Blog éclectique & sans sujet précis - Mot-clé - jeu<p>Si ça me passe par la tête, si ça n’intéresse que moi, alors c’est peut-être ici. Ou pas.</p>2024-02-13T09:44:49+01:00L'éditeur est le propriétaire du domaineurn:md5:bf83720a7189bba489682d945b972671DotclearTransposition d’un hack civilisationnel à la réalitéurn:md5:cee71040cf6fb3cc38824a46ac99318b2008-08-17T19:19:00+00:002008-11-23T21:02:23+00:00ChristopheHistoirecitationdémocratiehistoirejeulibertéperspectivepessimismereligionsimulation<p>“<em>Actually, a friend of mine and I figured out a pretty serious flaw in </em>Civilization II<em> that makes it easy to conquer the world.</em>”</p> <blockquote><p>“<em>Actually, a friend of mine and I figured out a pretty serious flaw in </em>Civilization II<em> that makes it easy to conquer the world. Make discovering Democracy your primary goal. Don't worry about building any Wonders except for the Great Library and Great Wall. After you discover Democracy, build the Statue of Liberty, then revolt and switch over to Fundamentalism. You get zero corruption, zero support costs for units and all citizens are content, so you don't have to worry about cities revolting! Your research is slowed down to nothing, but that's why you built the Great Library. You still get the advances! Now that you're a Funadamentalist regime, just have your cities crank out diplomats and buy your opponents cities by inciting revolt! You can roll over a continent in a few hundred years if you've got decent enough roads.</em>”<br /> <br /><a href="http://slashdot.org/~XxtraLarGe/">XxtraLarGe</a>, <a href="http://slashdot.org/">Slashdot.org</a>, 12 septembre 2005</p></blockquote>
<p>Faire le lien avec une grande démocratie actuelle un peu trop versée dans la religion et le sécuritaire, et commenter.</p>
<p>(Oui, j’ai la flemme de traduire.)</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/08/17/526-transposition-d-un-hack-civilisationnel-a-la-realite#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/468Une grande victoireurn:md5:7b06eaf564bfb3efa5bc59c92612db302007-09-17T21:00:00+00:002011-04-26T08:17:05+00:00ChristopheInclassable & inclassébon sensjeunationalismeoptimismepanurgismeperspective<p>Victoire française en rugby contre la Namibie : faut-il sauter de joie comme le font les journalistes ?</p> <p><a href="http://www.latribune.fr/info/Rugby--France-Namibie---le-match-de-la-renaissance--selon-Jo-Maso-029-~-AP-RUGBY-MONDIAL-FRANCE-MASO-$Db=News/News.nsf-$Channel=Sport-$SubChannel=Rugby">Ils sont contents, ils ont vaincu la Namibie</a>. Une véritable renaissance. Un triomphe. La fin de la période noire.</p>
<p>Mais c’était la Namibie, nom de Zeus ! La <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Namibie">NAMIBIE</a> ! Même pas deux millions d’habitants<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/09/17/413-une-grande-victoire#pnote-370-1" id="rev-pnote-370-1">1</a>]</sup>, dont 7% de Blancs qui semblent quasiment les seuls à s’intéresser au rugby vue la carnation des joueurs, un pays qui est surtout une plage géante de 200 à 500 km de largeur et pas grand-chose d’autre, sans boue pour s’entraîner au plaquage.</p>
<p>Sans vouloir dénigrer les Namibiens (et surtout pas le joli sprint en dernière minute qui a mené à leur seul essai), il faut dire qu’ils ne sont pas spécialement dans les favoris de la Coupe du Monde. Pour se qualifier, la Namibie a dû <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_d'Afrique_de_rugby_à_XV_2006">écraser en 2006</a> des puissances majeures du rugby mondial comme le Swaziland ou le Maroc (l’Afrique du Sud n’a dégainé que son équipe amateur, probablement par esprit sportif).</p>
<p>Donc se glorifier d’avoir battu le petit poucet... Ah, si Schumacher avait hurlé sa joie d’avoir battu une Clio de série avec sa F1, ou si l’équipe de France de foot se glorifiait d’avoir écrasé le <a href="http://perso.orange.fr/stat2foot/champ0607/cfaga.htm">Schiltigheim Sporting Club</a>, les journalistes auraient été moins mielleux, voire ironiques.</p>
<p>On verra contre les Irlandais. Eux arrivent en quart de finale en général.</p>
