Blog éclectique & sans sujet précis - Mot-clé - réseau<p>Si ça me passe par la tête, si ça n’intéresse que moi, alors c’est peut-être ici. Ou pas.</p>2024-02-13T09:44:49+01:00L'éditeur est le propriétaire du domaineurn:md5:bf83720a7189bba489682d945b972671Dotclear« Frontières d’acier — Histoire de la fortification permanente en Lorraine et en Alsace 1871-1945 » de Michaël Séramoururn:md5:8cb2d8cdff4423a66516e76daccabb332015-10-04T22:07:00+02:002018-08-22T15:14:21+02:00ChristopheHistoireAllemagneAlsacebombe atomiquecatastrophechâteauxcomplexitécoup bascouragedommagedéshumanisationgigantismeGuerre FroidehainehistoireHistoire de FrancelibertéLibérationlivres luslégendes urbainesmortmèmemémoireparadoxeperfectionnismePremière Guerre MondialeracléerecyclageréseauSeconde Guerre Mondialesécuritétempstourismetravail <p>Je ne pensais pas un jour acheter un livre de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_%28militaire%29">poliorcétique</a>, mais je résiste parfois difficilement aux impulsions chez mon <a href="http://www.illauxtresors.com/">libraire favori</a>.
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/histoire/Frontieres_d_acier.jpg" title="Frontieres_d_acier.jpg"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/histoire/.Frontieres_d_acier_s.jpg" alt="Frontieres_d_acier.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a></p>
<p>Le sujet est simple et compliqué à la fois : les fortifications à la frontière franco-allemandes de 1870 jusqu’à après la Seconde Guerre Mondiale. La ligne Maginot vient à l’esprit, mais aussi les forts de Verdun ou en face ceux de Metz... construits alors qu’elle était allemande. Certaines installations ont donc servi deux camps : les Allemands se sont aussi cassé les dents sur certaines parties de la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Maginot">ligne Maginot</a> en juin 1940, qu’ils ont utilisée pour ralentir notablement les Américains à l’automne 1944 !</p>
<p>Les premiers chapitres traitent de l’évolution de ces forts. Les villes fortifiées à la Vauban étant dépassées, les fortifications éclatées assez éloignées des centres urbains deviennent à la mode, comme autour de Metz ou tout autour de Strasbourg. En France, cet ensemble est désigné sous le nom de <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_S%C3%A9r%C3%A9_de_Rivi%C3%A8res">Séré de Rivières</a>. L’artillerie progressant à pas de géants après 1870 et la Première Guerre Mondiale, l’obsolescence est rapide : si les premiers ensembles ont de beaux frontons en pierre, par la suite les forts s’éloignent, se couvrent de béton, les communications s’enterrent, les tourelles se fondent dans le paysage, se terrent derrière de profondes meurtrières, voire s’éclipsent :
<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Fort-15-28-19.jpg" title="Tourelle de 75R - Fort d'Uxegney près d’Épinal - Photo Thomas Bresson, via Wikimedia Commons"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/histoire/.320px-Fort-15-28-19_s.jpg" alt="Tourelle de 75R - Fort d'Uxegney près d’Épinal - Photo Thomas Bresson, via Wikimedia Commons" style="display:table; margin:0 auto;" /></a> <a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Fort-15-28-19.jpg">Tourelle de 75R - Fort d'Uxegney près d’Épinal - Photo Thomas Bresson sur Wikipédia Commons</a>
<a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Manoeuvre_tourelle.gif" title="Plan de manoeuvre de la tourelle de 75 mm du bloc 3 à Schoenenbourg - Association des Amis de la Ligne Maginot (AALMA) * CC BY-SA 2.0 fr, via Wikimedia Commons"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/histoire/.Manoeuvre_tourelle_s.jpg" alt="Plan de manoeuvre de la tourelle de 75 mm du bloc 3 à Schoenenbourg - Association des Amis de la Ligne Maginot (AALMA) * CC BY-SA 2.0 fr, via Wikimedia Commons" style="display:table; margin:0 auto;" /></a> <a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Manoeuvre_tourelle.gif">Plan de manoeuvre de la tourelle de 75 mm du bloc 3 à Schoenenbourg - Association des Amis de la Ligne Maginot (AALMA) * CC BY-SA 2.0 fr, via Wikimedia Commons</a></p>
<p>Les désastres du début de la Première Guerre Mondiale semblent montrer l’inutilité de ces fortifications. L’auteur s’insurge : les Allemands sont passés par la Belgique justement à cause des forts entre Verdun et Belfort, et Verdun notamment a fixé de gros effectifs allemands pendant la bataille de la Marne. Le haut commandement français dégarnit pourtant ces bastions « inutiles » en hommes et en canons dont le manque se fait cruellement sentir ailleurs... ce qui facilite l’offensive allemande de 1916 sur Verdun. Les fortifications tiennent pourtant durablement quand elles sont bien équipées, et le coût pour l’assaillant en obus est délirant par rapport aux pertes (humaines) infligées au défenseur. La guerre de mouvements reprend en 1918, mais les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Forts_de_Metz">forts allemands de Metz</a> n’ont guère l’occasion de montrer leur efficacité avant l’armistice.</p>
<p>La France de l’entre-deux guerres, démographiquement exsangue, voit dans la ligne Maginot une protection efficace. Plus encore que pour les fortifications de 1914, tout est enterré ; les forts sont reliés par des tunnels et se soutiennent entre eux. Cette ligne, surtout, rompt avec le principe des grandes places, et court sur tout la frontière... sauf devant la Belgique <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Fronti%C3%A8res-d-acier#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>. La France vise le long terme : abritée derrière la ligne, il faut continuer le réarmement et laisser agir le blocus envers l’Allemagne, et n’attaquer que plus tard. Les généraux allemands aussi s’attendent à une guerre longue : le <em>blitzkrieg</em>, « <a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-Histoire-sp%C3%A9cial-d-avril-2010-France-1940-autopsie-d-une-d%C3%A9faite">acte de désespoir du niveau opérationnel pour sortir d’une situation désespérée au niveau stratégique</a> », fruit du bluff de l’audace de bons généraux, monté en épingle par la propagande, se casse les dents sur la ligne Maginot quand la Wehrmacht l’attaque de front. Globalement, les forts ont tenu malgré un déluge de feu — certains sacrifiés pour préserver le symbole d’un mur infranchissable alors que les Allemands l’avaient déjà contourné. À l’armistice, trahison : les équipages invaincus partent en captivité, exigence allemande contre la menace d’occuper Lyon.</p>
<p>Là encore, la ligne Maginot a rempli sa mission, puisque l’agresseur a dû la contourner — conformément aux plans français. Au sud, la partie alpine de la ligne (non traitée ici) a bloqué toute progression italienne.</p>
<p>Quand Patton arrive sur la Moselle en 1944, il n’imagine pas que les fortifications de Metz (certains morceaux datent d’avant 1870 !) et d’autres parties de la ligne Maginot tenues par les Allemands vont lui poser un gros problème. Il faut plusieurs semaines, de nombreux morts et le recul du front en d’autres endroits <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Metz">pour que Metz tombe</a>. Pendant ce temps, la Wehrmacht se replie en bon ordre. Là encore, les fortifications jouent leur rôle.</p>
<p>L’armée française conserve ce qui reste de ligne Maginot encore quelques années après la Seconde Guerre Mondiale, jusqu’à ce que la bombe atomique la rende inutile. Puis s’ensuit le démantèlement d’une grande partie des installations (vente aux enchères, ensevelissement, retour à la nature des abords...). Aujourd’hui, grâce aux associations locales, de bonnes parties peuvent encore se visiter. On en croise encore bien des fragments dans la campagne alsacienne quand on sait où chercher, et j’ai bien l’intention de visiter assez vite la <a href="http://www.fort-mutzig.eu/pages/_menu/menu_f.html">forteresse allemande de Mutzig</a>, celle de Metz, ou le <a href="http://www.lignemaginot.com/ligne/schoen.htm">fort de Schoenenbourg</a>.</p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Fronti%C3%A8res-d-acier#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>Les Belges ayant déclaré leur neutralité en 1936, un peu tard pour prolonger la ligne.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Fronti%C3%A8res-d-acier#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/797« Pour la Science » d’avril 2015 : écrans & sommeil, routes de 5è génération, fractales 3Durn:md5:3562b2b34ead0050910fd147caa64ad22015-03-27T17:49:00+01:002015-03-29T20:43:30+02:00ChristopheScience et conscienceanthropieastronomieauto-organisationbon senscommunicationcomplexitéconquête de l’inutilecosmologiecourt termedétectionenfantsenseignementextraterrestreshard scienceinformatiquepollutionrecyclageréseausantésécuritéterrorismeuniverséducationémerveillement <p><em>The Sleepwalkers</em> attendra encore, en partie à cause de ce bon cru de mon journal scientifique favori. Comme d’hab’, <em>l’italique n’engage que moi</em>, et le romain vise le résumé objectif. Il est encore en kiosque.</p>
<p><a href="http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/e/espace-numerique-detail.php?art_id=34119&num=450"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/livres/pls_450.jpg" alt="pls_450.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a></p>
<h3>L’hygiène lumineuse</h3>
<p>Un article très concret et immédiatement applicable dans <em>Pour la Science</em>, ça change : le neurobiologiste Claude Grondier a mesuré <strong>l’influence des lumières bleues de l’électronique moderne sur notre sommeil</strong>. En résumé :</p>
<ul>
<li>c’est surtout la lumière bleue qui agit sur nos détecteurs ;</li>
<li>plus la lumière est froide, plus la <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9latonine">mélatonine</a> (l’hormone du sommeil) est inhibée : performances cognitives et bien-être sont meilleurs (<em>Moralité : mettez vos ingénieurs et ouvriers sous les néons</em>) ;</li>
<li>les écrans à LED ont le même effet ;</li>
<li>trois heures de lecture sur tablette le soir retarde de plus d’une heure l’horloge biologique par rapport à la lecture sur livre (<em>ça doit expliquer pourquoi je me </em>réveille<em> le soir devant mon Mac</em>) ;</li>
<li>et non seulement l’endormissement est retardé, mais la qualité du sommeil s’en ressent (moins profond).</li>
</ul>
<p>Cas extrême : la station antarctique <a href="http://www.institut-polaire.fr/ipev/bases_et_navires/station_concordia_dome_c">Concordia</a>. Pendant les neuf mois d’hiver, le manque de luminosité provoque chez certains résidents un sommeil raccourci. Augmenter la lumière et l’enrichir en bleu a rallongé les nuits.</p>
<p>Chaque personne a un cycle propre, légèrement supérieur à 24 heures, recalé par la lumière. Chacun doit trouver sa propre « hygiène lumineuse » pour améliorer son sommeil. Pour la plupart des gens, un accès à la lumière solaire en journée sera suffisant, et il est un peu tôt pour traiter la dépression saisonnière par de la lumière bleue — on ne sait pas mesurer le dosage.</p>
<p>Un ado qui n’arrive pas à dormir le soir devra baisser la lumière en soirée, bannir l’électronique une heure avant de dormir, et éclairer au maximum le matin. Au contraire, quelqu’un qui s’endort en début de soirée se réveillera avec plus de lumière.</p>
<h3>Détection du radicalisme</h3>
<p>Avertissement de Gérald Bronner : <strong>la campagne de détection du radicalisme va noyer le ministère sous une avalanche de faux positifs</strong>.</p>
<p>Les djihadistes sont (heureusement) extrêmement rares. Même avec des symptômes supposés pertinents (méfiance, rejet, changements d’habitudes...), il y a aura inévitablement une part de faux positifs... multipliée par une population de plusieurs dizaines de millions. Quelques fous furieux vont donc être noyés parmi une mer de gens inoffensifs.</p>
<h3>Les routes de 5è génération</h3>
