peut lire le résultat sous forme allégée</p>
<blockquote><p><code>smartctl -H /dev/sdb</code><br /><code>=== START OF READ SMART DATA SECTION ===</code><br /><code>SMART overall-health self-assessment test result: PASSED</code></p></blockquote>
<p>Ou cryptiquement complète (fouiller sur Google pour les détails) :</p>
<blockquote><p><code>smartctl --all /dev/sdb</code><br /> <br />(blabla...)<br /><code># 1 Short offline Completed without error 00% 51 -</code></p></blockquote>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/09/02/536-changer-son-linux-d-un-disque-a-un-autre-ubuntu-804#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/344Une imprimante récalcitranteurn:md5:c755e48107b290e1adcbd1bfedf3ad842008-07-13T23:36:00+00:002008-11-20T20:27:23+00:00ChristopheInformatique pratiquebugdommagedysfonctionnementenfantsinformatiqueprise de tête<p>C’était une de ces mauvaises soirées de l’année dernière : épuisé, je comatais dans le fauteuil du salon, mais ma chère moitié, bien qu’épuisée après une journée de labeur, était encore rivée à <del>son</del> mon ordinateur, en train de se casser le crâne à préparer <del>de la confiture</del> des cours pour <del>des cochons</del> ses élèves du lendemain.</p> <p>Utilisateur épuisé, avec plein de boulot : y’a pas pire client pour un administrateur système (de fait, pas par vocation).</p>
<p>Elle tente une impression.</p>
<p>Ça n’imprime pas.</p>
<p>La vieille Laserjet 6, d’habitude fidèle au poste et imprimant sans rechigner depuis quelques années (avec juste une tendance à imprimer sur deux ou trois feuilles à la fois, ce qui impose une alimentation page par page...), se contente de l’immobilisme et d’afficher une loupiote orange.</p>
<p>Rassemblant mes derniers neurones actifs, je tente divers diagnostics. Je ne suis pas un gourou des arcanes que je sais glauquissimes de l’impression impliquant du VMWare, du Windows, du CUPS et du Linux, mais je ne peux laisser ma cliente favorite en carafe.</p>
<p>L’imprimante ne semble pas détectée. Bizarre. Je tente une réinstallation rapide dans CUPS (http://localhost:631). Pas mieux.</p>
<p>Ne comprenant rien, surtout pas que ce qui marchait avant ne marche plus alors que rien n’avait changé, je me pose la question bête : c’est pas le port parallèle qui serait <em>vraiment</em> débranché malgré le petit contrôle basique préalable, ou naze ?</p>
<p>Non, il va bien, le câble.</p>
<p>Je ne me souviens plus combien de temps j’ai fouillé, mais j’ai trouvé : le capot était faiblement, mais significativement, ouvert. L’imprimante était à cette époque planquée <em>sous</em> le deuxième bureau. Petit Rémi, qui avait joué sur le Mac posé <em>sur</em> ledit bureau, avait avec ses pieds agités ouvert le capot de la machine... et ne l’avait jamais réellement refermé.</p>
<p>Ce qui me rappelle un « truc » dévoilé un jour par un habitué des <em>hotlines</em> (côté dépanneur) : demander à tout hasard au client de débrancher et rebrancher les divers câbles, ce qui permet accessoirement de parer à ce qui est apparemment bien mais en fait mal branché, mais aussi d’éviter d’insulter l’intelligence du client, ou de lui éviter de paraître ridicule (« oups, c’était pas branché ! »). Mais de là à penser à faire ouvrir et refermer l’imprimante ?</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/07/13/272-une-imprimante-recalcitrante#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/242Du mail en entrepriseurn:md5:4058f6a6e170d838a65634617c59a0042008-06-25T21:56:00+00:002011-06-01T06:13:21+00:00ChristopheInformatique pratiquecitationcommunicationcoup bascourt termecynismeemmerdeurshiérarchiehowtoorganisationparanoïapolitiquepsychologietempstravailéconomie de l’attention<p>Quelques consignes pas toutes bonnes à suivre sur l’utilisation du courrier électronique et les manipulations sociologiques qu’il permet.</p> <p>Au milieu d’une <a href="http://ask.slashdot.org/comments.pl?sid=426078" hreflang="en">discussion de Slashdot sur la disparition de la politesse élémentaire dans les mails échangés en entreprise</a>, j’ai trouvé <a href="http://ask.slashdot.org/comments.pl?sid=426078&cid=22139946" hreflang="en">cette perle d’un certain Confuse</a>, que je m’en vais traduire/trahir/résumer et (forcément) commenter :</p>
<blockquote><p>« D’abord, inutile de chercher à changer les gens, c’est futile. <br /> <br />Ensuite, ne mettez jamais par écrit ce que vous ne voudriez pas dire devant un tribunal. Faites comme vous voulez au téléphone ou face-à-face, mais par écrit soyez la voix de la raison — vous ne savez pas qui lira. »</p></blockquote>
<p>La voix de la raison, effectivement.</p>
<blockquote><p>« Ignorez les courriers dont vous n’êtes qu’en copie (<em>CC:</em>). Si vous deviez le lire, vous seriez en destinataire (<em>To:</em>). Les courriers en copie “perdus” sont à mettre au compte du filtre anti-<em>spam</em>. Et plus vous ignorerez de mails, moins les gens supposeront que vous les lirez. »</p></blockquote>
<p>J’ai déjà vu cette ligne de défense en place, plus ou moins consciemment et innocemment, comme défense contre l’avalanche de courriers. Trier automatiquement les courriers <em>CC:</em> vers un autre répertoire soulage la boîte aux lettres principale. J’ai aussi vu des responsables débordés devenus injoignables par mail — et donc de fait ignorés/contournés sauf lorsque perfidement on veut obtenir implicitement leur accord.</p>
<blockquote><p>« Si vous êtes destinataire, êtes-vous le seul ? Si non, et que ce mail contient des choses à faire, supposez qu’un autre destinataire s’en chargera : sinon ça n’aurait été adressé qu’à vous. Si vous ne pouvez éviter le travail, demandez une réunion de planification avec toutes les personnes présentes dans la discussion, éventuellement d’autres aux agendas non incompatibles. Cela repousse suffisamment le travail pour le rendre inutile. »</p></blockquote>
<p>Ne pas se précipiter sur du travail est un bon moyen de le voir disparaître spontanément (perte d’utilité, changement de priorité, nouvelle lubie du chef ou du <em>top management</em>). De là à le repousser délibérément... Parfois, attention, ce n’est que reculer pour mieux sauter, la <em>deadline</em> ne changeant pas (en général c’est même la seule chose fixe et précise, définie en premier avant toute analyse).</p>
<blockquote><p>« Ignorez les compte-rendus de réunion auxquelles vous n’étiez pas, ça n’est pas productif. Vous auriez été invité sinon. »</p></blockquote>
<p>Au risque de laisser passer d’importantes infos...</p>
<blockquote><p>« Tout cela semble brutal et ne devrait s’appliquer qu’à ce qui ne vous intéresse pas, mais marche bien dans la réalité. <br /> <br />À propos des citations sans fin dans les échanges de courrier, l’idéal est de ne jamais tout citer. Ne gardez que ce que à quoi vous répondez : les correspondants ne verront que ce que vous voudrez qu’ils voient, la plupart n’iront pas chercher l’original dans leur boîte. Réduisez le nombre de destinataires de vos réponses, cela multiplie les groupes avec différents niveaux d’information, ce qui est toujours utile en cas de recherche de coupable.<br /> <br />Évitez les mails courts si cela ne vous arrange pas directement. Présentez des options avec avantages et inconvénients. Commencez les mails avec un résumé à <em>votre</em> sauce avant de citer les mails suivants. Cela influencera ceux dont le délai d’attention ne sera pas d’entrée dépassé. »</p></blockquote>
<p>Personnellement, j’ai effectivement tendance à tartiner dans les mails. Mais je suis un pur produit de l’école française thèse/antithèse/[syn/fou]thèse. Je suis conscient qu’effectivement certains de mes correspondant font un <em>brain overflow</em> au-delà de quatre lignes de texte, mais bon, j’aurai fait mon devoir.</p>
<blockquote><p>« Pour se débarrasser de projets embarassants, impliquez les juristes, la sécurité, la qualité, des règlements et des lois : étonnament peu de gens sont prêts à mettre par écrit qu’ils ne veulent pas que les choses soient faites dans les règles. »</p></blockquote>
<p>Conclusion :</p>
<blockquote><p>« Ainsi, à moyen terme, vous aurez toute latitude pour ignorer les courriers que vous voudrez, et on hésitera à venir vous demander votre aide. Comme bénéfice secondaire, vous vous ferez une collection de courriers très prisés en cas de perquisition. »</p></blockquote>
<p>Si tout est loin d’être faux, et si chaque règle peut fournir une arme contre la saturation, les excès d’un chef ou de l’organisation dans son ensemble, il ne faut pas faire attention à en faire une règle et tomber dans le travers du très surfait <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonjour_paresse">Bonjour paresse</a></em>, vision totalement cynique restreinte aux services de support de grandes entreprises, où éviter le boulot et les jeux de politique mesquine peut devenir l’unique sport de gens totalement désabusés.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/25/504-du-mail-en-entreprise#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/449Upgrade vers Ubuntu 8.04urn:md5:62c0bb7e8cc030db7a89aeb58970b60b2008-06-15T21:04:24+00:002008-08-17T19:13:43+00:00ChristopheInformatique pratiquehowtoinformatiqueLinuxlogiciel librepériméUbuntu<p>De la 7.10 à la 8.04. En gros, ça roule.</p> <p>Un billet vite fait pas relu parce que pas l’temps :</p>
<p>L’upgrade se passe trop mal, ça reboote facile (deux fois dont un fsck !). Aucune nouveauté attendue, c’était une mise à jour de maintenance faite après la foule.</p>
<p>Déception dans KDE, Compiz marche avec plein d’effets 3D qui en jettent et que même un Mac envierait (même si l’essentiel des effets existait déjà sous Mac OS X il y a quatre ans). MAIS la configuration est confuse et imbitable, et, le pire, je n’ai pas réussi à lui faire réafficher mes 8 bureaux virtuels habituels : la config de Compiz conflicte avec celle de KDE. Pas de prise de tête, je désactive et je reviens à la config précédente éprouvée. On verra avec KDE 4 un autre jour.</p>
<p>Le bug qui m’énerve dans Kmail qui lui fait « oublier » le contenu de certains mails dans certaines conditions obscures n’est pas résolu (je corrige en ouvrant mutt sur le serveur ou en copiant le fichier mbox dudit serveur à côté, ou en virant .kde/share/apps/kmail/.imap/... sur le client, mais ce n’est pas satisfaisant).</p>
<p>Look subtilement différent d’Openoffice 2.4.</p>
<p>Pas retesté la mise en veille, tiens. Faudra voir si ça marche mieux qu’avant. (<strong>Mise à jour d’août 2008</strong> : Oui, ça marche mieux, et de manière fiable.)</p>
<p>Pépin avec netatalk, pour la communication avec les Mac (protocole AFP pour Mac, plus pratique que Samba qui rompt la connexion quand le Mac part en veille) : erreur 5014 après l’authentification depuis le Powerbook vers le Linux ! Merci mille fois à <a href="http://lists.apple.com/archives/macosx-interop/2007/Jul/msg00001.html" hreflang="en">Al Miller</a> qui a eu le problème sur Debian et a publié sur <del>Google</del> le web la solution qu’il a trouvée : virer brutalement les .AppleDB des racines des répertoires exportés (/home/xxx en l’occurence). Après ça, ça marche.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/06/15/515-upgrade-vers-ubuntu-84#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/459Faire hiberner un Ubuntu Gutsy (ou Hardy)urn:md5:bcb2a73be0fc7ee937975876bbc2c1882008-01-13T22:28:00+00:002011-05-24T20:31:20+00:00ChristopheInformatique pratiqueDebianhowtoinformatiqueLinuxlogiciel librepériméUbuntuéconomies d’énergie<p>Sous Linux, forcer la machine à partir en veille n’est pas forcément automatique. Mode d’emploi pour du Ubuntu.</p> <p><em>Caveat</em> : Ceci est un billet à très haute teneur en informatique, très orienté Linux/Ubuntu 7.10 Gutsy.<br /><strong>Mise à jour du 12 juillet 2008</strong> : C’est valable aussi pour la version 8.04 « Hardy ».</p>
<p>Je suis très satisfait de Linux en général, Debian en plus particulier, et d’Ubuntu en très particulier. Si depuis la version 7.04 (Feisty) je pouvais utiliser la mise en veille de mon PC (une machine de bureau de plus d’un an), l’hibernation ne fonctionnait pas. Or seule l’hibernation permet de couper l’alimentation à la multiprise, ce qui supprime aussi quelques watts dus à l’écran ou aux chargeurs situés sur la même multiprise. Les fidèles du présent blog se le rappellent, <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/29/376-consommations-electriques-2-le-coin-pc">j’avais fait les mesures avec mon wattmètre</a>.</p>
<p>Et puis mon côté <em>geek</em> ne pouvait laisser passer une fonctionnalité non fonctionnelle. J’ai donc potassé, et réussi. Autant condenser ça pour ceux qui auraient les mêmes problèmes, et surtout pour moi le jour probable où je retomberai sur le même problème en réinstallant cette machine ou une autre...</p>
<h3>Une histoire de <em>swap</em></h3>
<p>L’hibernation exige la présence d’une <ins>partition</ins> de <em>swap</em>, un <ins>fichier</ins> de <em>swap</em> ne suffit pas. Il se trouve que le <em>swap</em> sous Ubuntu a une fichue tendance à se désactiver tout seul à cause des UUID qui changent spontanément entre deux installations, voire entre deux <em>boots</em> chez certains.</p>
<p>Bref, il faut vérifier la présence dudit <em>swap</em> par la commande <code>swapon -s</code>. Dans mon cas, cela renvoie <code>/dev/sda5</code>, mais rien si aucun <em>swap</em> n’est actif.</p>