<p><strong>PS</strong> : Que ceux qui me connaissent se rassurent, la fin de France-Namibie est à peu près tout ce que j’ai vu en rugby depuis le début du siècle. Mais vu ce que j’entends à la radio, je me dis que moi aussi je pourrais être commentateur sportif - ou plutôt non, je ne pourrais pas, vu le chauvinisme ambiant.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/09/17/413-une-grande-victoire#rev-pnote-370-1" id="pnote-370-1">1</a>] <em>Bon, ça ne veut rien dire. Les Tonga et leurs cent mille habitants ont mis la pâtée aux États-Unis forts de 300 millions d’âmes.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/09/17/413-une-grande-victoire#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/370« The Player of Games » (l’« Homme des Jeux ») de Iain M. Banksurn:md5:8898a76214e1062e80e66365dafb73cb2007-09-09T22:00:00+00:002011-04-26T07:35:25+00:00ChristopheSur mes étagères alourdiescynismehumourimpérialismejeulivres lusscience-fictionspace opera<p>Iain M. Banks a atteint la célébrité dans le microcosme de la science-fiction par le <a href="http://arcanesfantasy.free.fr/banks.htm">cycle de la Culture</a>, dont <em>The Player of Games</em> est le premier tome.</p> <p>L’utopique civilisation de la Culture s’étend sur toute notre Galaxie. Plusieurs fois millénaire, plutôt anarchiste, libertaire, sans monnaie ni vraiment de lois, elle n’en est pas moins toute-puissante, et absorbe pacifiquement les autres civilisations qu’elle rencontre. Aux côtés des humains et d’autres espèces, existent une foule de robots sentients et souvent effroyablement intelligents (et non soumis aux <a href="http://www.vieartificielle.com/article/?id=78">Trois Lois de la Robotique</a>).</p>
<p>Gurgeh est un joueur, sans doute le meilleur de toute la Culture. Il n’est de jeu où il n’arrive à atteindre le plus haut niveau. Il est contacté par Contact, l’organisation de la Culture chargée des relations avec les autres civilisations, qui lui propose de venir jouer à l’Azad, dans l’Empire interstellaire du même nom, dans le Petit Nuage de Magellan.</p>
<p>Les Azadiens ne représentent pas une espèce très originale, en terme de SF, pas plus que l’extra-terrestre moyen de <em>Star Trek</em>. Banks les dépeints esclavagistes, violents, sanguinaires, barbares, obsédés par le contrôle et le pouvoir, de vrais psychopathes - l’antithèse totale de la Culture. Comment un Empire bâti sur de telles bases a-t-il pu perdurer aussi longtemps ? Grâce au jeu d’Azad, difficile jeu dont les champions accèdent aux plus haut niveau de la hiérarchie impériale. L’Azad est le ciment de l’Empire et un reflet de sa philosophie.</p>
<p>Gurgeh acceptera-t-il de consacrer cinq ans de sa vie dans un grand voyage vers l’Azad pour participer à la grande compétition ? Juste pour l’honneur bien sûr, du moins en apparence. Au départ le joueur n’est pas chaud, mais les circonstances le feront changer d’avis.</p>
<p>Même humaniste et tolérante, la Culture est joyeusement cynique et manipulatrice (ce grand écart entre principes et actes rappelle furieusement notre propre civilisation...), et le joueur devient lui-même une pièce sur le plateau géopolitique.</p>
<p>Au-delà de l’affrontement entre Gurgeh et ses divers adversaires, qui bien que théoriquement purement sportif, prend une dimension beaucoup plus politique, l’intérêt du livre réside dans la description de l’univers de la Culture. Plus que le décorum futuriste (vaisseaux intelligents, mondes artificiels, personnages qui changent de sexe à volonté...), il vaut par la logique même de la Culture et les différentes couches de logique. Même les dernières pages changent tout aux raisons qui ont poussé Gurgeh à partir.</p>
<p>Le style humoristique ne gâche rien, au contraire, et les personnages secondaires mettent un peu de piquant à la place d’un Gurgeh souvent déchiré entre plusieurs choix mais d’abord obsédé par le jeu.</p>
<p>Chaque tome de la Culture est une histoire indépendante ; inutile de sentir obligé de s’enfiler le cycle entier. Je ne vais pourtant pas m’en priver. <em>The Player of Games</em> est le second volume après <em>Consider Phlebas</em> (<em>Une forme de guerre</em>).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/09/09/407-the-player-of-games-de-iain-m-banks#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/365Petit Rémi et les échecsurn:md5:7a4c0e4ab0f0231a0cb71790ddd0f3eb2006-12-03T12:39:00+00:002009-07-05T07:30:48+00:00ChristopheInclassable & inclasséenfantsenseignementjeupérimé <p>Petit Rémi est tombé sur ma boîte de jeu d’échec, que j’ai ressortie du haut d’étagère où elle croupissait depuis des années, et a exigé d’y jouer.</p>
<p>À trois ans, je ne m’attends pas à un miracle. Le positionnement des pièces dans la position initiale est une activité à part entière, et même ça n’est pas encore bien intégré. Avec le talent bien particulier des tout-petits à créer <em>ex nihilo</em> des règles pour des jeux découverts une minute auparavant, Petit Rémi m’incendie vertement (« Tu fais n’importe quoi ! ») si j’ose poser une pièce blanche sur une case noire. Il y a encore du boulot...</p>