<p>Chemin muletier, voie romaine, macadam, autoroute... et à présent voie connectée, durable, automatisée, écologique, communicante, silencieuse, résiliente, bardée de capteurs... Bref, de la science-fiction au quotidien, qui démarre aujourd’hui.</p>
<p><em>Difficile de dire comment quelles options vont se développer, entre </em> les routes recouvertes de panneaux solaires pour alimenter les voitures ; celles bordées de pistes cyclables solaires ; les routes démontables, ou préfabriquées avec tuyauterie prête pour différents modes de transport et interconnexion à tous les réseaux ; les bitumes intégrant du caoutchouc pour le silence, ou de l’oxyde de titane contre la pollution ; les murs antibruit à structure fractale ; les caténaires pour alimenter des camions électriques ; à moins que l’induction ne soit favorisée ; etc.</p>
<h3>Cancer : ces cellules qui perdent le contact</h3>
<p>Les thérapies ciblées déçoivent un peu, car les tumeurs peuvent être très hétérogènes — et donc ne pas être la conséquence d’une unique mutation.</p>
<p>Une nouvelle piste de recherche concerne une cause possible de l’apparition du cancer : <strong>des perturbations dans la communication entre la cellule et son environnement mènerait à lui faire exprimer d’autres gènes qu’en temps normal</strong>. À l’inverse, il est connu que des cellules cancéreuses <em>in vitro</em> peuvent retrouver un fonctionnement normal une fois réimplantée à leur place. On parle donc plus d’épigénétique que de génétique.</p>
<p><em>Manifestement, cette théorie n’en est qu’au début, l’article ne parle pas encore de thérapie.</em></p>
<h3>La maîtrise de soi</h3>
<p>Après bien des études, ils est établi que <strong>les enfants qui ont la meilleure maîtrise d’eux-mêmes réussissent mieux</strong> et sont plus heureux. Il faut donc développer cette capacité par des jeux et activités.</p>
<p><em>Il est bon de savoir que le sens commun touche parfois juste.</em></p>
<p>Une importante remarque : <strong>l’entourage (les parents surtout) ont leur rôle</strong>. Un enfant aux parents imprévisibles ou menteurs ne saura développer un sens du long terme, et privilégiera les gains à court terme (« un tien vaut mieux que deux tu l’auras »).</p>
<p><em>Je me demande comment tout ça peut être transposé à une société, avec un État imprévisible, des agents économiques qui ne voient plus que le court terme, et comment on pourrait rééduquer cette société...</em></p>
<h3>Notre place dans l’univers</h3>
<p>(<em>Un article un peu longuet pour une idée simple.</em>) Selon le principe copernicien, notre monde est quelconque. Selon le principe anthropique, nous sommes à l’endroit exact et exceptionnel où la vie intelligente est possible.</p>
<p>Il faut concilier cela : nous sommes en fait dans un quelconque très moyen, ni trop chaud ni trop froid, dans une période encore active mais déjà calmée de l’histoire de l’univers, au sein d’un système solaire un peu atypique mais stable. C’est le principe d’équilibre, et la vie n’est ni rare ni fréquente.</p>
<h3>Art & fractales</h3>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/fractales/JeremieBrunet-Treasure-pls_0450_delahaye_2.jpg" title="JeremieBrunet-Treasure-pls_0450_delahaye_2.jpg"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/fractales/.JeremieBrunet-Treasure-pls_0450_delahaye_2_s.jpg" alt="JeremieBrunet-Treasure-pls_0450_delahaye_2.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a> Jean-Paul Delahaye expose le travail de <a href="http://bib993.deviantart.com/" hreflang="en">Jérémie Brunet</a>, spécialiste de l’art à base de fractales. D’où un questionnement sur la nature de l’art quand c’est un ordinateur qui calcule. Si la technique reste nécessaire, c’est bien un créateur qui fournit travail, imagination, génie, comme en photographie ou au cinéma.</p>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/livres/Jeremie_Brunet_L_art_fractal.jpg" title="Jeremie_Brunet_L_art_fractal.jpg"><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/livres/.Jeremie_Brunet_L_art_fractal_s.jpg" alt="Jeremie_Brunet_L_art_fractal.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a><em>Encore un bouquin d’art sur ma liste de cadeaux potentiels. Ça fait longtemps que les fractales me fascinent : au lycée sur mon Atari 520 STF je calculais l’ensemble de Mandelbrot, et en DEA je cherchais un attracteur étrange dans de la coalescence de bulles...</em></p>
<h3>Divers</h3>
<ul>
<li>La <strong><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_Lyme">maladie de Lyme</a></strong> est une maladie sournoise, mal diagnostiquée, aux symptômes banals. Ça ne date pas d’hier : <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%96tzi">Ötzi</a> en était malade.<br /><em>J’en arrive à ne plus être tranquille en forêt. Si vous attrapez une tique ou détectez une tache mouvante sur votre peau, consultez un médecin.</em></li>
</ul>
<ul>
<li>Les chiens savent reconnaître les émotions de leur maître.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>La quête de l’énergie sombre continue</strong>. Pour le moment des études sur le spectre des quasars permet de poser des contraintes sur une possible évolution du rapport des masses entre électron et proton (évolution donc indétectable depuis 12 milliards d’années), pour contraindre les modèles (« scalaires dits caméléon »).<br /><em>Je suis content que certains comprennent ce domaine.</em></li>
</ul>
<ul>
<li>Il y a 70000 ans, <strong>une étoile double constitué de deux naines a frôlé notre système solaire à moins d’une année-lumière</strong>, et traversé le nuage de Oort, lequel a sans doute été peu perturbé. <br /><em>Heureusement, sinon nous aurions eu droit à une pluie de comètes. Je me demande combien de temps ce genre de perturbation met à se manifester, et dure.</em></li>
</ul>
<ul>
<li>En creusant un peu, <strong>une planète comme <em>Dune</em> pourrait exister</strong>, par exemple une équivalente en taille de Mars, avec une atmosphère plus épaisse pour permettre une érosion suffisante.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Les enfants surdoués ne sont pas plus anxieux que les autres</strong>. Ce serait même parfois le contraire.</li>
</ul>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Pour-la-Science-d-avril-2015#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/789« L’espion du Président » d’Olivia Recasens, Didier Hassoux & Christophe Labbéurn:md5:067359d391db2d40113c9350e66f820c2012-02-11T16:36:00+01:002015-10-06T12:23:56+02:00ChristopheRes publicaabominationadministrationcoup basespionnagefichagefoutage de gueulehistoireHistoire de Francehiérarchieincohérenceoh le beau cas !perspectivepessimismepolitiqueprovocationpériméRealpolitikréseausabotagesécuritéterrorisme <p><img src="http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/Grandes110/8/3/8/9782221129838.gif" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />À sa parution le mois dernier, cette enquête a fait l’effet d’une bombe. Quoiqu’elle ne fasse que confirmer et coucher par écrit ce que de nombreuses personnes craignent (à commencer, selon les journalistes, divers candidats à la présidentielle qui à présent enlèvent toujours la batterie de leur portable). Les auteurs accusent carrément <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Squarcini">Bernard Squarcini</a>, patron de la DCRI (née de la fusion de la DST et des Renseignements Généraux) d’avoir fait de son service une officine de renseignement au service de l’Élysée.</p>
<p>Espionnage de journalistes pour trouver les « traîtres » qui les renseignent, protection de Sarkozy (lui-même autrefois cible de bien des crasses comme <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Clearstream_2#Nicolas_Sarkozy">Clearstream</a>), protection de la vie privée du même et de ses femmes (ne cherchez pas, le livre n’a pas de secret croustillant à dévoiler<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>), mise à l’écart de policiers sur des critères de politique de couloir et de proximité avec l’ancienne équipe, menace terroriste agitée dès que le Président est embarrassé, abus du « secret défense », et instrumentalisation de l’habilitation « secret défense », paranoïa anti-fuites doublée d'écrans de fumée dans la presse… Squarcini est accusé d’avoir désorganisé le renseignement français, de l’avoir mis au service exclusif de l’Élysée, et d’être si peu discret qu’il en perd toute crédibilité. Pendant ce temps, la CIA a le champ libre dans l'espionnage économique, on ne surveille plus la scientologie et autres sectes, et le véritable renseignement antiterroriste souffre.</p>
<p>Un des problèmes vient de la personnalité même de Squarcini, flic de terrain des Renseignements Généraux, homme de terrain, de réseau et de bagout, forcément lié à des gens louches par son métier, et toujours sur le fil. Un bon chasseur et traqueur de terroristes basques ou corses, mais aussi quelqu’un incapable de dire non à ses supérieurs. Un membre plus fidèle à « la Firme », l’équipe qui a mené Sarkozy là où il est, qu’à l’État. Bref, l’antithèse d’un chef de service de renseignement, qui doit être un serviteur de l’État rigoureux.</p>
<p>Les journalistes ont rencontré beaucoup de monde, à commencer par Squarcini lui-même. Nombreux sont les commissaires ou membres des services qui se livrent en critiquant leur patron, après avoir bien précisé que toutes leurs paroles étaient <em>off</em> et enlevé les batteries de portables.</p>
<p>On en apprend de belles sur nos services de renseignement comme leur capacité à « siphonner » un ordinateur à distance, ou à avoir accès aux « fadettes » (les relevés téléphoniques) de quiconque, en court-circuitant l’organisme chargé d’éviter les abus (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Squarcini#Mise_en_examen_dans_l.27affaire_Woerth-Bettencourt">Squarcini est mis en examen pour cela justement</a>). J’ai bien aimé les équipes capables de fouiller un appartement sans laisser de traces : si vous vous dites que votre serrure a été forcée mais que le cambrioleur n’a rien emporté, c’est que ce n’était pas un cambrioleur. L’appartement a de bonnes chances d'avoir été « sonorisé» au passage, bien sûr. Rigolo aussi le passage où l’équipe s'était trompé d’appartement, elle ne comprenait rien aux conversations… Moins rigolo quand les auteurs disent justement qu’on a un jour forcé leur porte...</p>
<p>Les policiers qui font cela n’ont normalement pas une âme d’espion, et à la base veulent servir la France, traquer les terroristes et les gangsters. Mais dans une organisation aussi compartimentée, impossible de savoir si la cible est légitime. La mentalité de la maison veut que les exécutants soient dociles car « couverts ». Or Squarcini casserait cette logique toute militaire en refusant d’assumer.</p>
<p>La maison a aussi des archives. Où sont-elles, qui y a accès ? Flou total. Un passage croustillant porte sur un ancien ministre de l’Intérieur des années 80 qui cherche à consulter son propre dossier. Y figurent ses conversations avec sa future femme. Pourquoi ne furent-elles jamais purgées des fichiers ? Plus récemment, les conversations coquines de DSK s’échangeaient sur clés USB.</p>
<p>La Corse est un fil rouge. Squarcini est à moitié italien. C’est pratique pour discuter avec Carla ou un homologue américain, mais aussi pour traquer le terroriste corse dans son maquis. Squarcini connaît tous les réseaux de l’île, une logique clanique faite de services rendus et de copinage, qu’un citadin continental légaliste aura bien du mal à comprendre<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>. Ces réseaux ont bien servi quand il a fallu traquer Yvan Colonna, mais les liens entre Squarcini, certains politiques, et d’autres nationalistes devenus hommes d’affaires posent question.</p>
<p>Autre lien sulfureux : Squarcini a casé un de ses fils dans l’administration de Guérini, le Président socialiste du Conseil Général des Bouches-du-Rhônes, assez empêtré dans les ennuis judiciaires avec son frère. Compromettant et stupide.</p>