<p>Mais comme déjà dit, s’il est absent, il est peut-être juste désactivé, alors qu’à l’installation la partition adéquate a généralement été créée. J’ai eu le problème de la partition qui changeait d’identifiant à chaque migration de version d’Ubuntu, le bug traînait encore en Gutsy.</p>
<p>La démarche dans ce cas est alors :</p>
<ul>
<li>Voir si un <em>swap</em> n’arrive pas à se charger avec la commande <code>swapon -a</code> qui devrait renvoyer un message d’erreur.</li>
<li>Chercher la ligne correspondante dans <code>/etc/fstab</code>, vérifier la syntaxe.</li>
<li>Dans mon cas, l’UUID était faux. Je n’ai pas compris pourquoi Ubuntu avait laissé tomber la tradition des bons vieux <code>/dev/sxx</code> (peut-être à cause des médias amovibles ?), mais on va faire avec. <br /> <br />Donc j’ai dû rechercher le bon UUID en regardant la liste de ce qui est existe sur le système : <code>ls -l /dev/disk/by-uuid/</code> me donne ceci (l’identifiant pointe vers la partition associée dans le classique schéma <code>/dev/xxxx</code>) :</li>
</ul>
<blockquote><p><code>lrwxrwxrwx 1 root root 10 2008-01-13 18:37 29492826-d014-460e-8bdc-61c915f0c032 -> ../../sda5<br />lrwxrwxrwx 1 root root 10 2008-01-13 18:37 4955dbe1-6f16-4616-b4a7-7bee7644a88c -> ../../sda1</code></p></blockquote>
<ul>
<li>Je copie l’UUID dans le <code>/etc/fstab</code> dans la ligne concernant le swap, ce qui donne chez moi une ligne du genre :</li>
</ul>
<blockquote><p><code>UUID=29492826-d014-460e-8bdc-61c915f0c032 none swap sw 0 0</code></p></blockquote>
<ul>
<li>Réessayer un <code>swapon -a</code>.</li>
<li>Dans mon cas cela a échoué, il a fallu préparer le <em>swap</em> sur la partition en question :</li>
</ul>
<blockquote><p><code>mkswap /dev/sda5</code> (Ne pas se planter de partition !)</p></blockquote>
<ul>
<li>Ouf !</li>
</ul>
<p>Je passe sur la création du <em>swap</em> s’il n’est vraiment pas là et les autres détails ; voir <a href="https://help.ubuntu.com/community/SwapFaq" hreflang="en">help.ubuntu.com</a>.</p>
<h3>Installation</h3>
<p>Je ne sais pas pourquoi ils n’étaient pas installés d’entrée : <code>uswsusp</code> (pour <em>Software Suspend</em>) est le paquet nécessaire, et il propose d’installer <code>splashy</code> dans la foulée, donc sous <em>root</em> ou après un <code>sudo</code> :</p>
<p><code>aptitude install uswsusp splashy</code></p>
<p>Quoique installer <code>splashy</code> a peut-être été la cause de mes problèmes, voir ci-dessous. Je conseillerais de laisser tomber pour un premier essai. (<strong>Mise à jour du 26/8/2008</strong> : Et c’est bien le cas sous Gutsy d’après mes lectures. Voir <a href="http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=152642">cette page pour plus de détails sur splashy</a>.)</p>
<p>Uswsusp se plaint si aucun <em>swap</em> n’est disponible, et pose quelques questions accessoires, notamment :</p>
<ul>
<li>Faut-il compresser le fichier d’hibernation ? Je n’en sais rien, je n’ai pas chronométré. Cela dépend évidemment de la puissance du processeur, de la vitesse du disque dur et de la taille de la RAM à sauvegarder.</li>
<li>Faut-il crypter le fichier ? Inutile pour des essais.</li>
</ul>
<p>Il crée son fichier <code>/etc/uswsusp.conf</code> qu’on vérifiera par prudence. Puis les différents <em>ramdisks</em> de <em>boot</em> sont regénérés (c’est assez long).</p>
<h3>Congélation</h3>
<p>Dans mes souvenirs il n’y avait pas eu besoin de rebooter pour que l’hibernation soit active. Toujours sous <em>root</em>, la commande <code>s2disk</code> a affiché un compteur de compression puis de sauvegarde de la RAM, et éteint la machine. Joie !</p>
<p>Le plus stressant est la rallumage de la bête, et, plus rapidement qu’un <em>boot</em> normal, je me retrouve à nouveau devant mon terminal. Magnifique !</p>
<p><strong>NB</strong> : Il existe aussi une commande <code>s2ram</code>, plutôt pour les portables, qui sauvegarde en RAM, <em>et</em> sur disque au cas où la batterie s’épuiserait. J’ai vu ça pour la première fois sur mon Mac, c’est très pratique.</p>
<h3>Fignolage</h3>
<p>L’essentiel marchait mais je n’étais pas au <del><em>boot</em></del> bout de mes peines : la ligne de commande est moyennement conviviale, nécessite les droits de <em>root</em>, et en cas de rallumage il n’y a aucun mot de passe à rentrer. Le bouton « Hiberner » dans KDE ou Gnome est là pour ça, mais il ne fonctionnait pas (pas d’extinction et retour immédiat à l’économiseur d’écran). Il a fallu creuser.</p>
<p>Apparemment KDE (ou plus exactement kdm) utilise un script système du doux nom de <code>/etc/acpi/hibernate.sh</code> (paquet <code>acpi-support</code>). Le lancer à la main directement échoue sur une erreur dans les paramètres envoyés à <code>s2disk</code> (<code>/sbin/s2disk: invalid option -- x</code>). <br />En fouillant je découvre :</p>
<ul>
<li>qu’il va chercher le nom de la partition à utiliser dans <code>/etc/initramfs-tools/conf.d/resume</code>, qui n’était pas à jour (et je n’ai aucune idée d’où vient ce fichier). J’y ai donc rajouté l’indication de mon <em>swap</em> :</li>
</ul>
<blockquote><p><code>RESUME=UUID=29492826-d014-460e-8bdc-61c915f0c032</code></p></blockquote>
<ul>
<li>que des paramètres <code>-x</code> et <code>-y</code> sont envoyées à <code>s2disk</code> (manifestement les dimensions de l’écran dans <code>/etc/usplash.conf</code>), alors que <code>s2disk</code> ne connaît pas de tels paramètres !<br />J’ai donc sauvegardé l’original et carrément modifié le script <code>hibernate.sh</code>. Modifier des scripts système soumis à « maintenance extérieure » n’est pas mon genre mais nécessité fait loi. La ligne 34 du script était :<br /><code> /sbin/s2disk -x "$xres" -y "$yres" $DEVICE</code><br />et je l’ai transformée en :</li>
</ul>
<blockquote><p><code>/sbin/s2disk $DEVICE</code></p></blockquote>
<p>Ce qui en fait revient à court-circuiter tout l’appel à <code>splashy</code> (test du <code>/etc/usplash.conf</code>) et donc pourquoi pas désinstaller <code>splashy</code> si on se contrefiche de l’écran de boot ?</p>
<h3>Verdict</h3>
<p>Malgré ce premier succès, il n’en reste pas moins que la stabilité de l’hibernation et de la mise en veille est très relative sur ma machine, elle échoue relativement souvent sans cause reconnaissable, et sans laisser de trace dans de quelconques journaux... (ou alors ils sont bien cachés).</p>
<p><strong>Mise à jour de mars 2008</strong> : C’est reproductible : j’ai droit à une seule hibernation ; si je ne reboote pas avant la seconde, la machine ne se réveille pas. C’est toujours mieux que rien… De plus je viens de me faire avoir en bootant sur une <a href="http://www.knoppix-fr.org/">Knoppix</a> alors qu’il y avait une session en hibernation « en attente » : pas de problème pour booter sur le <em>live DVD</em>, mais au reboot les partitions étaient remontées en lecture seule, puis <code>fsck</code> du disque au reboot, qui échoue et m’a tendu la tronçonneuse. Pas d’autre choix que de relancer <code>fsck</code> en disant oui aux quelques incohérences détectées. Ça <del>semble remarcher</del> a remarché.</p>
<p><strong>Mise à jour du 12 juillet 2008</strong> : Après mise à jour sous Ubuntu 8.04, tout fonctionne très bien, même sans reboot intermédiaire. La machine a été mise à jour après les manipulations précédentes, certaines ont été écrasées comme mes correctifs de scripts, d’autres non comme le paramétrage. Je ne sais pas si en réinstallant de zéro cela fonctionnerait aussi bien, donc les présentes notes pourraient bien resservir un jour.</p>
<p>Une dernière chose pour fignoler : <code>splashy</code> se configure dans le fichier <code>/etc/default/splashy</code> et les thèmes se gèrent avec <code>splashy-config</code>, je n’ai pas joué avec cela. Un <code>dpkg-reconfigure -pall splashy</code> ne pose aucune question... Je n’ai pas testé, je le virerai peut-être plus tard...</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/01/13/463-faire-hiberner-un-ubuntu-gutsy#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/417Samsung YP-U3, Mac & Linuxurn:md5:2168175fdab67b6d46b7e1742add1b452008-01-04T20:42:00+00:002011-05-24T11:54:20+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismeDRMhowtoinformatiqueLinuxlobbyslogiciel libreMacOSMicrosoftMP3musiqueUbuntuWindows<p>Nous n’avions pas de lecteur MP3 à la maison (non, même pas dans les téléphones portables, et à part mon vieux Palm un peu limite de ce côté), et cela commençait à manquer ponctuellement. Papa Noël a lu notre liste et, ô joie, le petit bout d’électronique est arrivé.</p> <p>Un Samsung YP-U3 donc, qui lit les <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ogg">OGG</a> et les MP3. L’écran est tout petit, mais pour le prix et la taille il ne fallait pas en demander trop (surtout que je n’ai aucune utilité de vidéos loin de mon écran). Il fait également radio et dictaphone, deux gadgets qui peuvent bien servir.</p>
<p>Pour les fonctions de base, rien de surprenant une fois compris comment allumer la bête (appuyer quelques secondes sur le bouton de lecture). Il délivre un son apparemment décent dans les oreillettes (je n’ai pas l’oreille éduquée et je n’ai pas fait de test en double aveugle avec les concurrents donc il ne faut pas prendre cette appréciation comme un avis définitif si vous êtes un fanatique de musique dodécaphonique sur amplificateur à lampes forgées par des vierges de l’École de Musique de Bayreuth dans votre salle insonorisée du fond du désert de l’Atacama.)</p>
<p>L’interface tactile (pas un écran) réclame un peu d’habitude, mais surtout à cause de la taille ridicule des boutons due à la taille ridicule du gadget. Attention, les touches sont sensibles.</p>
<p><del>Un reproche : apparemment il n’y a pas d’avance ou de retour rapide...</del> <strong>(Mise à jour de juin 2009)</strong> Finalement : la touche d’avance sert à l’avance rapide si on la tient enfoncée, et à changer de morceau si on l’effleure une fois.</p>
<h3>MTP</h3>
<p>La première tare est hélas assez immédiatement discernable : le YP-U3 suit la norme <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Media_Transfer_Protocol" hreflang="en">MTP</a>, une aberration directement issue de Redmond, et n’est donc pas simplement accessible sous forme de clé USB ou de disque externe. Il faut suivre un protocole supplémentaire. Super... Et comme je n’ai pas de Windows sous la main, en tout cas aucun qui ait accès à ma collection de musique, ni l’envie d’en monter un à court terme...</p>
<h3>Avec le Mac via XNJB</h3>
<p>Sur Mac, le logiciel <strong><a href="http://www.wentnet.com/projects/xnjb/" hreflang="en">XNJB</a></strong> sauve la mise, il permet le transfert des morceaux dans les deux sens, l’effacement, etc. Le plus difficile est de trouver où iTunes cache sa bibliothèque de morceaux, c’est dire... <del>(Il faudra que je pense à faire un don à l’auteur, tiens.)</del> (C’est fait.)</p>
<p>Inconvénients : les .ogg sont transférés par XNJB, mais sans leurs tags ! Très gênant quand on les lit... Si j’en crois les forums de XNJB, je ne suis pas le seul à avoir le problème. Selon ces mêmes forums, cela marcherait peut-être en stockant les .ogg préalablement dans iTunes (hors de question pour moi, le Mac n’a pas assez de disque pour stocker toute ma musique). L’auteur de XNJB a rajouté le problème à sa Todo liste en tout cas. (<strong>Mise à jour de juin 2009</strong> : Le problème se pose encore quand on se balade dans l’arborescence, mais le morceau lui-même contient titre et auteur.)</p>
<p>En ce qui concerne mes podcasts récupérés par iTunes, comme ils portent tous le nom <code>download.mp3</code>, je ne peux en transférer plusieurs (le contournement est simple, il suffit d’effacer le podcast en demandant à le laisser dans la corbeille, et on l’y retrouve avec un nom complet explicite.)</p>
<h3>Avec Linux Ubuntu 7.10</h3>
<p>Sous Linux (Ubuntu 7.10 « Gutsy » en ce qui me concerne), c’est plus délicat. Il est possible de « parler » au lecteur grâce à la bibliothèque <code><a href="http://libmtp/sourceforge.net/" hreflang="en">libmtp</a></code> et aux mtp-tools... Ceux-ci sont en ligne de commande, ce avec quoi je peux vivre, mais sans aucune documentation trouvable, ce qui me gêne plus (<a href="http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?pid=1393430">et je ne suis pas le seul</a> — un défaut du libre rarement rencontré mais vite pénible). En résumé express pour ceux qui tomberaient ici :</p>
<ul>
<li>installer les paquets nécessaires : <br /><code>aptitude install libmtp6 mtp-tools libmtp-doc</code> <br />(le dernier pour avoir le peu de doc qui puisse se trouver sur le sujet ; très technique elle n’intéressera que les informatiens) ;</li>
<li>le lecteur branché, la commande <code>mtp-detect</code> devrait cracher une flopée d’informations dont le nom du lecteur ;</li>
<li><code>mtp-sendfile</code> permet d’envoyer un fichier au lecteur ; coup de bol exceptionnel la syntaxe est accessible en tapant juste <code>mtp-sendfile</code>... ce qui n’est pas un acquis partout dans tous les mtp-tools ;</li>
<li>pour le transfert en masse, il n’y a apparemment pas de moyen simple en ligne de commande… ;</li>
<li>il faudra également oublier les albums ;</li>
<li>je nai rien trouvé non plus pour une déconnexion « propre » si c’est nécessaire.</li>
</ul>
<h3>Sous Ubuntu 9.04 (Ajout de juin 2009)</h3>
<p><strong>Ajout de juin 2009</strong> : Avec Ubuntu 9.04 (« Jaunty »), la situation n’est pas meilleure, voire pire. Je n’ai pas réussi à faire fonctionner les mtp-tools de manière fiable (détection correcte mais pas d’accès). Un problème de conflit d’accès :</p>