<p>Enfin : la DCRI travaille-t-elle sur l’opposition, bref a-t-on un <em>watergate</em> français en cours ? L’équipe de Strauss-Kahn s’était fournie en portables belges, et les conversations coquines suscitées n’auraient jamais dû être enregistrées. Apparemment la DCRI n’est pour rien dans l’affaire du Sofitel à New-York <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup>. Par contre il aurait été prévu que l’affaire du Carlton sorte pendant les primaires socialistes. De même, Martine Aubry est persuadée que les bruits sur ses problèmes ophtalmologiques (réels mais délibérément grossis) viennent de la DCRI. Un des auteurs est témoin de première main du lancement de la rumeur, pseudo-confidence lancée en <em>off</em> au cour d’une conversation.</p>
<p>Les notices de bas de page abondent, indiquant les dates des entretiens comme les démentis de personnes impliquées par d’autres. On aimerait être certain qu’il n’y a pas des règlements de comptes par journalistes interposés.</p>
<p>Scarcini a porté plainte contre les journalistes pour diffamation, une habitude chez lui et Guéant apparemment. Cela laisse apparemment froid les auteurs :
<a href="http://www.lepoint.fr/societe/apres-l-espion-du-president-le-patron-de-la-dcri-promet-une-riposte-judiciaire-19-01-2012-1421196_23.php">(Le Point.fr)Le patron de la DCRI promet une riposte judiciaire</a>
<a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/01/19/le-contre-espionnage-francais-accuse-d-etre-un-instrument-du-pouvoir_1632122_823448.html">(Le monde.fr)Bernard Squarcini mis en cause dans un livre d'enquête</a></p>
<p>Je laisse la morale à un des intervenants du livre, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rémy_Pautrat">Rémy Pautrat</a>, ancien patron de la DST, créateur de sous-direction antiterroriste trente ans plus tôt :</p>
<blockquote><p>« <em>Je savais que je prenais le risque de voir la lutte antiterroriste, qui a toujours eu l’attention du politique, devenir trop importante au détriment du reste. C’est ce qui est arrivé. Les services se sont nourris de cette menace, surtout après le 11 septembre, pour grossir leurs pouvoirs de façon démesurée. On a accepté beaucoup de choses sans qu’il y ait eu de débat… </em>»<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup></p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>Non plus que sur le père de l’enfant de Rachida Dati, il n’y a rien de plus que les ragots rencontrés à l’époque sur Internet. D’ailleurs Rachida Dati apparaît aussi comme cible d’écoutes destinées à voir si elle a révélé/ragoté sur le Président.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] <em>Et ça me révulse.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] <em>Je me disais aussi que le </em>timing<em> n’était pas bon</em>.</p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] <em>10 mai 2011, p.268</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/L-espion-du-Pr%C3%A9sident#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/679Allez expliquer ça à un étranger...urn:md5:5f85ff544e8ef2eced78e7c909f63f9c2011-03-13T22:28:00+01:002015-08-21T10:05:57+02:00ChristopheRes publicaadministrationcartescomplexitéEuropegéographiegéopolitiqueorganisationréseausolidaritéémerveillement<p>Une carte des Unions Européennes.</p> <p><a href="http://bigthink.com/ideas/31556" hreflang="en">Une carte des Unions Européennes</a> (l’image ci-dessous est de Wikipédia (<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Supranational_European_Bodies-fr.svg">source</a>, mais le lien pécédent est sur l’excellent <em>Strange maps</em>)
montre bien le bazar assez monstrueux que les différentes Unions européennes constituent : UE, CoE, EFTA, pays associés, micro-États aux statuts bizarres…</p>
<p>Et encore il en manque, des actuelles et des passées : CECA, Pacte de Varsovie, OTAN, ESA… Une version dynamique qui évoluerait en fonction des années entre 1945 et 2011 me botterait bien.</p>
<p>La seule chose plus complexe à expliquer à un étranger doit être le système des congés en France (congés de mai à mai, RTT, ancienneté…)</p>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/images/geographie/Supranational_European_Bodies-fr.svg.png" title="Supranational_European_Bodies-fr.svg.png"><img src="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/images/geographie/.Supranational_European_Bodies-fr.svg_m.png" alt="Supranational_European_Bodies-fr.svg.png" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p>(<strong>2015</strong> : Mise à jour du lien et de la carte)</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Allez-expliquer-%C3%A7a-%C3%A0-un-%C3%A9tranger#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/645Si toutes les fripouilles du monde étaient comme ceux-là...urn:md5:5e69cf10665614ba0f220db1074e7f7a2010-09-13T07:45:00+02:002015-08-20T10:19:10+02:00ChristopheHumourbande dessinéebase de donnéesbon sensconquête de l’inutilecoup bascynismeimpérialismeinformatiquemanipulationpanurgismepsychologieréseausécuritééconomie de l’attention <p><a href="http://xkcd.com/792/" hreflang="en">http://xkcd.com/792/</a></p>
<p><img src="http://imgs.xkcd.com/comics/password_reuse.png" alt="" /></p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Si-toutes-les-fripouilles-du-monde#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/631Après Facebookurn:md5:3090511ead9c0d134e4f4b01f98d32c52010-05-29T00:00:00+02:002015-06-25T13:00:05+02:00ChristopheBlogger, une aventureaddictionblogcommunicationdécadenceinformatiquemèmemémoireorganisationouverture d’espritpanurgismeréseausaturationéconomie de l’attention<p>Rebond rapide (faute de temps) suite à <a href="http://standblog.org/blog/post/2010/05/12/apres-Facebook-Diaspora">un billet du Standblog</a> sur les gens qui quittent un Facebook devenu de plus en plus catastrophique en terme de vie privée.</p> <p>(<strong>Mise à jour 5 ans après</strong> : Bon, le billet original semble bien présomptueux après coup, puisque Facebook est aussi florissant qu’alors, même si la concurrence s’est un peu développée dans d’autres niches.)</p>
<p>D’une part, ne pas rêver : pour un militant qui ferme son compte, cent jeunes totalement ignorants (on l’est forcément quand on est jeune) y déversent des tombereaux d’informations sur eux-mêmes et leur entourage, et ne comprennent rien au débat ni au danger.</p>
<p>D’autre part, je me dis que Facebook sera simplement dépassé par la prochaine mode. Il y a eu le courrier papier, le téléphone, les BBS, le mail, les <em>newgroups</em>, ICQ, le téléphone portable, le web « originel » (pages statiques, peu commerciales, codées à la mimine), les SMS, MSN, Myspace, les podcasts, Facebook, Twitter… et je dois en oublier.</p>
<p>On continue de distinguer médias synchrones (téléphone, MSN) et asynchrones (je lis quand ça me chante) mais tous ces médias se recoupent et se copient en compensant chaque amélioration par un nouveau défaut.</p>
<p>L’effet de génération est frappant, même pour ceux qui se tiennent au courant. Je suis de la génération e-mail : c’est pour moi le média le plus courant, le plus simple, asynchrone, rapide, bref ou long. Des membres de ma famille un peu plus jeunes communiquent principalement par SMS. Même si nous savons manier occasionnellement le média de l’autre, toute discussion est entravée par cette différence ; mais nous sommes assez vieux pour redescendre au standard ultime qu’est le téléphone.</p>
<p>J’ai ouvert mon blog pour diverses raisons, notamment son côté <em>push</em> grâce aux flux RSS. À côté de la facilité de rédaction (merci <a href="http://www.dotclear.net/">Dotclear</a>) et des retours possibles par les commentaires, c’est surtout cette capacité à tenir un lectorat, même rachitique, informé des nouveautés, qui fait la différence par rapport à l’<a href="https://www.coindeweb.net/">ancien site statique</a> (toujours maintenu d’ailleurs).</p>
<p>Les forums web n’ont en fait aucun intérêt par rapport aux bons vieux <em>newgroups</em>. Il se trouve que le grand public confond toujours « Internet » et « ce qu’il y a dans le navigateur » (déjà beau si c’est autre chose qu’Internet Exploser), et préfère les pages pleines de jolies couleurs à des systèmes décentralisés qui avaient fait leurs preuves.</p>
<p>Je ne vois pas l’intérêt réel de Twitter, qu’un blog ne permette pas. La limite de quelques caractères de contenu me semble une réduction extrêmement dangereuse de toute pensée non triviale. C’est peut-être l’équivalent en multicast d’un SMS, mais la limite en taille du SMS était une contrainte, pas une fonctionnalité. Quant à Facebook, il a fallu que j’y ouvre un compte pour consulter exceptionnellement ceux des autres mais sous un pseudonyme pipeau (si vous cherchez mon nom, vous ne trouverez que flopée d’homonymes).</p>
<p>Je confesse n’y avoir consacré qu’un temps à peu près epsilonesque (Clio-boulot-marmots-dodo oblige).</p>
<p>La vraie raison de l’intérêt de Twitter/Facebook/Myspace (autrefois) : « les gens » y sont. La technologie est un détail. Les forums web parlaient à ceux qui ont découvert le web et pas Usenet, et ils sont restés. Myspace était <em>in</em>, maintenant <em>out</em>, alors qu’une page web suffit pour se présenter. En gros, chacun suit la mode de sa tribu, ou plutôt des tribus auxquelles il est lié. Si toutes les personnalités qui m’intéressent se mettaient uniquement à twitter, je m’ouvrirais un compte. Pour le moment, j’ai déjà largement trop de flux RSS à lire (même après la dernière purge) pour me lier à un autre média.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Apres-Facebook#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/613Livres en stock et en coursurn:md5:05fc233a4f4e8642e7097ee76bfd6d812010-04-17T19:48:00+02:002015-06-08T14:26:01+02:00ChristopheSur mes étagères alourdiesanticonsumérismeapocalypseastronomiecataclysmecatastrophechiffrescommunicationcomplexitéconquête de l’inutilecosmologieentropiegalaxiesgravitationhard sciencelivres luslyrismemèmemémoiremétainformationouverture d’espritpanspermieperspectivepessimismeprise de têtepsychologieréalitéréseausciencescience-fictionsimulationspace operaspéculationtranscendanceuniversvirtueléonsévolution<p>Faute de temps pour lire et chroniquer ici et quand même pondre un billet, histoire que mon lectorat ne m’oublie pas, je vais causer de mes trois derniers achats.</p> <ul>
<li><em>Visual and Statistical Thinking: Displays of Evidence for Making Decisions</em> de Edward R. Tufte (<a href="http://www.soc.washington.edu/users/bpettit/soc506/tufte.pdf" hreflang="en">PDF</a>) : pas cher, et il me manque toujours un arrière-plan théorique sur la représentation de données que je fais souvent au boulot (non que Business Objects aille bien loin dans le domaine mais bon...). Il y a un bout sur les célèbres statistiques du choléra de Londres au XIXè qui ont permis de repérer le rôle des fontaines publiques, et sur les différentes manières de présenter les mêmes bilans.</li>
</ul>
<ul>
<li><em><a href="http://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/voyages-dans-le-futur-9782746504257">Voyages dans le futur</a></em> de Nicolas Prantzos : aussi épais que le précédent était fin. Ça cause du paradoxe de Fermi et d’astroingénierie, le genre de chose archi-éthérée qu’il me faut pour sortir de mon quotidien terre-à-terre surmené. (<strong>Ajout postérieur</strong> : C’est lu, à chroniquer prochainement. (<strong>Ajout de 2015</strong> : À relire avant de faire la chronique :-) )</li>
</ul>
<ul>
<li><em><a href="http://www.debatpublic.net/2008/01/04/petit-cours-dautodefense-intellectuelle/">Petit cours d’autodéfense intellectuelle</a></em> de Normand Baillargeon : maintes fois conseilllé, ça peut pas faire de mal, et ça permettra peut-être d’éviter de tomber dans un ou deux pièges intellectuels ou publicitaires.</li>
</ul>
<p>Sur la table de nuit actuellement (ou plutôt à son pied vu le format) : <em><a href="http://www.decitre.fr/livres/Atlas-du-monde-prehistorique.aspx/9782035051677">Atlas de la préhistoire</a></em> de Douglas Palmer. Bien détaillé, y compris sur l’ère pré-dinosaures. Je conseille à ceux que les mots compliqués ne gênent pas.</p>
<p>Interrompu : <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Accelerando_(novel)" hreflang="en">Accelerando</a></em> de <a href="http://www.accelerando.org/" hreflang="en">Charles Stross</a>. SF de haute voltige, j’adore, une idée par chapitre. Il m’est tombé des mains parce que dans mon état actuel de déficit de sommeil aussi affolant que celui budgétaire des Grecs, et de saturation cérébrale suite à la saturation permanente de ce qui me reste de capacités mentales pour de frustrantes banalités, je suis incapable de lire un texte exigeant en langue étrangère le soir. Or <em>Accelerando</em> est typiquement le livre à ne pas lâcher faute d’oublier des pans entiers de l’histoire d’une fois sur l’autre (surtout avec ma mémoire de poisson rouge actuelle). On verra pendant les vacances. <br />(<strong>Ajout d’octobre</strong> : <a href="http://wiesmann.codiferes.net/wordpress/?p=8335&lang=en" hreflang="en">Thias en parle sur son blog</a>.)</p>
<p>Avec du bol, j'aurais lu ça avant Noël 2011… (<strong>Ajout post-Noël</strong> : Deux sur cinq seulement…)</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/Livres-en-stock-et-en-cours#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/605Black out or not black out?urn:md5:afc430b210ac78e7d515436e17f7df132009-02-27T23:12:00+01:002010-10-18T18:25:48+02:00ChristopheRes publicaabominationanticonsumérismeautodestructioncommunicationcoup bascynismeDRMdéfense du françaisdémocratiefichagefoutage de gueuleguerre sainteincohérenceinformatiquelibertélobbyslogiciel librepanurgismepessimismepolitiqueréseautotalitarismeéconomieéconomie de l’attention<p>Black out pour une loi stupide.</p> <p>La réponse est éclatante de noirceur, j’ai « blackouté »<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/27/Black-out#pnote-538-1" id="rev-pnote-538-1">1</a>]</sup>.</p>
<p><img src="http://media.laquadrature.net/Quadrature_black-out_HADOPI_234x60px.gif" alt="HADOPI - Le Net en France : black-out" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>L’initiative vient de la <a href="http://www.laquadrature.net/fr/APPEL-HADOPI-blackout-du-net-francais">Quadrature du Net</a>. La première personne à m’avoir sensibilisé est <a href="http://www.pasithee.fr/blog/index.php?post/2009/02/25/Appel-au-blackout-du-net-francais-par-La-Quadrature-du-Net">Isa</a>.</p>
<p>La cause initiale : les derniers projets de loi anti-piratage de notre gouvernement, la loi HADOPI en particulier, un chef d’œuvre de n’importe quoi, rédigée par des gens qui ne comprennent rien à Internet, à l’informatique, au droit et à leur époque, et multi-récidivistes en matière de lois stupides, coûteuses et inefficaces.</p>
<p>J’arrête là parce que je m’énerve et que je n’ai pas envie de finir fiché comme opposant primaire<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/27/Black-out#pnote-538-2" id="rev-pnote-538-2">2</a>]</sup> ; et puis les sites ci-dessous causent déjà suffisamment du sujet :</p>
<ul>
<li>Entre autres, la Quadrature a fait un <a href="http://www.laquadrature.net/files/LaQuadratureduNet-20090207_Riposte-Graduee_inefficace-inapplicable-dangereuse_2pages.pdf">petit résumé</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li>Voir aussi <a href="http://olivier.dossmann.net/joueb/archives/2009/02/27/pourquoi_jai_momentanément_colorié_mon_joueb_en_noir/index.html">le site d’Olivier</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li>Lire surtout <a href="http://fr.readwriteweb.com/2009/02/26/prospective/hadopi-est-une-mauvaise-reponse-faite-par-des-gens-desempares/">cette interview d’un acteur du domaine, Patrick Waelbroeck</a>. En résumé, les pirates se sont <em>déjà</em> adapté à ce genre de texte, et au mieux, on reviendra à la bonne vieille technique de l’échange de clés USB dans les cours des lycées. J’ai connu à l’époque des disquettes, c’était redoutablement efficace. Et Internet redeviendra (en France) ce qu’il était à l’époque : un Minitel.</li>
</ul>
<ul>
<li>(<em>Mise à jour du lendemain</em>) <a href="http://www.pcinpact.com/actu/news/49358-free-filtrage-blocage-riposte-graduee.htm">Le fournisseur d’accès Free est contre cette loi</a>. Évidemment, ça va lui coûter de l’argent, sinon des clients !</li>
</ul>
<ul>
<li><a href="http://linuxfr.org/2009/02/23/25073.html">LinuxFr</a> pointe notamment les problèmes d’interopérabilité que le rapporteur de la loi semble complètement ignorer. Microsoft se frotte probablement les mains.</li>
</ul>
<p>Histoire de gloser un peu, je précise que je me suis posé la question sur « je suis le mouvement en bon <em>geek</em> de Panurge, ou je pousse un soupir et je passe à autre chose ? ».</p>
<ul>
<li><a href="http://www.maitre-eolas.fr/2009/02/27/1329-pas-de-blackout-chez-eolas">Le très réfléchi Maître Eolas explique pourquoi lui, il ne suit pas</a>. Je comprends un peu ses positions : la loi HADOPI succède à la DADVSI ou à la LCEN comme épouvantail, ce sont des usines à gaz inutiles, il y a bien pire qui passe au Parlement sans mobilisation, et on sera toujours en démocratie après ça. DADVSI et LCEN n’ont pas empêché les DRM d’agoniser sous la pression du marché. <br />Mais je désapprouve. Ces lois sont débiles et inapplicables mais il y aura forcément des pertes collatérales. Eolas aura la capacité de décortiquer (férocement j’espère) le texte sur le plan du droit, moi je hurlerai de façon plus primitive : ce n’est même plus une lutte juridique mais de lobbying. Quant aux DRM, ils bougent encore (Blu-Ray, WMA...) et le marché ne fonctionne que quand la loi le laisse s’exercer réellement.<br />(<em>Mise à jour du 5 mars </em> : Maître Eolas analyse la loi de manière plus détaillée et ironique <a href="http://www.maitre-eolas.fr/2009/03/04/1333-hadopi-mon-amie-qui-es-tu" title="http://www.maitre-eolas.fr/2009/03/04/1333-hadopi-mon-amie-qui-es-tu">http://www.maitre-eolas.fr/2009/03/...</a>.)</li>
</ul>
<ul>
<li><a href="http://www.henrymichel.com/reseaux/black-out-francais-ou-backlink-party/">Henry Michel</a> est sceptique sur l’utilité (à raison mais l’espoir fait vivre) et dit qu’un vrai <em>black-out</em> ça consiste à bloquer les sites, pas à afficher l’équivalent du brassard de gréviste japonais. Mais baillonner mon blog n’apporterait rien, tandis qu’un deuil généralisé et verbeux pourrait donner l’idée à l’opposition de se remuer (pour changer) ou à quelques députés UMP avec un cerveau et une colonne vertébrale (solide) de ne pas voter ces âneries.</li>
</ul>
<ul>
<li>En accord avec Henry Michel, <a href="http://petaramesh.org/">le Âshram a fermé sur un message d’avertissement</a>, histoire de donner un avant-goût du <em>1984</em> qui attend les larves inactives que nous sommes.</li>
</ul>
<p><em>Post-scriptum</em> : Oui, les couleurs sont laides, je n’ai pas eu le temps de travailler ça.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/27/Black-out#rev-pnote-538-1" id="pnote-538-1">1</a>] <em>Une pensée pour mon professeur de français de 6è qui aurait fait une attaque à cause d’un tel anglicisme. Personnellement ça me répugne aussi.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/27/Black-out#rev-pnote-538-2" id="pnote-538-2">2</a>] <em>Bonjour au petit robot ficheur des Renseignements généraux.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2009/02/27/Black-out#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/538Le bug solaire qui nous pend au nezurn:md5:916b21120b5d6269d00e7efb791673e92008-11-28T00:00:00+01:002011-06-02T13:36:08+02:00ChristopheBug de l’An 2000 et d'autres tempsastronomiebugcatastropheconquête spatialedommagedysfonctionnementinformatiquepessimismeréseausaturationsciencesécurité<p>Le plus gros danger pour toute notre infrastructure électrique et électronique vient du ciel. Les dégâts sont déjà sérieux et bien pire pourrait nous tomber à brève échéance.</p> <p>(<em>Ceci est un résumé d’un article du dernier </em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/11/23/Pour-la-Science-de-decembre-2008">Pour la Science</a><em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/11/23/Pour-la-Science-de-decembre-2008"> n°374 de décembre 2008, dont j’ai parlé il y a peu</a>. Achetez-le. </em>)</p>
<p>En 1859, la plus grosse tempête solaire connue a frappé la Terre. À l’époque, rien de plus complexe que le télégraphe n’existait mais celui-ci a été bloqué par les courants induits. Au même moment, les aurores boréales, dues à des ceintures de Van Allen totalement désagrégées, éclairaient les nuits de Panama ou Cuba.</p>
<p>À présent on sait que ce genre de tempête est provoquée par une énorme éjection de masse coronale (de la matière solaire) qui écrase totalement la magnétosphère terrestre. Le plasme en lui-même n’est pas le plus dangereux, les moments les plus intéressants se situent lors de la reconnexion des lignes de champs (courants induits).</p>
<p>Ce genre de catastrophe nous pend au nez à court ou moyen terme. Régulièrement nous arrivent dessus des tempêtes solaires de moindre importance qui ont déjà fait quelques dégâts.</p>
<h3>Réseau par terre</h3>
<p>Aux pires moments, les courants induits de l’ionosphère se propagent dans le sol : la terre n’est plus neutre ! Et ce, à l’échelle d’un pays ou d’un continent... Par exemple, <a href="http://www.agu.org/sci_soc/eiskappenman.html" hreflang="en">les réseaux électriques canadiens avaient déjà sauté en mars 1989 pour une cause similaire</a>. Pour une fois, ce serait les pays riches (plus près des pôles) qui seraient les plus menacés, un <em>remake</em> de 1859 plongeant dans le noir des continents entiers, et nécessitant des mois de réparation.</p>
<h3>Satellite grillé</h3>
<p>Il n’y aurait pas que les électriciens à devoir prendre des précautions. En vingt ans, nous sommes devenus monstrueusement plus dépendants des satellites (les premiers exposés, hors de l’atmosphère protectrice).</p>
<p>D’après l’article, il « suffirait » de mettre les satellites sous surveillance. Leur conception prévoit déjà des situations de ce genre et on assisterait « simplement » à un vieillissement accéléré. On a aussi déjà perdu des satellites orbitant très bas, qui se sont retrouvés tout d’un coup dans la haute atmosphère chauffée par les rayons X, gonflée de plusieurs dizaines de kilomètres, et s’y sont brûlé.</p>
<p>Les assureurs des satellites connaissent la situation et les dégâts dues aux tempêtes solaires courantes se chiffrent en dizaines de millions d’euros annuels. Une grande tempête pourrait se chiffrer en dizaines de milliards.</p>
<p>Une mention pour les astronautes : leur vie ne serait pas directement menacée, ils prendraient juste en quelques heures l’équivalent d’une vie d’irradiation naturelle au sol.</p>
<h3>Ordinateur planté</h3>
<p>Les ordinateurs, à la mémoire toujours plus dense deviennent de plus en plus sensible au moindre petit rayon cosmique qui passe. L’erreur causée par la tempête solaire est estimée à une pour 256 Mo, soit déjà 16 bits inversés pour un serveur bien doté.</p>
<p>(<em>Remarque personnelle : Je ne sais pas si les barrettes de mémoire actuelles sont capables de repérer au moins l’erreur induite pour tout arrêter, ou si des données seront impitoyablement corrompues, doublant, quadruplant ou divisant par huit des comptes bancaires. <br />Même dans le cas favorable d’un simple blocage, quel sera l’impact de millions de serveurs de tous types forcés de rebooter quasi-simultanément ? D’une part il est toujours risqué de rebooter une machine qui ne l’est jamais (les fichiers de configuration sont-ils tous à jour ?) ; d’autre part l’indisponibilité simultanée de larges pans d’Internet ou des réseaux d’entreprise risque de révéler quelques palanquées de bugs bien planqués. </em>)</p>
<p>Il faudra aussi se passer de GPS pendant quelques temps : si les satellites ont tenu, leurs signaux seront perturbés et parasités. Pas un problème pour le commun des mortel qui réapprendra éventuellement à lire une carte routière, mais une petite catastrophe pour certaines applications du genre des systèmes anti-collision des avions.</p>