<ul>
<li>lancer <code>mtp-detect</code> ;</li>
<li>s’il se plaint (<code>LIBMTP-PANIC</code>), c’est qu’il est en conflit avec un autre logiciel qui veut aussi accéder au lecteur ;</li>
<li>on peut savoir lesquels avec <code>lsof | grep usb</code>, et il faut chercher le lecteur à un emplacement numéroté comme <code> /dev/bus/usb/005/005</code> ;</li>
<li>repérer tout à droite l’application correspondante, la fermer normalement ou avec un <code>kill <em>son numéro</em></code> (typiquement chez moi se lançait spontanément gphoto2 sans pour autant apparaître à l’écran, alors que Ubuntu proposait d’ouvrir Rhythmbox...) ;</li>
<li>si <code>mtp-detect</code> marche et se met à vomir plein d’infos techniques, alors utiliser les <code>mtp-tools</code> ou relancer Amarok2 qui devrait pouvoir reconnaître le lecteur ;</li>
<li>ouf !</li>
</ul>
<p>Il paraît que ça pourrait s’automatiser en trifouillant dans la config de <code>hald</code>, à creuser...</p>
<p>Par contre, un superbe outil existe, c’est <code>mtpfs</code> (un paquet homonyme à installer) qui permet ensuite de monter le lecteur comme une clé classique. Copier un morceau de musique dans le répertoire ainsi monté semble fonctionner, je n’ai pas encore utilisé sérieusement.</p>
<h3>Cliquodromes</h3>
<p>J’ai bien sûr testé avec les applications musicales à cliquodrome classiques :</p>
<ul>
<li><strong>Amarok</strong> (de KDE 3.5), mon lecteur préféré bien que pesant et lent (c’est du KDE...), ne voulait rien voir jusqu’à ce que je teste par acquis de conscience au moment de rédiger ceci. Et bien tant mieux, il était frustrant de lire partout sur les forums que cela fonctionnait avec lui. Au final, je suis juste allé dans <em>Configuration</em>, <em>Périphériques</em> et ajouté un périphérique de type MTP au nom arbitraire. L’autodétection automatique échoue mais cliquer sur <em>Connexion</em> en haut à gauche de la fenêtre principale donne accès au lecteur et permet un transfert par copier-coller. Les albums, tags... sont gérés. Joie !<br /> <br />Le transfert des .mp3 comme .ogg fonctionne (les albums sont reconnus par le lecteur) mais le transfert brut de fichier .flac échoue, évidemment (Je sais, j’abuse). Il existe des scripts Amarok qui feraient la conversion à la volée : Amakode ou surtout transKode, installables via le <em>Gestionnaire de scripts</em> ; cependant le premier est trop brut de fonderie, et le second, plus réputé, réclame une librairie libutempter.so.0 inconnue sous Ubuntu. Je recompilerais bien transKode si j’avais le temps de chercher toutes les librairies de développement KDE qu’il réclame, mais je sens que j’aurai plus vite fait de mitonner un script bash dans un coin... (qui existent déjà d’ailleurs : flac2mp3 marche pas mal, il y a même un flac2ogg pas très flexible dans un coin du web).</li>
</ul>
<ul>
<li>(<strong>Juin 2009</strong>) <strong>Amarok 2.0.2</strong> de KDE 4.2, fonctionne aussi, une fois réglés ces conflits d’accès. Le lecteur apparaît discrètement comme une autre collection, et le transfert des morceaux d’une collection à l’autre se fait via clic droit. Je préférais avant mais ça fonctionne.<br />Les informations sont moyennement bien gérées ; manque par exemple la taille...</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Gnomad2</strong> a été le premier logiciel sous Linux à reconnaître le lecteur, mais il est au niveau de XNJB en plus moche. Et il ne reconnaît pas les tags des .ogg ce qui le rend inutile pour autre chose que des .mp3. (<strong>Juin 2009</strong> : Rustique mais fonctionne.).</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Rhythmbox</strong> est beaucoup plus propre et fonctionnel mais il semble un peu instable. Il a fallu activer les lecteurs MTP dans les greffons. Vu qu’Amarok fonctionne, je ne l’étudie pas plus loin.<br />(<strong>Juin 2009</strong> : Pas de détection du lecteur...)</li>
</ul>
<p>Pour finir, en vrac :</p>
<ul>
<li>Un lien vers le forum Ubuntu francophone pour la mise en place : <a href="http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=133275">http://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=133275</a> (3 pages d’échanges concernant deux ou trois versions d’Ubuntu).</li>
<li>Un <a href="http://zulio.org/journal/post/2007/07/23/Installation-dun-lecteur-Samsung-YP-U3-sur-un-systeme-GNU-Linux">résumé de l’installation sur Ubuntu</a> chez <a href="http://zulio.org/journal/">Varia</a>.</li>
<li>Un lien sur un flashage du <em>firmware</em> pour obtenir un lecteur UMS, donc utilisable comme clé USB. Je n’ai pas essayé, ç’aurait été une dernière extrémité ; en plus il faut un Windows sous la main : <a href="http://forum.generationmp3.com/index.php?showtopic=60464&st=0&p=515150&#entry515150">http://forum.generationmp3.com/index.php?showtopic=60464&st=0&p=515150&#entry515150</a>.</li>
</ul>
<p><strong>Mise à jour d'octobre 2009</strong> : Finalement, après moults essais plus ou moins infructueux, je me suis rabattu sur le flashage, en suivant le tutoriel au milieu des commentaires. En dix minutes, ça marche. Attention, on perd le RDS paraît-il. Mais rien ne vaut une bonne vieille clé USB.</p>
<h3>La doc du CD</h3>
<p>Le CD livré avec le lecteur a le défaut d’être en format miniature. Il ne passe pas dans le mange-disque du Mac, et est illisible dans le portable Dell de mon père ! Il aurait été trop simple de placer la documentation directement sur le stick, qui aurait lui-même été lisible comme un disque dur... Mon PC de bureau a accepté de le lire, finalement.</p>
<p>Je n’ai pas testé le soft livré, il ne fonctionne que sous Windows, et j’ai de toute manière de très mauvais souvenirs des logiciels bâclés hideux et instables livrés avec l’électronique même — et surtout — de marque.</p>
<p>La documentation est présente dans un nombre impressionnant de langues. Je me suis limité au PDF en français pour la France. Il est assez clair quand au maniement de l’objet. Bizarrement, pas un mot sur le .ogg qui est un argument de vente auprès du public <em>geek</em> mais semble un gros mot pour le reste du monde.</p>
<h3>Au final</h3>
<p>Un lecteur MP3 qui se défend, pas encombrant, léger, qui lit bien les .ogg, et plus compliqué à mettre en place quel que soit l’OS à cause de ce fichu mode MTP qui marque une régression de deux générations dans l’informatique domestique, quel que soit l’OS d’ailleurs.</p>
<p>Le choix du lecteur a été fait sur catalogue et en tenant des disponibilités. Il aurait pu être différent si j’avais eu le temps de fouiller plus les forums, de comparer le maniement par rapport à d’autres lecteurs (mais vous en connaissez beaucoup des magasins avec l’électronique en essai libre ?), ou d’oser tenter des imports des pays les plus avancés en la matière (du côté des Empires du Milieu et du Soleil Levant).</p>
<p><strong>Juin 2009</strong> : Il y a quelques mois, plus d’un an après le premier comparatif, le lecteur était toujours dans les préférés de <em>Que Choisir</em> ! Un an et demi après, j’en suis toujours content (utilisation musicale exclusivement).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/01/04/459-samsung-yp-u3#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/391Beagle sur Debian Etch et Kubuntu 7.04urn:md5:ca2c857df242c841a7ce8eb970871b2c2007-12-16T21:15:00+00:002011-05-23T20:32:54+00:00ChristopheInformatique pratiqueDebianhowtoinformatiqueLinuxlogiciel libremétainformationpériméUbuntu<p>Je suis en train de découvrir Beagle. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’équivalent libre et pour Linux (entre autres) de Google Desktop (disponible aussi pour Linux mais il « téléphone à la maison » un peu trop souvent apparemment), Copernic Desktop Search, ou de <a href="http://www.osxfacile.com/spotlight.html">Spotlight</a> sur Mac OS X.</p> <p><em>(Avertissement à ceux que le titre n’aurait pas déjà fait fuir : ce billet est à haute teneur informatique de niveau </em>geek<em>).</em></p>
<p>L’utilité d’un moteur de recherche local était relative pour moi jusque récemment. Sur le Mac, je n’utilise quasiment pas Spotlight — j’ai certes peu de documents (hors films familiaux) en résidence sur le Mac.</p>
<p>Cependant, en additionnant ma décennie d’archives de mails, les PDFs d’une autre décennie de <a href="http://www.heise.de/" hreflang="de">C’t</a> (meilleur magazine d’informatique que je connaisse), et, cerise sur le gâteau, <a href="http://www.gnulinuxmag.com/index.php?2007/11/27/63-linux-magazine-100-decembre-2007-chez-votre-marchand-de-journaux-a-partir-du-30-novembre">une autre décennie d’archives</a> vendue avec le numéro 100 de <em>GNU Linux Magazine</em>, plus les ebooks qui s’accumulent, mes copies statiques de blogs... le besoin devenait réel.</p>
<p>Je n’ai pas évalué les concurrents. Citons-les quand même :</p>
<ul>
<li><strong>Strigi</strong>, livré avec KDE sur mon Ubuntu 7.04, a une interface web tellement minimaliste que je n’ai pas cherché plus loin.</li>
<li>Je me suis donné des contraintes supplémentaires : je préfère utiliser le même outil sur mon Ubuntu et sur ma Debian sur le petit serveur sans X (un 300 MHz), et si possible sans rien installer qui ne soit dans les dépôts officiels. Cela exclut donc <strong>Tracker</strong> absent de Etch bien que j’en lise ici ou là du bien dans la petite bibliographie internet préalable.</li>
</ul>
<h3>Debian Etch</h3>
<p>L’installation est relativement simple :</p>
<ul>
<li><code>aptitude install beagle </code> sur la Debian. La moitié de Gnome veut venir avec Beagle, et pas mal de librairies X, uniquement à cause de certains programmes qui s’affichent graphiquement, ce que je ne veux pourtant pas. On fera avec.</li>
</ul>
<ul>
<li>La doc dit de rajouter l’option <code>user_xattr</code> dans le montage des systèmes de fichier. Mon <code>/etc/fstab</code> contient donc à présent : <br /> <code>/dev/hda6 /home ext3 defaults,noatime,user_xattr 0 2</code> <br />Il faut également activer cette option, donc rebooter si on est bourrin, ou taper :<br /> <code>mount -o remount /home</code> <br /> qui ne doit pas renvoyer de message d’erreur.</li>
</ul>
<ul>
<li>Pour lancer l’indexation, c’est primaire : lancer la commande <code>beagled</code>.<br />Attention : par défaut, beagled ne s’occupe que de ce qui est directement dans le répertoire de l’utilisateur qui l’a lancé, et quelques répertoires publics définis dans <code>/etc/beagle/</code> et c’est bien comme ça.</li>
</ul>
<ul>
<li>La commande <code>beagle-status</code> permet de voir où en est l’indexation (forcément, elle est lente). À noter que je ne repère pas de ralentissement notable sur les deux machines (mais la charge résiduelle permanente est réelle ; on verra une fois l’indexation achevée).</li>
</ul>
<ul>
<li>Après quelques temps, je tente une requête en ligne de commande : <code>beagle-query murphy</code><br />Quelques secondes plus tard je me retrouve avec des URL de la copie locale de mon site web. Cool.</li>
</ul>
<ul>
<li>Pour savoir si un fichier est déjà indexé, il faut tout bêtement taper son nom : <br /><code>beagle-query toto.pdf</code><br />On peut vérifier que l’indexation s’effectue bien partout où cela est désiré.</li>
</ul>
<ul>
<li>Je m’aperçois avec horreur que beagled ne suit pas les liens symboliques ! Le choix par défaut des concepteurs se défend (on peut faire des trucs crades et dangereux avec ces liens symboliques) mais l’option pour passer outre n’est pas évidente. <br />Apparemment il suffirait de rajouter les répertoires manquants dans la config avec un ordre du genre :<br /><code>beagle-config indexing AddRoot /autredisque/repertoire</code> <br />Et pour en informer le démon qui travaille en arrière-plan : <code>beagle-config --beagled-reload-config</code><br />On peut vérifier la liste desrépertoires qui seront indexés avec :<br /><code>beagle-config indexing ListRoots</code><br />(Je sais, c’est pas très convivial, mais je tiens à tout faire marcher en ligne de commande d’abord. Sur Etch, les pages de manuel manquent parfois cruellement.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Finalement, il semble que le plus efficace pour un début soit de lancer le démon en avant-plan :<br /><code>beagled --fg - -replace</code><br />On voit mieux ce qui se passe, ce que le démon parcoure, etc.</li>
</ul>
<h3>Kubuntu</h3>
<p>La version dans Ubuntu 7.04 (<em>Feisty Faw</em>) est plus récente, mais ça ne change pas grand-chose. Par contre, sous Kubuntu, pour avoir une interface graphique à Beagle (qui lui est plutôt lié à Gnome), il faut installer :</p>
<ul>
<li>Soit <strong>Kerry</strong>, qui permet de faire graphiquement ce que je faisais en ligne de commande ci-dessous, et retourne des résultats de recherche que l’on peut trier et filtrer par date, type... D’ailleurs, il faudra penser à changer le raccourci par défaut de Kerry (Alt-Espace) qui est déjà réservé par Katapult). Par contre, il est très pratique de sélectionner un mot ou une phrase, de taper ce raccourci, et d’avoir immédiatement la recherche.<br />Ce qui sera moins pratique pour d’autres, c’est d’avoir un Kerry non francisé (quoique je n’ai pas la dernière Ubuntu).</li>
</ul>
<ul>
<li>Soit <strong>kio-beagle</strong>, qui permet de lancer une recherche dans Konqueror (ou par le classique Alt-F2 qui lance tout) juste en tapant <code>beagle: mes mots clés</code>... mais j’ai l’impression que ce système ramène bien moins de résultats que Kerry.</li>