<h3>Peau toastée</h3>
<p>L’article mentionne que la couche d’ozone n’apprécie pas le traitement et met quelques années à retrouver son état normal.</p>
<h3>Préavis</h3>
<p>La bonne nouvelle : les astronomes, en comptant le nombre de tâches solaires, pourront avertir qui de droit de l’imminence du danger ; et lorsque la tempête se déclenchera, avec l’éjection de quelques millions de tonnes de matière solaire dans l’espace, le préavis sera de plusieurs heures, sinon jours.</p>
<p>La mauvaise nouvelle : les organismes chargés de surveiller le soleil et de communiquer aux industriels la météo solaire sont dangereusement sous-équipés (les auteurs prêchent pour leur paroisse, mais les enjeux sont effectivement énormes.)</p>
<p>Les auteurs insistent aussi plusieurs fois sur la différence que fera toute réserve de capacité électrique ou de disponibilité de satellites : ce pourrait être la différence entre un mauvais moment et un véritable effondrement. Les coupures à l’échelle presque continentales que nous avons vues ces dernières années n’encouragent pas à l’optimisme...</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/11/23/Le-bug-solaire-qui-nous-pend-au-nez#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/492Safari 3.2. KOurn:md5:d68fb47aa9f06aff51c74d2abb00a59b2008-11-25T16:46:00+01:002011-06-02T10:59:13+02:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismebugdommagedysfonctionnementinformatiqueMacOSpériméréseausabotage<p>Problème dans Safari à cause d’un bloqueur de pub externe pas à jour : qui connaît un autre bon filtreur ?</p> <p>Tout à l’heure j’ai mis à jour mon Mac : iTunes, Safari, etc.</p>
<p>Reboot. <a href="http://www.apple.com/fr/safari/">Safari</a> ne fonctionne plus.</p>
<p>La réouverture de toutes les fenêtres de la dernière session mène à un plantage immédiat après deux fenêtres et dix secondes de réflexion de l’application. Totalement reproductible. Un simple <code>Cmd-T</code> sur la page de Google affiche un onglet puis la boîte de dialogue rapportant le <em>sepuku</em> du navigateur.</p>
<p>Purge du cache, réinitialisation des préférences (proposition spontanée de MacOS après le Xè crash), suppression du <code>com.apple.Safari.plist</code> dans <code>~ /Library/Preferences</code> (de tête) : pas d’amélioration.</p>
<p>Vu que la bouse plantait aussi sous le compte de ma chère moitié qui préfère Firefox, le problème était au niveau système. Finalement la cause était le bloqueur de pubs <a href="http://www.culater.net/software/PithHelmet/PithHelmet.php" hreflang="en">PithHelmet</a>. Le désactiver dans le menu était inutile, il a fallu virer manuellement le plugin dans <code>/Library/Application Support/Plugins/</code> (une opération que j’ai dû faire en ligne de commande, le Mac m’interdisait d’effacer le fichier — à quoi ça sert que je sois administrateur alors ?).</p>
<p>Safari refonctionne, mais le bloqueur de pubs est une fonction vitale. (Même si à la maison je surfe sur des sites moins saturés de pubs que les sites de niouzes informatiques professionnelles au boulot qui ne sont plus supportables sans Adblock, il est hors de question de laisser à nouveau polluer mon écran.)</p>
<p>Si Pithhelmet n’est pas <em>fissa</em> mis à jour, ça vaudra le coup de voir la concurrence. Quelqu’un a testé SafariBlock ou Safari Adblock ?</p>
<p><strong>NB</strong> : La réponse « Passe à Firefox » est hors sujet. J’apprécie beaucoup ce dernier mais je donne par défaut l’avantage au navigateur intégré au système : Safari sous MacOS, Konqueror sous KDE, <del> IE sous Win </del>- (non, je blague, au bureau je me suis installé Firefox, même si chez les clients c’est souvent IE6 obligatoire — aaarrrrggg !!!!).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/11/25/Safari-32-KO#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/495Une chose que je ne pensais pas possible...urn:md5:429c7cf589710c17e854a6b017d18f992008-09-23T22:39:00+00:002011-06-01T17:38:30+00:00ChristopheInformatique militante et technologiecitationcommunicationcomplexitédommagedysfonctionnementinformatiqueréseausurréalismetravailévolution<p>Hier j’ai vu une chose qui m’aurait semblé à peu près inconcevable il y a quinze ans : mon téléphone a rebooté devant moi.</p> <p>C’est un de ces modèles en VoIP que nos patrons ont décidé de nous offrir pour (espérons) économiser de l’argent au final. Il y a plus de touches que sur le clavier de mon PC, et il faut une formation pour apprendre à s’en servir. Le coût en journées perdues est déjà impressionnant mais ça a mis de l’ambiance. Et puis ça fait encore une messagerie à traiter...</p>
<p>Bref, apparemment il y a eu une coupure réseau ou une mise à jour du logiciel, et tous les téléphones de l’agence ont brutalement affiché logo, informations de connexion réseau et barres de progression (tant pis pour ceux qui téléphonaient).</p>
<p>Cette histoire me rappelle furieusement <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/12/251-as-easy-to-use-as-my-telephone">ma citation du jour du 12 octobre 2006</a> :</p>
<blockquote><p>“<em>I have always wished for my computer to be as easy to use as my telephone; my wish has come true because I can no longer figure out how to use my telephone.</em>”<br /><br />(« J’ai toujours souhaité que mon ordinateur soit aussi facile à utiliser que mon téléphone ; mon souhait a été exaucé car je n’arrive plus à utiliser mon téléphone. »)<br /><br /><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bjarne_Stroustrup" hreflang="fr">Bjarne Stroustrup</a><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/09/23/544-une-chose-que-je-ne-pensais-pas-possible#pnote-479-1" id="rev-pnote-479-1">1</a>]</sup> (attribué)</p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/09/23/544-une-chose-que-je-ne-pensais-pas-possible#rev-pnote-479-1" id="pnote-479-1">1</a>] <em>Qui s’y connaît un petit peu en informatique, il a juste inventé le C++.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/09/23/544-une-chose-que-je-ne-pensais-pas-possible#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/479Voyages-sncf.com : peut mieux faireurn:md5:9910cfc8608ee87814d0a8ba60ac01632008-07-01T20:31:00+00:002011-06-01T12:52:29+00:00ChristopheRes publicaanticonsumérismecomplexitéinformatiquelogistiqueréseauécologie<p>Problèmes concrets sur un site qui possède de graves lacunes même dans ses fonctions de base. Dommage.</p> <p>Plus le temps passe, plus <a href="http://www.voyages-sncf.com/" hreflang="fr">Voyages-sncf.com</a> m’énerve :</p>
<p>- Recherche d’un Châlons-en-Champagne-Strasbourg un vendredi à 17h : le site ne me sort qu’un Châlons-Nancy-Strasbourg qui prend cinq heures, alors que n’importe quel guichetier châlonais sait qu’en changeant à Reims on peut boucler le tout en trois. Le plus grave est que si on achète le billet à Paris ou Strasbourg, le guichetier ou la borne, eux, ne se basent que sur ce que renvoie l’équivalent de Voyages-sncf.<br /> <br />Plus grave, le site est incapable de sortir le Châlons-Paris-Strasbourg qui m’a permis de rentrer chez moi après que j’ai manqué le train précédent (fichu taxi !). Sans l’efficace guichetière, je passais une nuit de plus là-bas alors que femme et enfants m’attendaient impatiemment après une semaine de boulot au loin.<br /> <br />Si on précise une étape à Paris ou Reims, le site trouve les trajets par Reims ou Paris. Il faut le savoir.</p>
<p>- Une fois l’horaire affiché, le bouton « <em>Trains suivants</em> » fonctionne quand il veut, et il veut rarement.</p>
<p>- Gros problèmes de rafraîchissement quand on modifie départ ou horaires, il a du mal à les prendre en compte.</p>
<p>- Une liaison Strasbourg-Sarrebrück (Allemagne), c’est apparemment impossible. Si, il reconnaît bien les deux gares. Dans l’autre sens, ça fonctionne !??!</p>
<p>- Trop de pubs. Même Adblock n’arrive pas à les filtrer toutes. Une orgie d’images au chargement. J’en frémis pour ceux qui en sont restés au modem 56k.</p>
<p>- Une flopée d’aides dans tous les coins est en général le signe d’un site pas très bien pensé. Bon, soyons honnête, Léa la petite assistante animée a été fort pertinente le jour où elle a suggéré la carte enfant (amortie en un aller-retour en famille sur la capitale).</p>
<p>- Le bouton « Rechercher » ne recherche pas aussitôt mais réaffiche les départ et arrivée, avec plus d’options, il faut cliquer une deuxième fois pour obtenir les tarifs.</p>
<p>- Les problèmes ne sont pas liés au navigateur (bugs trouvés sous Safari, Firefox 2 et 3, Opera 9, Linux et Mac...).</p>
<p>Bref, ça sent le site boursouflé qui veut en faire tellement et de manière tellement moderne qu’il se prend parfois les pieds dans le tapis... Les guichetiers ne sont pas près de se faire remplacer par une page web. Ni par les bornes d’ailleurs, aussi lentes qu’un TGV Est est véloce (c’est pire que Socrate au siècle dernier, il faut le faire), et qui sont incapables d’échanger un billet dont la destination change !</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/07/01/516-voyages-sncf-peut-mieux-faire#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/460“I sometimes wonder...”urn:md5:3c09acbf9d5d22eaed61547b64af9b742008-05-18T19:26:00+00:002011-05-30T19:09:09+00:00ChristopheCitationscitationcommunicationconquête spatialeinformatiquelyrismeoptimismeréseausciencescience-fictionévolution <blockquote><p>“<em>I sometimes wonder how we spent leisure time before satellite television and Internet came along... and then I realise that I have spent more than half of my life in the ‘dark ages’!</em>”<br /> <br /> (« Je me demande parfois comment nous occupions nos loisirs avant la télévision par satellite et Internet... et je réalise alors que j'ai passé plus de la moitié de ma vie au Moyen Âge. »)<br /> <br />Arthur C. Clarke,<br /><a href="http://southasia.oneworld.net/article/view/74591/1" hreflang="en">interview parue dans le OneWorld South Asia, 5 décembre 2003</a></p></blockquote>
<p>Arthur C. Clarke, auteur de <em>2001</em> et de nombreux livres de science-fiction, inventeur du concept de satellite de télécommunications, est décédé en mars dernier.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/05/18/505-i-sometimes-wonder#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/450Rienurn:md5:72b796b11a9d03da0599b61f85c68a8a2008-03-02T20:30:00+00:002009-07-05T07:49:58+00:00ChristopheInclassable & inclasséblogcommunicationconquête de l’inutileréseausignifiétranscendance <p>Une petite pause dans le flot de mes billets archi-techniques ou trop abstraits, ou trop stupides, noyés eux-mêmes dans une blogsphère qui bruite plus qu’elle ne s’écoute :</p>
<p><a href="http://www.rien.free.fr/">http://www.rien.free.fr/</a>.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2008/03/02/468-rien#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/422Les requêtes Google les plus étonnantes qui mènent à ce blogurn:md5:71992464b4d7cf917e65a452710f0cf42007-06-12T21:39:00+00:002011-04-12T19:55:35+00:00ChristopheBlogger, une aventureblogcommunicationdommagedysfonctionnementfichageincohérenceinformatiqueintelligence artificielleMurphymèmepériméréseausurréalisme<p>Les gens qui passent ici sont parfois mal aiguillés par Google.</p> <p>En plus d’une poignée de lecteurs réguliers<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/06/12/197-les-requetes-google-les-plus-etonnantes-qui-menent-a-ce-blog#pnote-176-1" id="rev-pnote-176-1">1</a>]</sup>, vous êtes plusieurs dizaines chaque jour à arriver sur ce blog par hasard, aiguillés par Google (dans 95% des cas).</p>