</ul>
<p>Les deux outils sont à portée d’un bête <code>aptitude install beagle kerry kio-beagle</code>.</p>
<h3>Verdict</h3>
<p>Il m’a fait tout drôle de voir dans les logs et messages divers des .exe et des .dll, choses que l’on pensait réservées au monde Windows. Oui, c’est du Mono derrière, ça déplaît à certains, je suis dubitatif pour ma part, en tout cas ça semble assez lourd.</p>
<p>Après un après-midi d’indexation, les répertoires de cache et index atteignent 65 Mo sur l’Etch (qui a quand même un miroir de toute la machine de travail), et presque 400 Mo sur la machine principale, et ce n’est pas fini... (<strong>Mise à jour du 19/12</strong> : Au final, respectivement 1,6 Go et 464 Mo. De plus, l’impact sur la charge des deux machines est mesurable sur les graphes <a href="http://www.tux-planet.fr/blog/?2007/05/01/150-monitoring-avec-munin">Munin</a> : en moyenne moins de 0,1 de <em>load</em> avant, plus de 0,2 ensuite pour le vieux serveur ; une charge résiduelle faible mais réelle aussi sur l’autre machine.)</p>
<p>Mes PDF semblent correctement indexés, on verra à l’usage.</p>
<p>Quoi qu’il en soit, je suis un peu déçu. Inconsciemment, je m’attendais à ce que les résultats indiquent le contexte, comme une recherche Google. Alors que, comme avec Spotlight sur Mac d’ailleurs, seul le nom du document (mail, fichier PDF...) trouvé est indiqué, pas le contexte (page, extrait...) ; à soi ensuite de faire le tri et la recherche fine.</p>
<p>D’autre part, une recherche sur un mot clé, par exemple « <a href="http://duplicity.nongnu.org/" hreflang="en">duplicity</a> », un outil de sauvegarde crypté, me ramène spontanément des pages ou courriers contenant « <em>duplicated</em> » ou des termes approchants. Je n’ai pas vu de moyen évident de rendre la recherche plus ou moins stricte.</p>
<p>Je reviens finalement sur <a href="http://www.gnome.org/projects/tracker/" hreflang="en">Tracker</a>, un concurrent qui monte. Je ne lis qu’à l’instant (zut !) qu’il est le moteur de recherche local par défaut sur Ubuntu 7.10, la version à laquelle je n’ai pas encore migré (faute de temps, de besoin urgent, et histoire de laisser les plus pressés que moi essuyer les plâtres et renseigner les forums). Il me faudra voir si par la suite je décide de garder Beagle ou de passer à Tracker, de monter définitivement certains répertoires de la Debian sur l’Ubuntu (tâche cent fois reportée, question de temps et de dilemme : par NFS ? Samba ? AFP ?) histoire d’avoir une recherche unifiée (pas du luxe mine de rien) sous Tracker, ou bien <a href="http://guide.debianizzati.org/index.php/Desktop_Search_su_Debian_Etch:_Installare_Tracker" hreflang="it">si je me mets à l’italien pour backporter Tracker sous Etch</a>. Sans que ces options ne s’excluent vraiment...</p>
<p>Si quelqu’un a des expériences sur tous ces outils, je suis preneur…</p>
<p><strong>Mise à jour du 29 juin 2008</strong> : Six mois après, je me suis « fixé » sur le Tracker livré dans Ubuntu 8.04. Ça marche bien à un bémol près : pas d’indexation des mails de Thunderbird ou Kmail. La case est délibérément grisée... :(</p>
<p><strong>Mise à jour de 2011</strong> : Pour diverses raisons, je n’utilise plus le Linux tant que ça. Sur le Mac, j’utilise très peu Spotlight. Pas de temps pour quoi que ce soit de toute manière pour qu’une indexation quelconque serve réellement. D’ici à ce que ça resserve, l’OCR automatique permettra probablement d’indexer automatiquement les scans des factures, diplômes, bulletins… :-)</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/12/16/456-beagle-sur-debian-etch-et-kubuntu-7-04#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/389Gros défaut des PC et exaptationurn:md5:5f9c57b6f8e616258cd0436ca6b8584e2007-08-23T18:18:00+00:002011-04-25T21:16:13+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismeauto-organisationbon senscomplexitédommagedysfonctionnementexaptationinformatiqueintelligenceoptimisationperspectiveévolution<p>Porte-gobelets sur PC et autres aberrations technologiques.</p> <p><a href="http://ask.slashdot.org/comments.pl?sid=236043&cid=19260383" hreflang="en">Fine remarque d’un commentateur de Slashdot</a> :</p>
<blockquote><p><em>“Well, the worst thing about most PCs<br />is the way the cup holder automatically retracts during a reboot.”</em><br /> <br />« Le pire défaut de la plupart des PCs, c’est le porte-gobelet qui se rétracte automatiquement lors d’un reboot. »</p></blockquote>
<p>Je ne peux pas contester.</p>
<p>Derrière la blague il y a une vérité : l’utilisateur fait ce qu’il veut de sa machine<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/08/23/379-gros-defaut-des-pc-et-exaptation#pnote-332-1" id="rev-pnote-332-1">1</a>]</sup>. S’il a envie d’utiliser un morceau d’électronique comme porte-gobelet, c’est son droit le plus strict. Et l’évolution des fonctionnalités des machines doit tenir compte de ces détournements des fonctionnalités originelles.</p>
<p>On appelle ce phénomène l’« exaptation », comme pour le fameux sixième pouce du panda, détourné par l’évolution de sa fonction première (lire absolument <em>Le pouce du panda</em> du regretté Stephen Jay Gould).</p>
<p>La citation est extraite d’une enfilade sur Slashdot titrée <a href="http://ask.slashdot.org/article.pl?sid=07/05/24/2010242" hreflang="en">“What's the Worst Technical Feature You've Used”?</a> (« Les pires fonctionnalités que vous ayez utilisées ») dans laquelle on trouve, en vrac :</p>
<ul>
<li>Clippy, le peu regretté trombone parasite d’Office ;</li>
</ul>
<ul>
<li>un site de Logitech permettant de télécharger un pilote pour souris, site inutilisable au clavier seul sans souris ;</li>
</ul>
<ul>
<li>un four à micro-ondes qui exige qu’on lui règle la date ;</li>
</ul>
<ul>
<li>les téléphones portables mal conçus, notamment un Samsung qui considérait l’appui prolongé du 9 comme une volonté d’appel au 911 (appel d’urgence aux États-Unis), y compris avec le verrouillage clavier activé ;</li>
</ul>
<ul>
<li>les emballages de certains produits électroniques qui semblent totalement indestructibles ;</li>
</ul>
<ul>
<li>les fonctions (notamment d’avance rapide ou de saut) désactivées sur les DVDs — je hais ça aussi ;</li>
</ul>
<ul>
<li>le temps délirant d’éjection de ces mêmes lecteurs DVD ;</li>
</ul>
<ul>
<li>l’inutile bouton « <em>Eject</em> » sur les télécommandes... sauf qu’à cause du point ci-dessus, on a réellement le temps de se lever de son fauteuil et de chercher le boîtier avant que le DVD sorte du lecteur ;</li>
</ul>
<ul>
<li>les transformateurs électriques qui se branchent directement sur la prise, en bloquant plusieurs entrées d’une multiprise ;</li>
</ul>
<ul>
<li>une BMW tellement fortifiée contre toute intrusion qu’un malheureux qui avait oublié ses clés <em>et</em> son bébé dedans n’a rien pu faire et a dû faire appel aux pompiers pour éventrer la voiture (<a href="http://ask.slashdot.org/comments.pl?sid=236043&cid=19267413" hreflang="en">à lire !</a>) ;</li>
</ul>
<ul>
<li>et bien d’autres aberrations technologiques.</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/08/23/379-gros-defaut-des-pc-et-exaptation#rev-pnote-332-1" id="pnote-332-1">1</a>] <em>En en assumant les conséquences, aussi.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/08/23/379-gros-defaut-des-pc-et-exaptation#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/332Des kilowatts d’alims (3)urn:md5:45f69cfd2ab6e9c245705b9f3db432322007-07-03T21:26:00+00:002011-04-24T20:28:31+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismegaspillagepollutionécologieéconomies d’énergie<p>Calcul du coût annuel de la marche d’un PC, et écogestes envisageables.</p> <h3>Combien ça coûte ?</h3>
<p>Au passage, une petite estimation du coût annuel de ces gourmands outils pour une utilisation 24 h/24 (certes non représentative puisque souvent il y a mise en veille) :</p>
<ul>
<li>Prix du kWh EDF : en heures pleines : 0,1074 €/kWh, et en heures creuses (8h par jour) : 0,0654 €/kWh</li>
<li>Donc le coût d’une puissance d’1 W constante toute l’année est : 0,001 kW x (0,1074 €/kWh x 16 h + 0,0654 €/kWh x 8 h) x 365 j/an = 0,82 €/an</li>
<li>Donc mon vieux Pentium II dans le placard (40 W) me revient à 32 €/an en électricité.</li>
<li>Et mon Core 2 Duo (150 W au repos) allumé toute l’année me coûterait 122 €/an.</li>
<li>Le lecteur de CD jamais utilisé à 2 W revient à 1,6 € (multipliez par des millions de PC et calculez le gain pour EDF et consorts...).</li>
<li>Le méga-serveur Sun à 80 cœurs que j’ai évoqué, en charge à fond en permanence (ce genre de bête ne s’achète que si on en a l’utilisation !) alourdirait la note de 5700 € par an (au tarif EDF particulier avec TVA ; j’ignore dans quelle mesure les entreprises payent moins ou plus)... plus climatisation obligatoire et supplément probable d’abonnement.</li>
</ul>
<p>Faire tourner le programme du SETI en arrière-plan (processeur à fond), ou laisser tourner des économiseurs d’écran 3D gourmands en puissance, revient cher à la fin de l’année. La chose pourrait se discuter en hiver (l’énergie gaspillée se transforme en chaleur et remplace du chauffage) ; mais en été cette situation est intenable (chaleur supplémentaire, bruit), surtout avec une climatisation (chaleur payée évacuée avec de l’énergie également payée).</p>
<h3>Écogestes</h3>
<p>Donc voici les <a href="http://blog.empyree.org/post/3069">égogestes</a> informatiques :</p>
<ul>
<li>Supprimer tous les services d’arrière-plan qui font mouliner le processeur.</li>
<li>Virer l’économiseur d’écran, ou le limiter à quelques minutes avant extinction de l’écran.</li>
<li>Ne pas mettre de cartes PCI inutiles, voire de lecteur CD, si ils ne servent pas (mais Murphy frappera, et justement vous découvrirez le lendemain que votre serveur a justement besoin d’une sortie son ou d’un lecteur pour ripper un CD).</li>
<li>Envoyer le monstre en veille prolongée en cas d’inutilisation.</li>
<li>Pour éviter le piège de la consommation résiduelle mais permanente des machines soit-disant éteintes, préférer les multiprises avec un bouton mécanique (évidemment la veille prolongée ne doit pas être un simple sommeil consommant encore quelques watts...).</li>
</ul>
<p>Restera ensuite la question qui tue : quelles sont les mesures ci-dessus qui seront de nature à raccourcir la durée de vie d’une machine ? L’éteindre et la rallumer souvent abîme l’alimentation. Enlever des cartes pour ne les remettre que ponctuellement augmente les risques de mauvaise manipulation (un argument de plus pour les périphériques USB malgré la salade de câble !). Quel est le coût financier et écologique d’un PC flingué par fausse manip radine ?</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/03/364-des-kilowatts-dalims-3#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/321Des kilowatts d’alims (2)urn:md5:d62baa918dcf39cb7d44f118ab4db5682007-07-02T21:22:00+00:002011-04-23T12:10:24+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismegaspillagepollutionécologieéconomies d’énergie<p>Les grosses alimentations ont leur utilité, sur certaines configurations. Diverses tendances sont actuellement à l’œuvre pour contourner le mur de la chaleur et continuer la course aux performances sur d’autres plans que les GHz.</p> <h3>Qui a la plus grosse ?</h3>
<p>Les grosses alimentations ont tout de même une utilité (à part bien sûr celle de jouer à qui a la plus grosse ; certains boutonneux adeptes de ce jeu, frustrés du fort ralentissement de la course aux gigahertz, se reportent probablement sur la taille de l’alimentation) : les serveurs professionnels. Je ne pense pas que les fournisseurs soient les mêmes cependant, ni les tarifs.</p>
<p>Comme exemple de machine de rêve, j’ai étudié les spécifications d’<a href="http://www.sun.com/servers/blades/8000p/specs.xml" hreflang="en">un gros serveur x86 de Sun</a>. Cette machine bien burnée sert à abriter jusque 10 modules-serveur, chaque module abritant au mieux un serveur quadri-Opteron (8 cœurs !), 64 Go de mémoire et deux disques durs 2”5 au plus<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/02/363-des-kilowatts-dalims-2#pnote-320-1" id="rev-pnote-320-1">1</a>]</sup>. Le maximum indiqué est de 750 W par module, avec une alimentation pour l’ensemble de... 9000 W ! (Pourtant le <a href="http://www.sun.com/servers/blades/8000p/calc/" hreflang="en">calculateur en ligne</a> indique un peu moins de 7000 W en chargeant le châssis à fond.)</p>
<p>Les gadgets à 1200 W dénigrées par Hardware.fr sont du matos de petit joueur à côté de ça. Mais le matériel que sert l’alimentation du Sun n’a rien à voir non plus. Le prix doit également être en proportion de la fiabilité exigée.</p>
<h3>La chasse aux gaspi</h3>
<p>À l’inverse, le petit serveur domestique qui ronronne dans mon placard, un vieux et vaillant Pentium II d’un autre millénaire, avec ses deux disques durs, ne monte pas au-delà de 40 W. Cette consommation basse a été un des critères d’achat par rapport à une machine plus moderne.<br />Un Mac Mini au repos tournerait à 20 W ; c’est à vérifier (voir <a href="http://cohabiter.ch/dossiers/index.php?art=13">http://cohabiter.ch/dossiers/index.php?art=13</a>, l’auteur s’est amusé comme un petit fou avec son wattmètre et a noté la consommation de tous les appareils électriques de la maison : une mine !)</p>
<p>Franchement, des machines qui « sucent » autant que celles présentées dans l’article me choquent, <em>surtout</em> au repos. Je veux bien admettre des pics à 300 W ou plus pour des calculs intensifs, mais plus de 300 W pour se tourner les pouces... Ce ne sont pas des services d’arrière-plan qui, dans les machines de bureau ou familiales, justifient une telle consommation. (Au passage, combien de watts gaspillés grâce au dernier Vista et à sa fringale de puissance ?)</p>
<p>En France on peut déculpabiliser partiellement en se disant que l’électricité nucléaire ne contribue pas au réchauffement climatique, et qu’on peut espérer recycler les déchets dans quelques décennies (soyons optimistes). Sans entrer dans le débat, il faut penser au reste de la planète qui, lui, carbure littéralement au pétrole et au charbon : les machines testées par Hardware.fr sont des aberrations totales. Non à cause de leur puissance intrinsèque qui couvre des besoins pas toujours superficiels (et d’ailleurs aucun lobby écolo ne pourra lutter contre les fabricants de jeux vidéo aux besoins hallucinants), mais à cause de la consommation <em>au repos</em>, celle de la majorité du temps.</p>
<p>C’est cette énergie gaspillée pendant que la machine est inutilisée qu’il faut réduire ; la consommation à pleine charge, même délirante, dure une fraction de la vie de la machine. Nombreuses déjà sont les familles avec plusieurs PC tournant en permanence, et dans les bureaux les ordinateurs tournent au bas mot dix heures par jour, sans compter les serveurs.</p>
<p>Les solutions ne sont pourtant pas inaccessibles :</p>
<ul>
<li>Les <strong><em>datacenters</em></strong> bourrés à craquer de serveurs destinés à l’hébergement ou à l’infogérance regardent de très près leur facture électrique, synonyme aussi de dégagements de chaleur intolérables. Le particulier n’a pas à se soucier de voir grimper en flèche la température de la pièce, mais le propriétaire de milliers de serveurs entassés sur quelques mètres carrés, si. <a href="http://arstechnica.com/articles/paedia/cpu/power-plays.ars" hreflang="en">Arstechnica vient d’ailleurs de pondre un article sur le sujet</a>.<br />On est certes loin de la configuration bureautique classique.</li>
</ul>
<ul>
<li>Toujours dans le domaine des serveurs, la mode de la <strong>virtualisation</strong> (Vmware, Xen, Parallels...) permet de consolider plusieurs machines peu utilisées en une seule plus grosse et plus chargée : on y gagne en place et aussi en consommation électrique puisqu’il n’y a plus au pire qu’une machine qui « dort » en consommant de l’énergie au lieu de trois ou dix auparavant.<br />Hors serveurs, cette même technique permet à nombre de gens de ne plus avoir qu’une seule machine sur leur bureau au lieu de plusieurs (anciennes applications tournant sur des plate-formes différentes ou périmées, machines de test ou de développement pour informaticiens...)</li>
</ul>
<ul>
<li>Les <strong>portables</strong> se généralisent, grâce à des prix raisonnables, au wifi, et à une puissance largement suffisante. Pour des raisons d’autonomie, les portables sont <em>beaucoup</em> moins gourmands que les monstres de bureau. Au point que nombre de machines de bureau conçues pour être silencieuses (<em>donc</em> peu gourmandes en kWh, car consommation électrique = chaleur = bruit de ventilateur) utilisent des composants pour portable ! Un cas connu est celui des machines Apple : la compacité de l’iMac ou du Mini viennent des technologies pour portables, un domaine bien maîtrisé par la marque<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/02/363-des-kilowatts-dalims-2#pnote-320-2" id="rev-pnote-320-2">2</a>]</sup>. <br />Certes, le public alléché par le gouffre à énergie de 300 W à vide ne trouvera pas d’équivalent en portable. Par contre, la majorité qui achète un moyen de gamme (150 W à vide) pour des besoins « normaux » peut se laisser tenter par un portable. Le simple renouvellement du parc limitera donc un peu la hausse délirante des consommations.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le <a href="http://www.laptop.org/index.fr.html">projet OLPC</a> lancera peut-être la <strong>mode des machines peu puissantes mais bien conçues</strong>. Mais ces machines peu chères conçues d’abord pour les enfants des pays en voie de développement ne seront hélas pas vendues en Occident. (<strong>Mise à jour d’octobre 2007</strong> : Et si, elles seront disponibles !)</li>
</ul>
<ul>
<li>C’est depuis très longtemps un lieu commun de dire que la plupart des machines sont massivement sous-utilisées, que l’on en fait autant sur une machine actuelle que sur un Pentium 200 de 1998 (courrier, internet, traitement de texte, tableur). Les progrès des OS, hors graphismes 3D, ne sont pas tels qu’ils nécessitent tant de puissance. <br />Pour les applications, c’est parfois une autre histoire... Une machine de 2000, bourrée de RAM autant que possible, sous Windows 2000 et Office 97, devrait pourtant suffire à bien des utilisations. C’est là que réside un des problèmes de l’évolution informatique (<em>Attention, lieux communs !</em>) : tout le monde va de l’avant en même temps, les besoins des uns engloutissant les progrès des autres, et les avancées encourageant l’envolée des besoins (à tous les niveaux : processeurs, périphériques, logiciels, utilisateurs). <br />Pourquoi ne peut-on avoir une machine sous un Windows 2000 un peu amélioré (ou MacOS ou Linux), sans toutes les options gourmandes (notamment les graphismes), avec un processeur très économe mais des composants au goût du jour parmi ceux qui ne consomment pas trop (disque de 100 Go, bus rapide, mémoire de 2 Go) ? Microsoft y perdrait gros, vue son incapacité à créer des systèmes et outils légers. <br />(<strong>Note de 2008</strong> : C’est parti ! L’Eee d’Asus est le plus connu de la génération des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Netbook">netbooks</a> qui misent sur la mobilité et le prix et non sur la puissance. Et Microsoft est effectivement hors-sujet, avec un Vista bien trop gourmand, et un XP qu’il tente d’achever le plus vite possible.)<br /> La course à la puissance est le fond de commerce d’Intel et AMD. L’envolée des fonctionnalités des ERP, des outils de <em>datawarehouse</em>, des jeux... , le gonflement des bases de données, ne tiennent que par la course à la puissance des processeurs. <br />Un premier mur (technique, physique, quantique, calorique, économique) a été contourné, et au lieu de gigahertz, les fondeurs multiplient à présent les coeurs... et les watts. <br />Pour forcer un recentrage sur l’utilisation optimale des outils existants, faudra-t-il une guerre en Asie pour brider le développement du marché informatique, ou un rationnement de l’énergie à cause du coût du pétrole, des besoins en clim’ sur une terre surchauffée, et du retard au renouvellement du parc nucléaire comme au développement du renouvelable ? <em>(Fin du Café du Commerce</em>)</li>
</ul>
<p><em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/03/364-des-kilowatts-dalims-3">À suivre...</a></em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/02/363-des-kilowatts-dalims-2#rev-pnote-320-1" id="pnote-320-1">1</a>] <em>Pour un prix catalogue de 518 000 $ avec toutes les options.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/02/363-des-kilowatts-dalims-2#rev-pnote-320-2" id="pnote-320-2">2</a>] <em>Et, une fois de plus, je déplore le manque dans la gamme d’une machine de bureau format minitour, sans écran, raisonnablement puissante et extensible, qui n’atteigne pas les prix stratosphériques des MacPro.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/02/363-des-kilowatts-dalims-2#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/320Des kilowatts d’alims (1)urn:md5:d3832d3d466e89ea4c4d01de8ce53e282007-07-01T20:50:00+00:002011-04-23T07:01:00+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismegaspillageinformatiquepollutionécologieéconomies d’énergie<p>Combien un PC consomme-t-il de watt-heures ? Quelles sont les parties les plus énergivores ?</p> <h3>Consommation</h3>
<p>En mai dernier, <a href="http://www.hardware.fr/">Hardware.fr</a> s’est lancé dans une <a href="http://www.hardware.fr/art/imprimer/670/">étude de la consommation des différents éléments d’un PC</a>.<br />Leur curiosité était d’abord motivée par l’annonce d’alimentations atteignant le plafond délirant de 1200 W ! (Depuis, <a href="http://www.heise.de/ct/" hreflang="de">C’t</a> en a mentionné qui atteignaient les 2 kW !).<br />Une telle capacité est-elle justifiée pour des machines réalistes (<em>ie</em> sans ajouter 24 disques durs) ?<br />Tant qu’ils y étaient, ils ont analysé la consommation des différents composants pour analyser la répartition de la consommation.</p>
<ul>
<li>Sans surprise, le <strong>processeur</strong> représente en général le premier poste de consommation (entre 45 et 158 W en charge entre deux extrêmes de la gamme des Core 2 Duo).</li>
<li>Mais il peut se faire dépasser par les <strong>cartes graphiques haut de gamme</strong> : jusque <strong>172 W</strong> !!!</li>
<li>J’ignorais le coût faible mais réel des <strong>barrettes de mémoire</strong> : en gros, 5 W le Go.</li>
<li>Les <strong>disques durs</strong> au repos peuvent être moins gourmands (parfois 3 W seulement !), et en charge on n’atteint même pas les 15 W.</li>
<li>Le <strong>lecteur de CD</strong> n’est pas complètement négligeable. Même inutilisé comme durant 99,9% de son existence sur 99% des machines, il dépense 2 W en continu.</li>
<li>La <strong>carte son</strong> dépense plus de 3 W, valeur doublée si elle est utilisée.</li>
<li>Les <strong>ventilateurs</strong> sont négligeables.</li>
<li>Par contre, la consommation de certains composants, comme le <em>chipset</em>, est directement difficilement mesurable.</li>
<li>Une bonne alimentation dépasse difficilement les 80% d’efficacité : <strong>au moins un cinquième de l’énergie est donc dépensée en chaleur à l’entrée même du PC</strong> !</li>
</ul>
<h3>Il était trois configs...</h3>
<p>La <strong>configuration moyen de gamme</strong> testée par Hardware.fr (un Core 2 Duo à moins de 2 GHz, 2 Go de RAM, un disque dur, carte graphique récente)
dévore déjà <strong>130 W... au repos</strong> ! (Mon PC personnel est dans cette classe, et mon wattmètre me donne un chiffre similaire.) <br />À pleine charge (processeur et carte graphiques saturés), cette configuration atteint <strong>218 W</strong> ! Sans l’écran...<br />
La <strong>configuration haut de gamme</strong> (meilleur processeur, 1 GHz de plus, meilleure carte, deuxième disque dur) atteint 191 W au repos, <strong>348 W en charge</strong> ! <br />La <strong>configuration très haut de gamme</strong> (quadriprocesseur à 3,2 GHz, 4 Go de mémoire, quatre disques durs et quelques gadgets) doit être subventionnée par EDF : <strong>385 W... au repos ! 688 W en charge</strong> !!!</p>
<p>On remarquera que la consommation <em>au repos</em> de chaque configuration est quasiment égale voire supérieure à celle de la configuration inférieure <em>à pleine charge</em> !</p>
<p>Les auteurs déduisent, accessoirement mais à juste titre, que la capacité délirante des alimentations présentées aux derniers salons est totalement inutile pour les machines classiques, même pour des stations professionnelles gourmandes ou les bécanes des joueurs friqués qui subventionnent l’évolution informatique.</p>
<p><em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/07/02/363-des-kilowatts-dalims-2">À suivre...</a></em></p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/07/01/362-des-kilowatts-dalims-1#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/319Je hais Notesurn:md5:67f76177f8b5fb7a75b855f26a3345bb2007-04-17T22:44:00+00:002014-02-26T11:23:14+00:00ChristopheInformatique pratiquehaineinformatiqueLotus Notesréseausabotagetravail<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes">J’ai déjà eu l’occasion de dire du mal de Lotus Notes</a>, subi chez un client l’an dernier, et utilisé régulièrement dans mes nouvelles fonctions. <a href="http://homepage.mac.com/bradster/iarchitect/lotus.htm" hreflang="en">Je ne suis pas le seul à en dire du mal</a> (merci à <a href="http://guerby.org/blog/">Laurent Guerby</a> pour le lien), je crois même que <a href="http://padawan.info/fr/humour/loi_de_murphy_appliquee_aux_conferences.html">ce soft fait l’unanimité contre lui</a>.</p> <p><em>(</em>Caveat<em> du 6 février 2008 : Suite aux affrontements dans les commentaires, je précise que mon ire est dirigée sur la version 5.0.5 de l’an 2000 de Notes, celle que <del>j’utilise</del> je subis au boulot, qui est certes ancienne. La plupart des doléances ci-dessous n’en restent pas moins valables, et sont scandaleuses même pour un produit aussi ancien.)</em></p>
<ul>
<li><strong>Je déteste ses raccourcis claviers non standard</strong>, <em>ie</em> différents de ceux en cours sur la plate-forme, qu’il est de bon ton de respecter : <code>Ctrl-A</code> pour tout sélectionner (et pas <code>Ctrl-T</code>), etc.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le <strong>vocabulaire est aussi non standard</strong>. Qui dit « mémo » pour un courrier ou email ? Notes remonte peut-être à Mathusalem, mais il faut savoir évoluer avec le monde. « Détacher » pour sauvegarder une pièce jointe : bizarre (et non, la pièce jointe reste quand même dans le mail).</li>
</ul>
<ul>