<p>Le choix du moteur de recherche est en général pertinent : mots-clés sur <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/10/25/11-byzance-i-formation-invasions">Byzance</a>, le <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/11/03/23-le-krakatoa-et-l-histoire-du-monde">Krakatoa</a>, les <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/11/21/33-les-rois-maudits-contexte">Rois Maudits</a>, et l’<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?category/Histoire">Histoire</a> de manière générale, sur <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?category/Etageres">des livres chroniqués ici</a>, sur <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/06/28/156-la-guerre-des-erp-sap-vs-oracle-applications-1-des-interfaces-hideuses">Oracle ou SAP</a>, parfois sur le <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/09/16/2-hd-dvd-contre-blu-ray">HD DVD ou le Blu-Ray</a>, ou des auteurs de <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?category/Citations">citations</a>.</p>
<p>Mais Google, encore incapable de saisir le contexte complet d’un mot-clé perdu, opère parfois des rapprochements étonnants. La <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/">page-titre du présent blog</a> rassemble des billets entiers sur des sujets très différents, et le rapprochement de vocables peut tomber dans le surréalisme. Certains billets « attrape-tout » (comme celui évoquant l’<em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/03/18/123-encyclopedie-du-derisoire">Encyclopédie du Dérisoire</a></em> de Léandri, ou... celui que vous lisez) profitent honteusement du bon <em>page rank</em> du présent site, cultivé par des <a href="https://www.coindeweb.net/murphy/">années de spécialisation dans la science murphyque</a>, pour se hisser relativement haut (la première page de résultats) sur certains mots-clés assez rares.</p>
<p>Google m’a donc envoyé des gens ayant tapé les combinaisons suivantes. Certaines ne sont plus retournées par le moteur car la page titre a changé son contenu depuis que j’ai relevé la requête.</p>
<ul>
<li>« la formation en romanie » (et pas « Roumanie », ce qui renvoie sur mes pages sur les « Roums », les Byzantins !)</li>
</ul>
<ul>
<li>« arabes nues » (à cause d’un « mains nues » dans un billet côtoyant un billet historique)</li>
</ul>
<ul>
<li>« hais arabes musulmans » (mélange de « Je hais ce langage » (l’ABAP) et « les Arabes sont majoritaires, mais il ne sont pas tous musulmans »)</li>
</ul>
<ul>
<li>« <a href="http://www.google.com/search?rls=fr&q=dvd+ou+cassette+de+leçon+de+maquillage&ie=UTF-8&oe=UTF-8">dvd ou cassette de leçon de maquillage</a> »</li>
</ul>
<ul>
<li>« blog eric cantona »</li>
</ul>
<ul>
<li>« comment je peut devenir un télémarketeur » (j’espère qu’il n’y arrivera pas)</li>
</ul>
<ul>
<li>« meubles de cuisine anciens »</li>
</ul>
<ul>
<li>« <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/06/20/172-kaputt-de-malaparte">le chant des tankistes allemands</a> »</li>
</ul>
<ul>
<li>« comment programmer une transmission de tracteur a gazon »</li>
</ul>
<ul>
<li>« tele par adsl piratage » (c’est pas bien !)</li>
</ul>
<ul>
<li>« un artiste doit-il déclarer tous ses revenus » (requête qui envoie sur ma page sur la <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/03/07/74-de-la-license-globale">licence globale</a>)</li>
</ul>
<ul>
<li>« la biodiversite eureka »</li>
</ul>
<ul>
<li>« proverbe chinois avec ascenseur »</li>
</ul>
<ul>
<li>« sanctions pour erreur de caisse »</li>
</ul>
<ul>
<li>« robot récré a louer »</li>
</ul>
<ul>
<li>« <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&q=bien+manger+au+travail&btnG=Rechercher&meta=cr%3DcountryFR">bien manger au travail</a> »</li>
</ul>
<ul>
<li>« <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&q=pour+ou+contre+johnny&btnG=Recherche+Google&meta=cr%3DcountryFR">pour ou contre Johnny</a> »</li>
</ul>
<ul>
<li>« calendrier 2006 moches »</li>
</ul>
<ul>
<li>« nombrilologie » depuis Google Images</li>
</ul>
<ul>
<li>« faire des meubles de cuisine »</li>
</ul>
<ul>
<li>« Sommes-nous encore trop cartésiens? »</li>
</ul>
<ul>
<li>« la différence entre un portable ordinaire et un portable de marque » (premier lien !)</li>
</ul>
<ul>
<li>« evolution de la poussette »</li>
</ul>
<ul>
<li>« CAILLOUX BRIEN » (qui mène à ma page sur <em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/12/09/52-mars-la-blanche">Mars la Blanche</a></em> !)</li>
</ul>
<ul>
<li>« la télé zappe toute seule »</li>
</ul>
<ul>
<li>« résumé de lecture sur le livre:la patouille des enfants juif » (premier lien !??)</li>
</ul>
<ul>
<li>« tou les jeu du poisson rouje » (<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/11/04/264-poisson-rouge">ce n’est pas n’importe quel poisson !</a>)</li>
</ul>
<ul>
<li>« gerer les déchets par microsoft Access » (pourquoi pas ?)</li>
</ul>
<ul>
<li>« <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&q=restaurant+italien+à+côté+de+la+tour+eiffel+à+paris&spell=1">restaurant italien à côté de la tour eiffel à paris</a> » (premier lien !)</li>
</ul>
<ul>
<li>« dress sous les bombes » (mouais, plutôt <a href="http://www.herodote.net/dossiers/evenement.php5?jour=19450214">Dresdes</a>... perdu, <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/06/20/172-kaputt-de-malaparte">Google oriente l’internaute vers un livre rédigé peu avant</a>).</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/06/12/197-les-requetes-google-les-plus-etonnantes-qui-menent-a-ce-blog#rev-pnote-176-1" id="pnote-176-1">1</a>] <em>Allez, au moins l’index, le pouce, et le petit doigt.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/06/12/197-les-requetes-google-les-plus-etonnantes-qui-menent-a-ce-blog#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/176Je hais Notesurn:md5:67f76177f8b5fb7a75b855f26a3345bb2007-04-17T22:44:00+00:002014-02-26T11:23:14+00:00ChristopheInformatique pratiquehaineinformatiqueLotus Notesréseausabotagetravail<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes">J’ai déjà eu l’occasion de dire du mal de Lotus Notes</a>, subi chez un client l’an dernier, et utilisé régulièrement dans mes nouvelles fonctions. <a href="http://homepage.mac.com/bradster/iarchitect/lotus.htm" hreflang="en">Je ne suis pas le seul à en dire du mal</a> (merci à <a href="http://guerby.org/blog/">Laurent Guerby</a> pour le lien), je crois même que <a href="http://padawan.info/fr/humour/loi_de_murphy_appliquee_aux_conferences.html">ce soft fait l’unanimité contre lui</a>.</p> <p><em>(</em>Caveat<em> du 6 février 2008 : Suite aux affrontements dans les commentaires, je précise que mon ire est dirigée sur la version 5.0.5 de l’an 2000 de Notes, celle que <del>j’utilise</del> je subis au boulot, qui est certes ancienne. La plupart des doléances ci-dessous n’en restent pas moins valables, et sont scandaleuses même pour un produit aussi ancien.)</em></p>
<ul>
<li><strong>Je déteste ses raccourcis claviers non standard</strong>, <em>ie</em> différents de ceux en cours sur la plate-forme, qu’il est de bon ton de respecter : <code>Ctrl-A</code> pour tout sélectionner (et pas <code>Ctrl-T</code>), etc.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le <strong>vocabulaire est aussi non standard</strong>. Qui dit « mémo » pour un courrier ou email ? Notes remonte peut-être à Mathusalem, mais il faut savoir évoluer avec le monde. « Détacher » pour sauvegarder une pièce jointe : bizarre (et non, la pièce jointe reste quand même dans le mail).</li>
</ul>
<ul>
<li>C’est lié au paramétrage chez mon employeur : <strong>impossible de rafraîchir le courrier sans vider la corbeille</strong> ! Avec demande de conformation en plus. À quoi sert une poubelle que l’on doit vider sur le champ ? <br />J’ai à présent un répertoire « Z-Corbeille » mais le bouton <code>Supprimer</code> ne sert alors plus à rien.<br />D’ailleurs, c’est peut-être mieux ainsi : un message supprimé est conservé dans l’affichage, simplement doté d’une icône de corbeille à papier supplémentaire. Il gêne toujours.</li>
</ul>
<ul>
<li>Cet abruti n’est <strong>pas capable de suivre un raccourci vers un répertoire</strong> ; si je ne fais pas attention je joins un fichier <code>.lnk</code> ! À l’inverse, à la sauvegarde d’une pièce jointe, cliquer sur un raccourci de répertoire mène à l’enregistrement de son fichier sous le nom du répertoire.lnk...</li>
</ul>
<ul>
<li>Le glisser-déplacer n’est pas une solution, <strong>le fichier apparaît bien dans la fenêtre... sous son nom DOS</strong> : <code>fichier~1.txt</code> !!! Quel immonde pile de <em>patchs</em> et de <em>hacks</em> contient donc ce programme pour que de tels morceaux de la première moitié de la décennie précédente remontent à la surface ??!!</li>
</ul>
<ul>
<li>Il existe une <strong>version web</strong> : elle n’est pas compatible Firefox (mais ça passe avec <a href="http://extensions.geckozone.org/IETab">IETab</a>).</li>
</ul>
<ul>
<li>De même, cette version web possède une <strong>ergonomie complètement différente de la version client-serveur</strong> lourde. Je ne parle pas d’apparence ou de fonctionnalité évoluée disparue (après tout c’est du web), mais de logique : par exemple les éléments envoyés ne peuvent pas être classés automatiquement dans un dossier dans la version web, ils restent dans les « Envoyés ».</li>
</ul>
<ul>
<li>D’ailleurs, ces éléments classés apparaissent quand même dans la vue des messages « Envoyés » (d’où doublonnage) !</li>
</ul>
<ul>
<li>Il existe une autre version web (!) compatible, ultra-légère (en fonctionnalités sinon c’est <em>full Java</em>) et ultra-limitée, et ultra-pitoyable par rapport au moindre webmail libre comme <a href="http://www.squirrelmail.org/screenshots.php" hreflang="en">Squirrelmail</a> ou <a href="http://www.horde.org/imp/screenshots/" hreflang="en">Imp</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>L’archivage dans une base de courrier locale ne tient pas compte des nouveaux dossiers</strong> créés après l’initialisation de ladite base, histoire d’être sûr de bien flinguer l’arborescence.</li>
</ul>
<ul>
<li>La recherche fonctionne très mal.</li>
</ul>
<ul>
<li>L’identification se fait grâce à un fichier ID : pourquoi pas ? Mais ce n’est pas parce qu’on a installé ce fichier sur une machine que l’on retrouve son environnement de travail. <strong>Aucune intégration avec l’authentification système</strong>.</li>
</ul>
<ul>
<li>Dans la vue des dossiers, <strong>il n’y a pas l’heure</strong>. Pas pratique quand on trie des courriers tous reçus le même jour.</li>
</ul>
<ul>
<li>Si vous savez comment <strong>trier des mails en cascade</strong> (les réponses placées sous le mail d’origine avec un petit décalage à chaque réponse), comme doivent savoir le faire tous les logiciels du domaine depuis quinze ans, je suis preneur. <br />De plus, il me semble que Notes est incapable de conserver les références entre mail, toutes les enfilades sont cassées à chaque fois que je réponds à un message. Saleté. (Je n’ose penser aux outrages que doivent subir toutes les RFC à chaque courrier qui entre ou sort de cette bouse.)</li>
</ul>
<ul>
<li>Je ne connais <strong>pas deux boîtes de dialogue au look identique</strong> dans toute l’application.</li>
</ul>
<ul>
<li>Cette abomination est très douée pour <strong>planter à l’ouverture d’un mail en HTML</strong>. Heureusement, j’ai pu paramétrer un appel à Firefox (ne me demandez pas comment, je ne pense pas pouvoir retrouver). Après, il y a juste un bug mineur de perte du focus quelque part mais bon...</li>
</ul>
<ul>
<li>Notes tient à la distinction entre « Visualiser » et « Lancer » une pièce attachée. La première option utilise un moteur interne assez laid (surtout pour le texte), l’autre lance l’application associée (Word...). Mouais.</li>
</ul>
<ul>
<li>On a l’impression qu’il y a des menus tout en bas, mais rien ne se passe quand on clique.</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>Ce boulet interrompt volontiers l’utilisateur</strong> pour dire « Y a un mail, dis, y a un mail ! ». Je n’ai pas encore désactivé ce comportement, il est encore assez rare (pas de spams sur ma boîte pro), et par OK on retourne à l’application qui était active.<br />Par contre en basculant un peu plus tard sur Notes, le nouveau courrier n’apparaît pas, il faut rafraîchir. Grandiose.</li>
</ul>
<ul>