<li>C’est lié au paramétrage chez mon employeur : <strong>impossible de rafraîchir le courrier sans vider la corbeille</strong> ! Avec demande de conformation en plus. À quoi sert une poubelle que l’on doit vider sur le champ ? <br />J’ai à présent un répertoire « Z-Corbeille » mais le bouton <code>Supprimer</code> ne sert alors plus à rien.<br />D’ailleurs, c’est peut-être mieux ainsi : un message supprimé est conservé dans l’affichage, simplement doté d’une icône de corbeille à papier supplémentaire. Il gêne toujours.</li>
</ul>
<ul>
<li>Cet abruti n’est <strong>pas capable de suivre un raccourci vers un répertoire</strong> ; si je ne fais pas attention je joins un fichier <code>.lnk</code> ! À l’inverse, à la sauvegarde d’une pièce jointe, cliquer sur un raccourci de répertoire mène à l’enregistrement de son fichier sous le nom du répertoire.lnk...</li>
</ul>
<ul>
<li>Le glisser-déplacer n’est pas une solution, <strong>le fichier apparaît bien dans la fenêtre... sous son nom DOS</strong> : <code>fichier~1.txt</code> !!! Quel immonde pile de <em>patchs</em> et de <em>hacks</em> contient donc ce programme pour que de tels morceaux de la première moitié de la décennie précédente remontent à la surface ??!!</li>
</ul>
<ul>
<li>Il existe une <strong>version web</strong> : elle n’est pas compatible Firefox (mais ça passe avec <a href="http://extensions.geckozone.org/IETab">IETab</a>).</li>
</ul>
<ul>
<li>De même, cette version web possède une <strong>ergonomie complètement différente de la version client-serveur</strong> lourde. Je ne parle pas d’apparence ou de fonctionnalité évoluée disparue (après tout c’est du web), mais de logique : par exemple les éléments envoyés ne peuvent pas être classés automatiquement dans un dossier dans la version web, ils restent dans les « Envoyés ».</li>
</ul>
<ul>
<li>D’ailleurs, ces éléments classés apparaissent quand même dans la vue des messages « Envoyés » (d’où doublonnage) !</li>
</ul>
<ul>
<li>Il existe une autre version web (!) compatible, ultra-légère (en fonctionnalités sinon c’est <em>full Java</em>) et ultra-limitée, et ultra-pitoyable par rapport au moindre webmail libre comme <a href="http://www.squirrelmail.org/screenshots.php" hreflang="en">Squirrelmail</a> ou <a href="http://www.horde.org/imp/screenshots/" hreflang="en">Imp</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>L’archivage dans une base de courrier locale ne tient pas compte des nouveaux dossiers</strong> créés après l’initialisation de ladite base, histoire d’être sûr de bien flinguer l’arborescence.</li>
</ul>
<ul>
<li>La recherche fonctionne très mal.</li>
</ul>
<ul>
<li>L’identification se fait grâce à un fichier ID : pourquoi pas ? Mais ce n’est pas parce qu’on a installé ce fichier sur une machine que l’on retrouve son environnement de travail. <strong>Aucune intégration avec l’authentification système</strong>.</li>
</ul>
<ul>
<li>Dans la vue des dossiers, <strong>il n’y a pas l’heure</strong>. Pas pratique quand on trie des courriers tous reçus le même jour.</li>
</ul>
<ul>
<li>Si vous savez comment <strong>trier des mails en cascade</strong> (les réponses placées sous le mail d’origine avec un petit décalage à chaque réponse), comme doivent savoir le faire tous les logiciels du domaine depuis quinze ans, je suis preneur. <br />De plus, il me semble que Notes est incapable de conserver les références entre mail, toutes les enfilades sont cassées à chaque fois que je réponds à un message. Saleté. (Je n’ose penser aux outrages que doivent subir toutes les RFC à chaque courrier qui entre ou sort de cette bouse.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Je ne connais <strong>pas deux boîtes de dialogue au look identique</strong> dans toute l’application.</li>
</ul>
<ul>
<li>Cette abomination est très douée pour <strong>planter à l’ouverture d’un mail en HTML</strong>. Heureusement, j’ai pu paramétrer un appel à Firefox (ne me demandez pas comment, je ne pense pas pouvoir retrouver). Après, il y a juste un bug mineur de perte du focus quelque part mais bon...</li>
</ul>
<ul>
<li>Notes tient à la distinction entre « Visualiser » et « Lancer » une pièce attachée. La première option utilise un moteur interne assez laid (surtout pour le texte), l’autre lance l’application associée (Word...). Mouais.</li>
</ul>
<ul>
<li>On a l’impression qu’il y a des menus tout en bas, mais rien ne se passe quand on clique.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Ce boulet interrompt volontiers l’utilisateur</strong> pour dire « Y a un mail, dis, y a un mail ! ». Je n’ai pas encore désactivé ce comportement, il est encore assez rare (pas de spams sur ma boîte pro), et par OK on retourne à l’application qui était active.<br />Par contre en basculant un peu plus tard sur Notes, le nouveau courrier n’apparaît pas, il faut rafraîchir. Grandiose.</li>
</ul>
<ul>
<li>Ne me demandez pas quelle version j’utilise, je ne sais pas. D’ailleurs, vue l’inertie monstrueuse dans une grande entreprise sur ce sujet (on ne change pas de client mail tous les deux ans, il ne faut pas changer les habitudes d’autant de monde sur un sujet si critique ; ils ne sont pas fous au support bureautique), la version à l’ergonomie retravaillée par des anciens d’Apple (ou même de Microsoft, à ce stade je m’en fous) pourrait sortir demain que je ne la verrai pas avant un lustre.</li>
</ul>
<p><strong>Mise à jour de 2011</strong> : Mon employeur a migré (enfin et dans la douleur) à la version 8. La plupart des reproches ci-dessus ne sont plus valables. On revient de loin ! L’outil est utilisable, surtout le <em>webmail</em> qui en fait remplace très bien le client lourd (devenu lui absolument escargotesque).</p>
<p><strong>Mise à jour de 2014</strong> : L’an dernier nous avons migré vers Outlook. Même si je n’aime pas Microsoft plus qu’avant, au moins leur programme est-il utilisable (je parle du client).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/04/17/321-je-hais-notes#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/277Le mail comme une fenêtre de l’âmeurn:md5:308c2f591fb72874a45bd2184632de902007-03-07T21:44:00+00:002011-03-28T19:35:40+00:00ChristopheInformatique pratiquecommunicationgaspillagehiérarchieinformatiqueMacOSpsychologieréseau<p>L’organisation de la lecture du courrier électronique révèle beaucoup sur la personnalité.</p> <p>Traduction-commentaire d’un <a href="http://slashdot.org/comments.pl?sid=193728&cid=15886205" hreflang="en">billet rencontré sur Slashdot en août dernier</a> :</p>
<blockquote><p>« J’ai toujours pensé que passer cinq minutes sur la machine d’un utilisateur m’en disait plus sur leur cerveau que des années de travail à leur côté (...) :<br />* Comment organisent-ils leurs dossiers<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-1" id="rev-pnote-247-1">1</a>]</sup>, nomment-ils intelligemment leurs fichiers<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-2" id="rev-pnote-247-2">2</a>]</sup> ?<br />* Ont-ils l’image de fond par défaut, une photo de leur famille<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-3" id="rev-pnote-247-3">3</a>]</sup>, ou un orange vif qui illumine tout le bureau ?<br />* Regardent-ils leurs fichiers par colonne, liste ou avec les icônes par défaut ?<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-4" id="rev-pnote-247-4">4</a>]</sup><br />* Y a-t-il 2417 fichiers dans la poubelle, ou aucun ?<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-5" id="rev-pnote-247-5">5</a>]</sup><br />* Les icônes du bureau sont-elles uniformément éparpillées, en petites piles... ou le bureau est-il totalement vide ?<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-6" id="rev-pnote-247-6">6</a>]</sup><br />* Et l’email... J’ai vu tant d’utilisateurs se confronter à la taille maximale de la base dans le Mail de Mac OS X (~ 6 Go)<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-7" id="rev-pnote-247-7">7</a>]</sup>, et j’ai vu des utilisateurs (comme moi) qui ont tant de règles de filtrage automatique que peu de choses arrivent en fait dans la boîte aux lettres<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-8" id="rev-pnote-247-8">8</a>]</sup>.<br /> <br />C'est une fenêtre sur leur âme. »</p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-1" id="pnote-247-1">1</a>] <em>Moi ? Comme une base de données : répertoires thématiques, et plusieurs fichiers liés par un même thème sont suffisants pour justifier un sous-répertoire. Mes hiérarchies sont profondes. Un répertoire « Vrac » permet de laisser une place au chaos.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-2" id="pnote-247-2">2</a>] <em>Oui :-)</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-3" id="pnote-247-3">3</a>] <em>Oui :-) ... la moitié du temps. Sinon c’est souvent une image de synthèse ou une photo d’Hubble.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-4" id="pnote-247-4">4</a>] <em>Plutôt par liste avec les informations fichiers à droite ; exception pour les répertoires d’images ou de photographies dont j’affiche les aperçus.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-5" id="pnote-247-5">5</a>] <em>J’oscille entre les deux extrêmes, une poubelle ne doit être vidée que lorsque sa taille devient significative sur le disque dur.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-6" id="pnote-247-6">6</a>] <em>Je plaide pour le bureau vide sauf pour quelques icônes très utilisées qui ne tiennent pas dans la barre de lancement si le système d’exploitation en offre une aisée. Je confesse quelques scories de choses récupérées et placées dans l’urgence sur le bureau histoire d’être sûr de ne pas oublier de les classer, verticalement ou pas, peu après - et bien sûr elles s’y accumulent.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-7" id="pnote-247-7">7</a>] <em>J’espère que KMail n’est pas si chatouilleux, j’en suis déjà à plus de 2 Go... mais dans une très dense et profonde hiérarchie de répertoires et sous-répertoires, pas dans l’</em>inbox<em> qui ne contient que la masse de messages que je n’ai pas triés, ou qui sont depuis des années en attente de réponse.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-8" id="pnote-247-8">8</a>] <em>Et j’ai eu une configuration similaire jusqu’à ce que les nécessités de l’accès depuis plusieurs machines m’obligent à me contenter des derniers messages arrivés, par IMAP, webmail... Par contre, le tri des messages lus est automatique grâce à une flopée de filtres.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/247Analyse du coût de la protection de contenu de Windows Vista, par Peter Gutmannurn:md5:71f6d6cc5da6a5bc3aac0e897194c67f2007-02-12T21:59:00+00:002011-03-27T20:53:16+00:00ChristopheInformatique pratiqueApplecomplexitédommageDRMdécadencefoutage de gueulegaspillagehiérarchieinformatiquelobbysMacOSMicrosoftMP3organisationpessimismesabotageWindowséconomie<p>Comment Vista gaspille beaucoup de cycles processeurs à vérifier que vous ne piratez pas.</p> <p>Circule en ce moment sur le net un très argumenté et cruel texte sur les protections du « contenu de première qualité » (haute définition) par Vista.</p>
<p>Version originale anglaise : <a href="http://www.cs.auckland.ac.nz/~pgut001/pubs/vista_cost.txt" hreflang="en">http://www.cs.auckland.ac.nz/~pgut001/pubs/vista_cost.txt</a><br />Version française : <a href="http://chl.be/vista/">http://chl.be/vista/</a><br />Commentaire-résumé-approbation par l’estimé Bruce Schneier, à lire dans la foulée : <a href="http://www.schneier.com/blog/archives/2007/02/drm_in_windows.html" hreflang="en">http://www.schneier.com/blog/archives/2007/02/drm_in_windows.html</a>.</p>
<p>Il faut aller le lire, mais je m’en vais tenter un résumé trop sauvage qui laisse tous les détails techniques de côté (<em>mes commentaires sont en italique</em>) :</p>
<ul>
<li>Les spécifications techniques des DRM de Microsoft sont bourées de consignes floues demandant à obscurcir délibérément le code et à rajouter des protections au petit bonheur, ce qui relève plus de l’idéologie que de la spécification technique.</li>
</ul>
<ul>
<li>Vista passe plus de temps à vérifier qu’on ne le hacke pas qu’à réellement afficher une vidéo ; cette paranoïa rend le système plus instable et susceptible aux attaques (déni de service).</li>
</ul>
<ul>
<li>L’affichage de contenu haute définition force le brouillage ou la désactivation de bien des entrées/sorties (S/PDIF), avec des effets pervers intéressants... et masqués (exemple de l’acquisition d’image par un scanner médical qui lit en même temps un CD).</li>
</ul>
<ul>
<li>Les techniques utilisées imposent aux constructeurs de périphériques de très coûteuses modifications matérielles (interdisant certaines techniques qui rendraient les puces trop « ouvertes ») comme logicielles, ainsi que des frais de licences. Tous ces coûts sont répercutés au consommateur bien sûr.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le marché se retrouve au final totalement verrouillé par Microsoft qui impose et étouffe des technologies concurrentes (<em>vieille habitude</em>).</li>
</ul>
<ul>
<li>L’argument « c’est une exigence de Hollywood, on n’y peut rien » est une véritable insulte aux clients venant de la part d’une entreprise comme Microsoft qui possède 95% du marché et définit lui-même les normes. (<em>D’un côté, les </em>majors<em> ont besoin de Microsoft pour imposer un standard haute définition. D’un autre côté, toutes les actions des </em>majors<em> font penser que la dernière chose dont elles ont envie est qu’un PC, complexe, souple et donc faillible, touche leur précieuse « propriété intellectuelle ». Un bon exemple de rame à contre-courant de toutes les tendances actuelles... Bruce Schneier considère que Microsoft cherche à mettre au pas Hollywood en prenant le contrôle complet de la technique. On ne le plaindra pas.</em>)</li>