<li>Ne me demandez pas quelle version j’utilise, je ne sais pas. D’ailleurs, vue l’inertie monstrueuse dans une grande entreprise sur ce sujet (on ne change pas de client mail tous les deux ans, il ne faut pas changer les habitudes d’autant de monde sur un sujet si critique ; ils ne sont pas fous au support bureautique), la version à l’ergonomie retravaillée par des anciens d’Apple (ou même de Microsoft, à ce stade je m’en fous) pourrait sortir demain que je ne la verrai pas avant un lustre.</li>
</ul>
<p><strong>Mise à jour de 2011</strong> : Mon employeur a migré (enfin et dans la douleur) à la version 8. La plupart des reproches ci-dessus ne sont plus valables. On revient de loin ! L’outil est utilisable, surtout le <em>webmail</em> qui en fait remplace très bien le client lourd (devenu lui absolument escargotesque).</p>
<p><strong>Mise à jour de 2014</strong> : L’an dernier nous avons migré vers Outlook. Même si je n’aime pas Microsoft plus qu’avant, au moins leur programme est-il utilisable (je parle du client).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/04/17/321-je-hais-notes#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/277Service après-venteurn:md5:571cd74a007eb8ab57be8df3293b36192007-04-14T21:00:00+00:002011-03-28T20:15:11+00:00ChristopheBlogger, une aventureAllemagneanticonsumérismeblogcommunicationcoup basdommageDRMdysfonctionnementERPespionnagefoutage de gueuleLéandriMicrosoftMP3OracleperspectiveréseauSAPsaturationSeconde Guerre MondialetravailWindowséconomie<p>Des billets de blog liés à l’actualité, c’est bien, mais il faut assurer le service après-vente et suivre les affaires évoquées.</p> <p>Mini-compilation :</p>
<ul>
<li><a href="http://www.petiteanglaise.com/" hreflang="en">Petite Anglaise</a> a <a href="http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/03/29/587-affaire-petite-anglaise-la-victoire-de-la-blogueuse">gagné son procès aux prud’hommes pour licenciement abusif</a>. J’avais participé au <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/07/21/188-google-bombing-pour-petite-anglaise">Google bombing en sa faveur</a>, mais mon billet est à présent redescendu bien bas dans les résultats de Google, éclipsé par tous les articles à ce sujet. Il est vrai aussi que <a href="http://searchenginewatch.com/showPage.html?page=2164611" hreflang="en">Google a récemment pris des mesures contre le bombing</a>.<br /> <a href="http://www.20minutes.fr/article/148757/20070329-Strasbourg-Victoire-pour-Petite-Anglaise.php">Un an de salaire, soit 44 000 euros de dédommagement</a><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/04/14/323-service-apres-vente#pnote-275-1" id="rev-pnote-275-1">1</a>]</sup>, c’est assez sympa ; à ce tarif je veux bien me faire virer tous les ans. Je me sens motivé pour prolonger <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/07/31/187-les-joies-de-la-ssii-1-angoisse-existentielle">ma série sur la vie en SSII</a> :-)</li>
</ul>
<ul>
<li>Après la FNAC et <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/02/28/313-mp3-sans-drm-achetables-en-ligne-enfin">ses (quelques) MP3 non protégés</a>, <a href="http://www.ratiatum.com/news4733_EMI_abandonne_les_DRM_sur_iTunes_quelles_consequences.html">iTunes se lance aussi dans le sans-DRM : EMI a cédé et vendra des morceaux non plombés</a>. L’avenir semble soudain moins sombre dans la guerre contre le verrouillage de la « propriété intellectuelle », même si on est sans doute plus proche du vent qui tourne, style Stalingrad, que de la victoire presque finale, genre chute du Mur de Berlin.</li>
</ul>
<ul>
<li>Même sur des sujets historiques, je me fais rattraper par l’actualité : <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/04/14/139-fritz-kolbe">Fritz Kolbe, l’Allemand anti-nazi qui renseignait les Américains</a>, a droit à <a href="http://www.telleestmatele.com/article-6269574.html">une émission d’une heure mercredi 11 avril sur Arte</a>. (Et à cause de mon manque de temps, je publie ceci beaucoup trop tard...)</li>
</ul>
<ul>
<li>Vu le temps dont je dispose, non, je ne parlerai pas de la présidentielle. Allez, juste un lien sur un passionnant et affligeant billet de Maître Eolas : <a href="http://www.maitre-eolas.fr/2007/04/03/592-la-machine-a-fabriquer-des-delinquants">comment faire replonger des délinquants rangés des voitures</a> (<strong>2009</strong> : Lien mis à jour).</li>
</ul>
<ul>
<li>Je ne parlerai pas non plus du dernier monstre de Microsoft, sinon pour dire que je l’ai vu rapidement, et que, s’il est moins laid que XP, rien ne m’a frappé qui me donne envie de migrer la machine du boulot, ou d’abandonner mon Mac ou ma Ubuntu.<br />Au passage, le début du rejet des DRM décrit ci-dessus montre, une fois de plus, que Microsoft est incapable de sentir où va tourner le vent de l’histoire informatique : <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/02/12/298-analyse-du-cout-de-la-protection-de-contenu-de-windows-vista-par-peter-gutmann">une des principales causes du retard de Vista vient de l’incrustation des DRM à un niveau très profond</a>.</li>
</ul>
<ul>
<li><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/09/16/2-hd-dvd-contre-blu-ray">Un an et demi après mon billet sur le sujet</a>, la bataille entre HD DVD et Blu-Ray fait rage, et pour ce que j’en vois, ça a quand même du mal à décoller dans notre coin de la planète. Je laisse filer, ma télé est encore cathodique et le disque dur du magnétoscope plein à ras bord de feuilletons, séries, documentaires, vieux films.</li>
</ul>
<ul>
<li>J’avais fait l’apologie de l’<em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/03/18/123-encyclopedie-du-derisoire">Encyclopédie du Dérisoire</a></em> de Bruno Léandri : il continue à sévir dans <em>Fluide Glacial</em>, et je <a href="http://www.fluideboutique.com/cgi-bin/fluide/resultatrech.asp?Option=R">conseille fortement les Hors-Série</a> <em>Votre Entreprise en 2007</em> et <em>Élections 2007</em> (tous publics).</li>
</ul>
<ul>
<li>Je ne devrais plus trop parler de SAP et d’Oracle Applications, je n’y touche plus. Quoique si ça se trouve il me reste des brouillons de billets sur une comparaison d’un point obscur entre ABAP et PL/SQL.</li>
</ul>
<ul>
<li>J’ai plein de billets de <a href="http://www.joelonsoftware.com/" hreflang="en">Spolsky</a> en attente de lecture, donc pas la peine de les lire vous non plus, je les paraphraserai ici dans les quelques années qui viennent.</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/04/14/323-service-apres-vente#rev-pnote-275-1" id="pnote-275-1">1</a>] <em>Nets d’impôts, sans doute, puisque ce sont des dommages et intérêts...</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/04/14/323-service-apres-vente#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/275Le mail comme une fenêtre de l’âmeurn:md5:308c2f591fb72874a45bd2184632de902007-03-07T21:44:00+00:002011-03-28T19:35:40+00:00ChristopheInformatique pratiquecommunicationgaspillagehiérarchieinformatiqueMacOSpsychologieréseau<p>L’organisation de la lecture du courrier électronique révèle beaucoup sur la personnalité.</p> <p>Traduction-commentaire d’un <a href="http://slashdot.org/comments.pl?sid=193728&cid=15886205" hreflang="en">billet rencontré sur Slashdot en août dernier</a> :</p>
<blockquote><p>« J’ai toujours pensé que passer cinq minutes sur la machine d’un utilisateur m’en disait plus sur leur cerveau que des années de travail à leur côté (...) :<br />* Comment organisent-ils leurs dossiers<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-1" id="rev-pnote-247-1">1</a>]</sup>, nomment-ils intelligemment leurs fichiers<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-2" id="rev-pnote-247-2">2</a>]</sup> ?<br />* Ont-ils l’image de fond par défaut, une photo de leur famille<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-3" id="rev-pnote-247-3">3</a>]</sup>, ou un orange vif qui illumine tout le bureau ?<br />* Regardent-ils leurs fichiers par colonne, liste ou avec les icônes par défaut ?<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-4" id="rev-pnote-247-4">4</a>]</sup><br />* Y a-t-il 2417 fichiers dans la poubelle, ou aucun ?<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-5" id="rev-pnote-247-5">5</a>]</sup><br />* Les icônes du bureau sont-elles uniformément éparpillées, en petites piles... ou le bureau est-il totalement vide ?<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-6" id="rev-pnote-247-6">6</a>]</sup><br />* Et l’email... J’ai vu tant d’utilisateurs se confronter à la taille maximale de la base dans le Mail de Mac OS X (~ 6 Go)<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-7" id="rev-pnote-247-7">7</a>]</sup>, et j’ai vu des utilisateurs (comme moi) qui ont tant de règles de filtrage automatique que peu de choses arrivent en fait dans la boîte aux lettres<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#pnote-247-8" id="rev-pnote-247-8">8</a>]</sup>.<br /> <br />C'est une fenêtre sur leur âme. »</p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-1" id="pnote-247-1">1</a>] <em>Moi ? Comme une base de données : répertoires thématiques, et plusieurs fichiers liés par un même thème sont suffisants pour justifier un sous-répertoire. Mes hiérarchies sont profondes. Un répertoire « Vrac » permet de laisser une place au chaos.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-2" id="pnote-247-2">2</a>] <em>Oui :-)</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-3" id="pnote-247-3">3</a>] <em>Oui :-) ... la moitié du temps. Sinon c’est souvent une image de synthèse ou une photo d’Hubble.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-4" id="pnote-247-4">4</a>] <em>Plutôt par liste avec les informations fichiers à droite ; exception pour les répertoires d’images ou de photographies dont j’affiche les aperçus.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-5" id="pnote-247-5">5</a>] <em>J’oscille entre les deux extrêmes, une poubelle ne doit être vidée que lorsque sa taille devient significative sur le disque dur.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-6" id="pnote-247-6">6</a>] <em>Je plaide pour le bureau vide sauf pour quelques icônes très utilisées qui ne tiennent pas dans la barre de lancement si le système d’exploitation en offre une aisée. Je confesse quelques scories de choses récupérées et placées dans l’urgence sur le bureau histoire d’être sûr de ne pas oublier de les classer, verticalement ou pas, peu après - et bien sûr elles s’y accumulent.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-7" id="pnote-247-7">7</a>] <em>J’espère que KMail n’est pas si chatouilleux, j’en suis déjà à plus de 2 Go... mais dans une très dense et profonde hiérarchie de répertoires et sous-répertoires, pas dans l’</em>inbox<em> qui ne contient que la masse de messages que je n’ai pas triés, ou qui sont depuis des années en attente de réponse.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#rev-pnote-247-8" id="pnote-247-8">8</a>] <em>Et j’ai eu une configuration similaire jusqu’à ce que les nécessités de l’accès depuis plusieurs machines m’obligent à me contenter des derniers messages arrivés, par IMAP, webmail... Par contre, le tri des messages lus est automatique grâce à une flopée de filtres.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2007/03/07/278-le-mail-comme-une-fenetre-de-lame#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/247Les joies de la SSII (6) : Accès à distance et télétravailurn:md5:d5f65db2256879a572a3c3bc54267e212006-12-21T13:58:00+00:002020-03-31T15:32:49+00:00ChristopheIl faut bien mangerinformatiquelogistiquemercenairemobilitéorganisationparadoxeparanoïaréseauSSIItravail<p>La technologie actuelle rend le travail à distance possible. Culturellement et sécuritairement, ça coince.</p> <p>Consultants migrants en clientèle, sous-traitants développeurs <em>off-shore</em> ou pas, ou simples télétravailleurs, nombreux sont ceux qui se connectent à distance chez leur employeur ou leur client <em>via</em> Internet.