</ul>
<ul>
<li>La possibilité de révoquer des périphériques à distance est une bombe atomique légale dont on ne sait si elle sera utilisée, mais il est incompréhensible qu’elle soit tolérée par des gouvernements un peu soucieux de sécurité nationale.</li>
</ul>
<ul>
<li>L’impact de tout cela sur les segments du marché les plus chatouilleux sur les performances (<em>gamers</em>) se prévoit difficilement (<em>je ne les vois pas migrer en masse sous Linux...</em>). Mais il est à peu près sûr que les lecteurs chinois à 50 $ dans quelques années permettront de faire plus qu’un récent PC sous Vista. Vous avez <em>vraiment</em> besoin de HD, <em>tout de suite</em> ? Le contenu illégal (<em>peer to peer</em> et autres) prendra de la « valeur » en conséquence (plus pratique et fiable !).</li>
</ul>
<ul>
<li>Comme pour les protections antérieures, le contournement sera probablement effectué par un <em>hacker</em> exaspéré de ces limites en une semaine dans un futur proche. (<em>Et d’ailleurs les protections du Blu-Ray et du HD DVD viennent de sauter. Mais il y a longtemps que la protection offerte est plus légale que technique : faire sauter une protection, même dérisoire, est à présent un délit, sinon un crime, dans la plupart des pays d’Occident.</em>)</li>
</ul>
<p>Je ne suis pas qualifié pour juger de la pertinence technique de tout cela, les docs abondent que le lecteur intéressé ira dépouiller. Connaissant la volonté de Microsoft de tout contrôler et d’écraser la concurrence autant que ses partenaires et clients, et vue l’ambiance paranoïaque quant à la protection du « contenu », je veux bien croire l’intégralité de tout cela. La dernière chose dont j’ai envie est de me battre contre le système délibérément bridé de <em>ma</em> machine <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/02/12/298-analyse-du-cout-de-la-protection-de-contenu-de-windows-vista-par-peter-gutmann#pnote-268-1" id="rev-pnote-268-1">1</a>]</sup>.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/02/12/298-analyse-du-cout-de-la-protection-de-contenu-de-windows-vista-par-peter-gutmann#rev-pnote-268-1" id="pnote-268-1">1</a>] <em>Et ça vaut aussi pour le Mac dont la compatibilité avec les codecs non Apple est délibérément limitée...</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/02/12/298-analyse-du-cout-de-la-protection-de-contenu-de-windows-vista-par-peter-gutmann#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/268Les ordinateurs nous rendent grossiersurn:md5:848c6b2dafc0651bbb1ece4beb99cf752006-12-10T16:34:00+00:002010-11-18T21:13:41+00:00ChristopheInformatique pratiqueanthropomorphismebugcomplexitécynismedysfonctionnementfoutage de gueulehaineinformatiquepsychologiesantétravail<p>Saleté de putain de bordel de machine de mes deux !</p> <p>Je l’ai remarqué chez moi, sur ma moitié, sur des personnes d’habitude très pondérées : les ordinateurs rendent grossier, voire violent.</p>
<p>Au point que <a href="http://trentaineordinaire.free.fr/">Jid</a> a érigé la chose en dicton :</p>
<blockquote><p>« Sachez que l’informaticien est bruyant et se parle à lui-même : un informaticien qui ne fait pas de bruit n’est pas en train de travailler, il fait des trucs perso. » (<a href="http://trentaineordinaire.free.fr/index.php/2006/08/01/214-droit-de-cuissage">Jid, 1er août 2006</a>)</p></blockquote>
<p><strong>Pourquoi ?</strong> Je n’ai jamais entendu un électricien se plaindre et ronchonner à cause d’un réseau électrique semi-sentient qui en voudrait à sa santé mentale. Par contre, que l’on tape une lettre sous Word ou qu’on développe un logiciel, et les « mais qu’est-ce qu’il me fait ?? », « quel con !!! », « pourquoi il me fait ça ? »... fusent très rapidement.</p>
<p>Les ordinateurs ont-ils atteint un tel niveau de complexité et d’autonomie que l’anthropomorphisme s’applique à plein, et que l’on assiste au choc de deux volontés, l’une de fer et d’électrons, l’autre simplement humaine ? L’humain ne tolère-t-il pas que l’ordinateur fasse ce qu’il lui a ordonné, et non ce qu’<em>il croit lui avoir dit</em> ? Cette dernière hypothèse se conçoit pour les développeurs, confrontés toute la journée à des erreurs nées de leurs propres lacunes en programmation (et rarement à un message « Félicitations ! Votre programme compile ! <em>Good job!</em> »)<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/10/232-les-ordinateurs-nous-rendent-grossiers#pnote-206-1" id="rev-pnote-206-1">1</a>]</sup>; par contre pour les utilisateurs bureautiques, le problème vient souvent desdits bugs ou incohérences ou limites du logiciel, donc de l’interface, donc d’autres humains.</p>
<p>Je me demande combien de PC meurent chaque année sous les coups d’utilisateurs excédés.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/10/232-les-ordinateurs-nous-rendent-grossiers#rev-pnote-206-1" id="pnote-206-1">1</a>] <em><strong>Ajout de 2010</strong>: Si, en fait, j’ai vu UN logiciel professionnel dire que la formule de calcul entrée était correcte.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/10/232-les-ordinateurs-nous-rendent-grossiers#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/206Signatures dans Lotus Notesurn:md5:35a6d5ca309bf418983302448a99d0dc2006-09-12T00:00:00+00:002010-11-03T21:09:46+00:00ChristopheInformatique pratiquefoutage de gueulehaineinformatiqueLotus Notestravail<p>Coup de gueule dérisoire-car-inutile-mais-ça-soulage-de-le-dire sur l’ergonomie déplorable d’un logiciel cher et archi-répandu (et pour une fois ce n’est pas SAP).</p> <p>Dans <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lotus_Notes">Lotus Notes</a>, <a href="http://www.computergripes.com/LotusNotes.html" hreflang="en">qu’apparemment je ne suis pas seul à haïr</a>, il existe une entrée de menu <code>Fichiers / Préférences / Préférences Utilisateur</code>, offrant l'accès à une boîte de dialogue qui comporte un onglet <code>Courrier</code> et les options qui vont bien.</p>
<p>J’ai longtemps cherché dans ce dialogue <strong>où</strong> je pouvais changer ma signature automatique (et Dieu sait qu’il faut souvent la modifier quand on est un SBF<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes#pnote-211-1" id="rev-pnote-211-1">1</a>]</sup> de l’informatique, et surtout SPTF<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes#pnote-211-2" id="rev-pnote-211-2">2</a>]</sup>).</p>
<p>J’ai trouvé : c'est à l’autre bout du menu, dans <code>Actions / Outils / Préférences</code>. Là un sous-onglet dans une fenêtre au <em>look</em> totalement différent concède un espace où taper le précieux sceau.</p>
<p>Pourquoi un doublon aussi grotesque ? Mystère.</p>
<p>À côté de cela, les raccourcis claviers peu standards, ou le fait que la connexion à la version web de Notes m’affiche en triple chaque onglet, sont des détails.</p>
<p><strong>Ajout de 2010</strong> : Quatre ans déjà que je supporte cette bouse. Quelle horreur...</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes#rev-pnote-211-1" id="pnote-211-1">1</a>] <em>Sans Bureau Fixe.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes#rev-pnote-211-2" id="pnote-211-2">2</a>] <em>Sans Poste Téléphonique Fixe.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/211Rêveurn:md5:17997a99f816548823061fd907d1dea62006-08-08T21:33:00+00:002010-11-01T18:57:52+00:00ChristopheInformatique pratiqueAppleargentpouvoir d’acheterutopieémerveillement<p>C’est bôôô. C’est cher.</p> <p><strong>Une merveille</strong> vient de sortir :</p>
<p>Admirez : <a href="http://www.macitynet.it/immagini/visitaconnoi/wwdcsf06/macpro/" hreflang="it">http://www.macitynet.it/immagini/visitaconnoi/wwdcsf06/macpro/</a>.<br />Détails croustillants <a href="http://www.macbidouille.com/news/2006-08-08/#13196">sur Macbidouille</a>.<br />Pub <a href="http://www.apple.com/fr/macpro/">chez Apple</a>.<br /><a href="http://store.apple.com/Apple/WebObjects/frBusiness?type=bizfrPRO&qprm=67974&family=MacPro">La douloureuse</a>, toujours chez Apple.</p>
<p>Dommage qu’un tel bijou soit hors de tous mes budgets (j’ai déjà dépensé plus sur un PowerBook 17” il y a deux ans, ça suffira comme ça). Pour me consoler, je me dis que ce n’est plus qu’un PC à présent, même quadricœur.<br />Plus qu’un PC. Et que ça le rend d’autant plus désirable :(</p>
<p>Ma tendre moitié n’est pas sensible à l’argument qui veut que si j’étais passionné de bagnoles et de foot comme tant de mes congénères masculins, je dépenserais le triple chaque année en grosses caisses, et j’aurais déjà claqué le prix du bijou ci-dessus rêvé en écran plat haute définition dernier cri en juillet, pour voir Zidane <del>cogner</del> shooter dans un <del>Ital</del> ballon. (Bon, on mangerait sans doute aussi des pâtes en se demandant comment payer le loyer.) <br />Il y a des jours comme ça, où on regrette sa bonne éducation et d’être (presque) raisonnable. Pour renouveler mon vieil Athlon qui date du siècle dernier, je me contenterai donc prochainement d’un bête PC sans marque, bien gonflé déjà, assemblé par un artisan dans la campagne alsacienne, pour le tiers du prix.</p>
<p>(Sérieusement : comme le relève Macbidouille et comme je le radote à <a href="http://www.madrau.com/" hreflang="en">Stéphane</a> depuis des années, il manque bien à Apple une machine dans sa gamme, comme une tour monoprocesseur (mais bi-cœur) avec des slots PCI (donc plus extensible qu’un Mini ou qu’un iMac), sans écran (au contraire de l’iMac), mais qui ne soit pas aussi puissante ni dispendieuse qu’un MacPro complet.)<br />(<strong>Ajout quatre ans après</strong> : Y toujours le trou dans la gamme…)</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/08/205-reve#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/183Des symbolesurn:md5:7b76e6c03ad2e5444191c8314204785b2005-12-01T08:00:00+00:002010-07-04T09:45:40+00:00ChristopheInformatique pratiqueApplehistoireinformatiqueMacOSmèmeperspectivepsychologiesignifiéWindows<p>Un symbole, une icône, sont censés aider à la compréhension. En pratique, c’est un monde en lui-même qui perd son lien avec le monde réel.</p> <p>Un dessin vaut mieux qu’un long discours. C’est pour cela que les pictogrammes et icônes sont apparues et sont parfois bien plus parlants qu’un texte. Les panneaux routiers sont un exemple, les icônes dans les systèmes d’exploitation graphiques actuels aussi.</p>
<p>Samedi dernier je passais devant un de ces panneaux judicieusement positionnés avant un radar automatique. Ce panneau date du XXIè siècle. La silhouette de voiture qui y figure rappellerait par contre une petite voiture banale des années 60. Quant à la moto stylisée sur ce même panneau, je pense qu’elle ne jurerait pas dans un film d’avant-guerre.</p>
<p>Plus tard, devant <del>mon</del> mes ordis, je jette un œil aux icônes, dans Windows, <a href="http://www.kde.org/">KDE</a>, ou <a href="http://www.apple.com/fr/macosx/overview/">Mac OS X</a>.</p>
<ul>
<li>Utilisez-vous encore des <strong>disquettes</strong> ? Oui ? Est-ce pour autre chose que du transfert entre machines ? Même les membres de ma famille dans l’Éducation Nationale sont passés à Internet ou à la clé USB, c’est dire ; cependant presque chaque logiciel actuel siècle comporte l’icône d’une disquette pour la fonction « Sauvegarder » - sur le disque dur dans 99,9999% des cas.<br />(On me rétorquera : que pourrait-on mettre à la place ? Une icône de disque dur, c’est moyennement parlant et pas facile à dessiner, ni à reconnaître. J’y reviens).</li>
</ul>
<ul>
<li>Hier j’ai cacheté des enveloppes en papier à la main, léché et posé des timbres, et écrit, à la main, des adresses qui ne comprenaient pas de @. C’était la première fois depuis longtemps. Par contre, je clique cent fois par jour <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#pnote-42-1" id="rev-pnote-42-1">1</a>]</sup> sur des symboles d’<strong>enveloppe</strong> dans KMail pour gérer mes courriers électroniques.<br />Il y a même parfois des <strong>timbres</strong>, concept ahurissant dans le monde du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/SMTP">SMTP</a> (et du spam).</li>
</ul>
<ul>
<li>Toujours dans KDE, un logiciel de traitement de texte est représenté par une <strong>machine à écrire</strong> - très joli design des années 20. Je me vois bien expliquer à mon petit Rémi (6 ans dans 4 ans) le rôle d’une machine à écrire (« un traitement de texte qui imprime directement » ?)</li>
</ul>
<ul>
<li>Nombre de <em>media players</em> et autres logiciels vidéo affichent fièrement des icônes, logos, images de <strong>films</strong> (35 ou 70 mm, peu importe). Mais la dernière fois que j’ai vu manipuler de tels films dans le monde réel, c’était dans les années 80. Les cinémas en utilisent encore, mais si George Lucas arrive à ses fins, les pellicules seront, là aussi, vite balayées par la numérisation et la transmission par Internet.<br />Mon magnétoscope à cassettes (technologie du début des années 80) n’utilise que des bandes magnétiques simples, sans crans latéraux (certes mal icônifiables). Par contre, mon nouveau et dispendieux lecteur-enregistreur DVD à disque dur, dans ses menus, utilise l’icône de la pellicule à crans !</li>
</ul>
<ul>
<li>Comment un ordinateur portable indique-t-il le niveau de charge de sa batterie ? En affichant souvent une icône de <strong>pile</strong>, genre AA ou LR6. Pourtant une batterie de laptop tient plus du parallélépipède que du cylindre.</li>
</ul>
<ul>
<li>Dans Windows XP, le menu « Apparence et thèmes » est accompagné du symbole d’un nécessaire à <strong>peinture</strong> pour peintre ; pour <em>Paint</em> ou nombre d’autres logiciels de dessin ou retouche, le <strong>pinceau</strong> est récurrent. La peinture, à l’huile ou à l’eau, sur écran LCD est pourtant rare hors des <a href="https://www.coindeweb.net/humour/blagues_blondes.html">blagues sur les blondes</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li>La fonction « Rechercher », que ce soit dans <em>Internet Explorer</em> (Windows) ou <em>Spotlight</em> (Mac OS X), est représentée par une <strong>loupe</strong>. J’en utilise pourtant rarement dans la traque d’un papier dans la jungle de mon bureau ; un furet ou un explorateur à la Indiana Jones serait plus pertinent. (XP affiche d’ailleurs un petit chien, mais la loupe est toujours dans la barre d’outils.).</li>
</ul>
<ul>
<li>La plupart des fonctions « Édition » d’un logiciel font appel à la symbolique du <strong>crayon</strong> qui court sur un bloc-note ou du papier. Pourquoi pas un clavier ? Serait-ce trop réaliste ?</li>
</ul>
<ul>
<li>Les <strong>fenêtres</strong> (que ce soit en mode caractère DOS ou en 3D à la <em>Looking Glass</em>) n’ont pas grand chose à voir avec celles de la réalité, avec vitre et poignée. Il fallait certes un mot qui évoque quelque chose de carré, mais les termes « aquarium » ou « page » (repris d’ailleurs par le web) auraient convenu aussi. <br />(Si j’en juge par XP, la fenêtre qui donne sur l’extérieur serait plutôt le fond de l’écran, couvert d’une herbe-si-verte-qu’on-en-mangerait-quoiqu’avec-Microsoft-c’est-sans-doute-OGM.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Une <strong>page</strong> web n’est pas une page. Elle peut être arbitrairement infinie, multidimensionnelle, multimédia. Un article de journal en ligne a d’ailleurs souvent une autre page miroir, imprimable sur papier, elle.</li>
</ul>
<ul>
<li>Je veux bien comprendre les <strong>clés à molettes</strong> dans les menus « Préférences » (souvent sous KDE), mais pourquoi aussi des <strong>rouages</strong> ?</li>
</ul>
<ul>
<li>Je veux bien accepter un <strong>cadenas</strong> pour indiquer qu’une fonctionnalité ou un fichier est verrouillé ; le cadenas se rencontre encore tous les jours. Mais par extension la <strong>clé</strong> représente également souvent un fichier ou message crypté - il y a pourtant plus qu’une nuance. Le sceau conviendrait mieux, mais il est <em>vraiment</em> d’une autre époque. Mac OS X préfère le <a href="http://www.apple.com/fr/macosx/features/filevault/">coffre-fort</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li>L’aide en ligne par contre se rencontre avec deux symboles contradictoires : une <strong>bouée</strong> (Mac OS X) ou un <strong>point d’interrogation</strong> (Windows/Office). Une manière de dire que l’un donnera une réponse dans un cas, et que vous n’aurez que de nouvelles questions dans l’autre ?</li>
</ul>
<ul>
<li>Les dossiers (ou répertoires) portent partout l’icône de ces <strong>pochettes cartonnées</strong> dans lesquelles on glisse des feuilles. Image pertinente, sauf que les arborescences actuelles et la masse de documents à l’intérieur devraient plutôt évoquer soit le carton, soit l’arbre (touffu), soit les poupées russes.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le bouton pour allumer bien des gadgets électroniques récents est un cercle interrompu par une petite barre verticale. C’est un symbole qui en vaut un autre, mais quelle est son histoire ? Un jour j’ai cherché à allumer mon Mac, et c’était le seul bouton visible, c’est ainsi que j’ai <em>appris</em> ce symbole.<br /><strong>Ajout du 13 août 2006</strong> : Le <a href="http://thias.absyrde.net/wordpress/?p=40">Thias の blog</a> a une explication : ce serait un mélange des <code>I</code> et <code>O</code> de certains interrupteurs. Le reste du billet s’interroge sur le rôle des idéogrammes croissant dans notre civilisation. À lire.</li>
</ul>
<p><strong>Des mots aux icônes aux mots</strong></p>
<p>Les icônes commencent à avoir leur propre signification. On rencontre moins souvent ON/OFF écrit en toutes lettres sur un appareil électronique. Les exigences de la mondialisation (qui écrase les différences linguistiques), du manque de place sur certains petits appareils, mais surtout, je pense, l’importance du design, mènent à replacer le texte par l’icône. <br />De même, les petits triangles sur les télécommandes ont remplacé les anglophones <em>Play</em>, <em>Rewind</em> et <em>Pause</em>. Leur sens est à présent universel, même si nous les avons appris à force de les rencontrer.</p>
<p>Il y a des abus : le téléphone de mon bureau possède le dièse et l’étoile, dont par expérience je sais qu’ils servent un peu à tout, et quatre boutons totalement abscons (j’aurai besoin de faire des tests pour savoir comment transmettre, rappeler le numéro précédent...). Si une icône n’est pas explicite, autant mettre un texte.</p>
<p>Et là, la lumière frappe : nos icônes, censées nous éclairer, sont toutes à présent accompagnée d’une aide (ces petits textes sur fond jaune qui apparaissent quand la souris s’arrête une seconde au-dessus de l’icône). L’aide possède une aide ! Le bouton avec l’icône ne sert plus en informatique que comme repère visuel et comme moyen de caser des fonctionnalités dans le minimum de place, pas comme objet à part entière.</p>
<p>Si le sens de l’image n’a plus besoin d’être immédiat, pourquoi chercher quelque chose qui a forcément un lien avec le réel actuel, voire passé ? Je ne sais pas comment évoluera l’icône de la disquette pour sauvegarder. Restera-t-elle, de plus en plus stylisée, ou un petit génie trouvera-t-il un substitut correct ? Mais le petit Rémi comprendra un jour qu’il doit « enregistrer » son dessin s’il ne veut pas le perdre<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#pnote-42-2" id="rev-pnote-42-2">2</a>]</sup>. Il saura que ça se fait en cliquant sur le petit carré bizarre. <br />Est-ce une bonne chose, sachant que bien des gens n’ont aucune compréhension réelle du fonctionnement d’un ordinateur ?</p>
<p>Transmettre un texte avec des dessins explicites n’est pas si facile, et dérive très vite vers les symboles et les rébus. Après tout, les chinois ont commencé comme cela, il y a quelques millénaires, le petit dessin devenant idéogramme<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#pnote-42-3" id="rev-pnote-42-3">3</a>]</sup>.<br />Je me demande ce que ce serait l’interface informatique standard si les Chinois l’avaient inventée : aucune icône dessinée, juste une ribambelle d’idéogrammes, éventuellement colorés pour accrocher plus facilement l’œil ? <br />D’ailleurs, je m’attends à voir des idéogrammes un peu partout dans les années qui viennent.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#rev-pnote-42-1" id="pnote-42-1">1</a>] <em>Façon de parler, je suis un fana des raccourcis clavier.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#rev-pnote-42-2" id="pnote-42-2">2</a>] <em>Alors que les ordinateurs actuels ne devraient même plus le demander (comme un <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Palm">Palm</a>) et garder d’office les différentes versions d’un document en mémoire, mais c’est un autre débat.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#rev-pnote-42-3" id="pnote-42-3">3</a>] <em>L’alphabet phénicien, ancêtre du nôtre, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet">a commencé comme cela aussi</a>, d’ailleurs.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/12/01/41-des-symboles#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/42Je suis passé à Freeurn:md5:e7c1bf6593acba41c3dade62f6b6eec22005-09-19T22:38:00+00:002010-04-17T18:54:27+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismecommunicationdysfonctionnementfoutage de gueuleFreehaineinformatiqueLinuxoptimismepouvoir d’acheterpériméréseauténacitééconomie<p>Adieu Nerim, salut Free ! Pour le moment, ça se passe bien, mais il y a quelques surprises à la clé.</p> <p>Résumé de mes fournisseurs d’accès :</p>
<ol>
<li>En 1998 j’arrive à Strasbourg et, à ma grande joie, Cybercâble (à présent <a href="http://www.luccas.org/">Noos</a> (<strong>Mise à jour de 2010</strong> : Et à présent <a href="http://www.serialmaster.com/misericable/">Numéricâble</a>)) offre un accès haut débit (très rare à l’époque). Je m’y jette. Si grosso modo la connectivité a été à peu près bonne la plupart du temps, le reste du service était à pleurer (« <em>disk full</em> » sur les serveurs de mail, délire dans les IP, support à ch...). J’ai rarement autant haï une entreprise. C’était la bonne époque où j’apprenais Linux et ai pu installer site, serveur de mail, etc. sur un vieux Pentium 75 dans mon salon. J’avais la motivation et le temps (ça a changé)...</li>
<li>En 2000, je profite d’un déménagement et de l’apparition de l’ADSL grand public pour passer à <a href="http://www.wanadoo.fr/">Wanadoo</a> couplé à une ligne Netissimo 1, rien que pour échapper à ces incompétents de Noos malgré un petit surcoût. Grosso modo ça se passe bien à part une installation un peu laborieuse, quelques déconnexions aléatoires en un an. J’ai un Alcatel Speed Touch à l’époque.</li>
<li>Dès que l’obligation contractuelle expire, j’abandonne Wanadoo pour <a href="http://www.nerim.net/">Nerim</a>, petit fournisseur d’accès auquel techniquement je n’ai jamais rien eu à reprocher, qui pendant des années a été en avance sur les autres fournisseurs grand public, et adapté aux plus technophiles (DNS inverse, MX, etc.). J’ai toujours Netissimo 1 chez France Telecom entre-temps, et je change mon modem Alcatel (loué) par un SMC Barricade 7401 (assez tordu à configurer, mais qui ne m’a jamais fait défaut).</li>
<li>Mais Nerim devient trop cher. Le débit reste à un très constant 64 ko/s qui me suffit, mais l’upload de 16 ko/s est un peu limite pour mes sauvegardes ou échanges avec frère et amis. Le surcoût (Netissimo 1 + Nerim) devient difficilement justifiable quand Free et consorts descendent en tarif et montent en débit. <br />Après avoir attendu assez longtemps que Nerim puisse changer ses prix, et vu que techniquement Free s’est lui amélioré (DNS inverse par exemple), je décide de migrer. La téléphonie par IP, la télé (pas garantie vu mon éloignement du central (<strong>Mise à jour de 2006</strong> : elle marche très bien !)), le débit augmenté (de combien ?) seront de bons à-côtés de cette rationalisation d’abord économique.</li>
</ol>
<p>L’<strong>inscription</strong> en ligne n’a posé aucun problème. Bien foutue.</p>
<p>La <strong>Freebox</strong> est arrivée quelques jours plus tard par la Poste. Heureusement, la liaison avec Nerim venait d'être coupée avec le dégroupage de ma ligne, et je retournais au RTC sur le Mac uniquement (je n’ai pas de modem sur les Linux).</p>
<p>L’installation fut rapide (Internet uniquement) : remplacement physique de l’ancien SMC par la nouvelle Freebox, branchement sur le réseau... et ça marche ! ...depuis le Mac uniquement, qui récupère l’IP publique (DHCP). C’est là la première <strong>surprise</strong> : par défaut la Freebox fait <em>bridge</em>, pas routeur.</p>
<p>Bon, ça se configure.... en ligne ! Pas de config web de la Freebox, il faut demander aux serveurs de Free de faire l’intermédiaire ! Et bien sûr, la console ne m’est pas accessible... et ne le sera pas de tout le week-end, le temps que leurs bases de données se rendent compte que ma ligne est bien ouverte.</p>
<p>Coup de bol ce soir, la console est ouverte. Je peux configurer téléphone et DNS inverse par exemple, ce qu’on testera plus tard. Par contre, la fonction routage… n’est pas accessible :-( « Offre non disponible » me dit le serveur. Pourtant j’ai bien une Freebox v4 selon le numéro de série, en zone dégroupée. Il faudra que je fouille pas mal sur les forums pour bien m’assurer que c’est d’abord et encore une question de délais, cela devrait spontanément se résoudre bientôt.</p>
<p>Dans le cas où ça poserait un problème et que la légendaire inefficacité de l’assistance de Free se vérifie, soit je me relance dans la config du Linux du placard comme routeur/firewall (et j’ai autre chose à faire), soit je ressors mon modem SMC (qui semble compatible) et j’abandonne les fonctions téléphonie et télé, ce qui serait dommage. Le Linksys que j’ai dans un coin et utilise rarement pour le wifi pourrait peut-être faire aussi le chaînon manquant, mais ça ferait quand même beaucoup de boîtiers... Wait and see quelques jours.</p>
<p>Par contre, pour le débit, sans atteindre les délires de l’ADSL2+ à 20 Mbits/s, j’ai facilement décuplé (testé sur une ISO Linux à 800 ko/s) ; ça devrait suffire :-)</p>
<p><strong>Mise à jour 21 septembre</strong> : Deux jours de délai et l’option est enfin activée sur la console d’administration de Free. J’ai pu activer le NAT sur la Freebox et donc partager ma connexion à Free depuis mes trois machines. Même ma connexion Netissimo 1 s’est résiliée toute seule. Tout va bien donc.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/09/19/14-je-suis-passe-a-free#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/14