<br />Les avantages sont innombrables, y compris sur le plan écologique et de la réduction des coûts<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>, comme sur la qualité de vie et donc la productivité du télétravailleur<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>.</p>
<p>(<em>Caveat</em> : Oui, une partie de ce qui suit est à mettre sur le compte de ma tendance à râler et une certaine impatience naturelle. Mais tout de même.)</p>
<h3>Technologie</h3>
<p>Évidemment, la connexion à distance nécessite quelques outils.</p>
<p>D’abord un <strong>accès Internet</strong>. <strong>Rapide</strong>. Allez faire du télétravail avec un simple modem, ou quand le réseau de votre agence est tellement encombré que la connexion aux serveurs du client dure trois ou quatre éternités ! Des échanges de fichiers un peu imposants à 3 ko/s deviennent très vite pénibles. Pénible aussi le parcours d’une arborescence réseau profonde quand le résultat d’un clic n’est pas instantané. Extrêmement pénible aussi de déboguer pas à pas un programme quand chaque appui de touche déclenche une réflexion de deux secondes au bas mot.</p>
<p>Le <strong><a href="http://www.commentcamarche.net/initiation/vpn.php3">VPN</a></strong> est l’autre mot magique de la connexion à distance. <br />En deux mots, il s’agit juste d’un moyen de crypter les échanges entre le télétravailleur et le site central d’une part, et aussi de faire en sorte que le poste distant croit se trouver sur le réseau de l’entreprise où il se connecte, avec les droits et accès pour bosser. C’est très bien quand ça marche. <br />Quand ça <del>merd</del> ne marche pas, ou mal, la liaison est encore plus lente, les tables de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Routage">routage </a> ne sont pas à jour et interdisent l’accès à tel ou tel logiciel ou serveur, etc.</p>
<p>Un autre élément beaucoup moins drôle mais courant est <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Citrix_MetaFrame">Citrix</a></strong>, ou un équivalent (protocole X, RDP, etc.). L’outil offre la possibilité d’afficher sur son poste un programme qui, en réalité, tourne ailleurs. Le poste du télétravailleur devient donc un simple terminal. Un logiciel très lourd sur un serveur très costaud peut donc être utilisé à distance sans problème, et les administrateurs apprécient de n’installer certains logiciels qu’une seule fois sur une machine « publique ».</p>
<p>Mais pour la bureautique, le cauchemar commence.<br />Par exemple, j’ai accès à un Citrix qui me « mappe » un lecteur réseau du client comme si j’étais sur son réseau. Sympa à première vue, très lent à deuxième vue. <br />À troisième vue, je m’aperçois que la session de l’explorateur (exécutée à distance) ne connaît pas mes raccourcis (et si j’en pose, il les oublie), mes préférences d’affichage<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup>, etc. <br />Les documents s’ouvrent d’un clic... dans une session Word qui elle aussi tourne au loin sur un serveur du client. Cette session est lente (tolérablement), ne connaît pas la configuration de mes barres d’outils, et autres frustrations mineures mais répétées. <br />Si je veux transférer le fichier sur mon disque dur, le copier-coller ne fonctionne pas (deux fenêtres d’explorateur sur deux machines différentes) : il faut ruser et cliquer sur l’icône « Dossiers » dans l’explorateur distant, et là, ô joie, apparaît un lecteur <strong>D$:</strong> qui est une fenêtre ouverte sur mon disque (ça se complique : il s’agit bien d’un accès du serveur distant vers <em>mon</em> poste pour afficher <em>mon</em> arborescence dans <em>sa</em> fenêtre) ; si je parcoure l’arborescence de <em>mon</em> disque dur, les aller-retours à travers Internet de chaque clic transforment un bête glisser-déplacer en exercice de bouddhisme zen<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup>.</p>
<h3>Les <em>time-outs</em></h3>
<p>Je <strong>hais</strong> les <em>time outs</em>. Ils brisent une concentration toujours chèrement acquise, en me forçant à me reconnecter. Mal gérés, ils peuvent transformer un télétravailleur en chèvre.</p>
<p>Après une heure de développement, je veux me connecter en vitesse à une autre base pour comparer quelque chose ? Clic sur la bonne icône, et bang ! Citrix demande une nouvelle connexion (en plus, bien sûr, de la connexion à ladite nouvelle base). <br />Un petit coup d’œil sur le courrier dans INotes ? Ah non, il faut se réauthentifier (deux fois, systématiquement et bizarrement). <br />Je termine un gros mail important sur le webmail de mon employeur ? Chlack ! Le <em>firewall</em> tombe (<em>time out</em> de quatre heures pile, non paramétrable), il faut ressortir la <a href="http://www.safeword.com/cisco/" hreflang="en">calculette Cisco</a> pour me reconnecter. Quant au contenu du mail, il est perdu, bien sûr.</p>
<p>Moins grave, Citrix, de temps à autre, m’interrompt pour me dire « Hé, tu m’oublies, là, je vais me déconnecter dans deux minutes ! » - très agréable avec quatre ou cinq applis ouvertes en même temps, chacune réclamant un petit clic pour survivre une demi-heure de plus. <br />Chez un client, le <em>proxy</em> standard exigeait systématiquement une authentification régulière : un cauchemar de sessions perdues avec certains sites mal fichus (celui de <a href="http://services.sap.com/sscr/" hreflang="en">SAP</a> par exemple).<br />Et au fait, je faisais quoi, là déjà, avant de me réauthentifier deux fois ?</p>
<p>Je comprends la paranoïa du service informatique qui, dans les accès à distance, force des sessions courtes. Mais de plus en plus de monde travaille à distance, justement, en jonglant comme moi entre les logiciels. Si l’un d’eux ne supporte pas que l’on ne lui accorde pas d’attention pendant une heure ou deux sans se déconnecter, il devient un problème.</p>
<h3>Service informatique</h3>
<p>Les services informatiques centraux ont du mal à intégrer la généralisation du télétravail (le vrai, ou la sous-traitance à distance).</p>
<p>Il ne s’agit pas de mauvaise volonté, mais l’ouverture que cette révolution entraîne entre en <strong>conflit frontal avec les missions traditionnelles de l’exploitation</strong> (fiabilité, sécurité, performance des réseaux et serveurs), missions rendant ces gens légitimement <strong>conservateurs</strong> (« on ne change pas une équipe qui gagne ») et <strong>suspicieux</strong> (« qui est cette personne que je ne connais pas qui veut attaquer mon précieux serveur ? »). <br />L’hystérie sécuritaire actuelle, et la peur du <em>hacker</em> boutonneux ou mafieux, n’arrangent rien.</p>
<p>Ces employés travaillent de plus depuis le « cœur du donjon », connectés sur du RJ45, à l’intérieur des murs, voire au siège, de l’entreprise, et n’utilisent souvent pas quotidiennement et des heures durant les outils qu’ils maintiennent. Le boulot du sous-traitant de base ne leur est pas familier (même si intellectuellement ils sont d’accord pour satisfaire ses besoins).</p>
<p>Un exemple caricatural : si j’appelle le support de mon client pour un problème quelconque, en précisant bien que je suis sous-traitant, une de leurs première questions est « puis-je me connecter à distance sur votre poste ? ». La personne du support (elle-même souvent un petit jeune employé par un sous-traitant d’ailleurs...) n’a pas compris que, non, je n’ai pas un poste avec la configuration standard du client.</p>
<p>Même de grandes SSII sont frappées : combien de fois ai-je reçu des mails annonçant la disponibilité d’un site, blog ou wiki sur tel ou tel sujet, sur le réseau <em>interne</em>... inaccessible sans accès au minimum au VPN du groupe, chose techniquement impossible depuis les réseaux des clients où je facture, réseaux cadenassés et <em>firewallés</em> à mort (hors proxy web, point de salut) ?</p>
<p>J’ai vu le cas extrême de l’accès à distance totalement interdit à un sous-traitant extérieur indien par des règles imposées par le groupe. D’où des <strong>coûts cachés</strong> : réseaux séparés donc nécessité d’une machine de développement supplémentaire, donc taillée au plus juste, avec une praticité de maintenance nulle avec les conséquences que l’on devine, un manque de synchronisation avec les développements sur la machine « interne », des passages en recette et des mises à jour fastidieux (par clé USB), etc.</p>
<h3>Leeeeeeeeeenteeeeuuuuuuurrrrrr</h3>
<p>J’ai déjà <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes">dit du mal de Lotus Notes</a>. En natif il est déjà lent (systématiquement trois secondes pour ouvrir un mail déjà précédemment ouvert, apparemment le cache marche mal). Via un VPN, il devient pour moi intolérable. Le moindre clic fait un aller-retour jusqu’au serveur. En ce moment, je tape souvent du courrier à travers INotes, l’interface web de l’<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/09/12/239-signatures-dans-lotus-notes">abomination ergonomique qu’est Notes</a> : chaque lettre semble faire l’aller-retour de mon bureau jusqu’au serveur (en traversant la moitié du pays au passage) avant de s’afficher.</p>
<p>Œuvrer depuis une agence de SSII n’est pas toujours une sinécure. Puisque tout le monde travaille à distance pour un client différent, que l’accès Internet est centralisé à Paris alors que mon client est dans ma ville, j’obtiens fatalement un débit final escargotesque (sauf aux heures de pause). Et quand on joint deux réseaux, on obtient deux fois plus de problèmes de connexion ou de débit.</p>
<p>Je me demande comment opèrent des Indiens depuis leur continent. Les horaires décalés se transforment là en avantage - si les tuyaux suivent de leur côté...</p>
<h3>Les imprimantes</h3>
<p>Cela semble innocent mais le piège est très courant : lors d’un accès à distance, les imprimantes connues du serveur sont physiquement inaccessibles, et celles physiquement proches sont inconnues du serveur. Ce n’est pas gênant lors d’un accès <em>full web</em>, ou lors du développement d’un logiciel compilable sur son poste, ou pour une spécification sous Word téléchargeable en local.</p>
<p>Mais dans le cas d’une connexion Citrix (affichée sur un poste mais fonctionnant sur un serveur chez le client), <strong>les imprimantes locales n’existent pas du point de vue de l’application</strong>, ou sont ignorées. Cela se paramètre peut-être.</p>
<p>De même, je n’ai pas vu d’ERP qui imprime spontanément sur une imprimante propre au prestataire, et non explicitement déclarée par l’administrateur (et vue la manière dont se gèrent les imprimantes dans ces monstres, je ne jette pas la pierre : rien à voir avec le <em>plug and play</em> de l’informatique personnelle). Je peux donc imprimer en théorie de superbes factures, mais le papier sortira à des kilomètres de mon siège, sinon sur un autre continent. Dans ces conditions, le débogage téléphonique lasse vite (et nécessite une bonne âme au téléphone près de l’imprimante, aux bonnes heures, décrivant les problèmes dans la bonne langue).</p>
<p>Il existe bien sûr des <strong>contournements</strong>. L’aperçu avant impression fonctionne suivant les logiciels ; la copie d’écran peut suffire , une impression dans un fichier (voire un PDF) se récupère souvent par le réseau ; etc. <br />Ce n’est pas toujours aussi simple quand la chaîne d’impression est un peu longue, tordue ou hermétique aux standards courants. Le coût en paramétrage, accès distants (avec mots de passe ?), et en temps s’ajoute à l’énervement si le travail est répétitif.</p>
<p>D’autres cas existent où la proximité physique génère un gain de temps si elle ne s’avère pas absolument nécessaire : problèmes réseaux, support utilisateur pointu, spécifications floues ou développées au fur et à mesure de la réalisation...</p>
<h3>Non existence</h3>
<p>Suivent les problèmes classiques d’un sous-traitant physiquement absent : le personnel du client ne pense pas toujours à lui, il n’est pas là lors des annonces orales, le « <strong>non-dit</strong> » (communication non verbale, ambiance de travail) se perd, les noms n’ont pas de visage, les <strong>niveaux d’urgence ou importance</strong> de tel ou tel problème deviennent moins facilement décryptables, les informations glanées inconsciemment en laissant traîner son oreille (avantage principal de l’« <em>open space</em> ») ne parviennent pas, « <strong>radio moquette</strong> » est muette, la <strong>culture d’entreprise</strong> n’est pas assimilée, le jargon local s’acquiert bien plus lentement, une réunion de travail impromptue ou informelle se transforme en messe planifiée au moins douze ou vingt-quatre heures à l’avance, l’absence d’un intervenant n’est pas connue dès l’arrivée au travail (« Pourquoi il répond pas à mes mails, Untel ? »), les structures hiérarchiques officielles ou officieuses sont masquées, les problèmes « dans l’air » mais non formalisés sont inconnus des télétravailleurs, etc. etc.</p>
<p>Par contre, le « téléphone arabe » fonctionne à plein, notamment via les <strong>intermédiaires</strong> (« interface », « <em>front</em> »...) pour coordonner tout ce monde qui n’arrive plus à communiquer. Et si au contraire la communication est bonne, malgré la distance et grâce à la technologie moderne et à de bons contacts, l’intermédiaire devient un frein car par définition il doit être au courant de tout<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup>. <br />Ajoutons les problèmes de langue et d’incompréhension culturelle dans certains cas.</p>
<p>Il existe des méthodes et technologies pour corriger partiellemement les problèmes : <strong>rencontres physiques</strong> régulières (pas un problème pour un prestataire de la même ville, mais le travail avec l’Inde devient vite plus coûteux), conférences téléphoniques à plusieurs voire vidéoconférences, usage massif du courrier électronique, des wikis, des intranets, remplacement de la communication informelle par des <strong>spécifications très précises</strong> (un effet de bord de la sous-traitance qui a son coût, en temps et flexibilité, mais de gros avantages aussi), etc.</p>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/07/31/187-les-joies-de-la-ssii-1-angoisse-existentielle">Partie 1 : Angoisse existentielle</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/08/04/193-les-joies-de-la-ssii-2-plein-plein-de-chefs">Partie 2 : Plein plein de chefs</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable">Partie 3 : Le portable</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/27/259-les-joies-de-la-ssii-4-le-consultant-migrant">Partie 4 : Le consultant-migrant</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/31/260-les-joies-de-la-ssii-5-se-battre-pour-bosser">Partie 5 : Se battre pour bosser</a><br />
Partie 6 : Les joies de l’accès à distance<br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/12/04/447-les-joies-de-la-ssii-7-un-expert-sisi">Partie 7 : Un expert, sisi !</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/10/18/480-les-joies-de-la-ssii-8-imputer-oui-mais-sur-quoi">Partie 8 : Imputer, oui, mais sur quoi ?</a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>Dans le cas du télétravail ou de l’</em>off-shore<em>, je serais moins catégorique. Mais c’est un autre débat.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] <em>Mais mon patron n’a pas compris ça. Je dois faire des kilomètres pour venir au bureau me connecter sur le serveur de mon client à une vitesse nettement inférieure à celle fournie par mon fournisseur ADSL. Bref.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] <em>Je ne supporte </em>pas<em> l’affichage par défaut de Windows, avec ses icônes encombrantes, ses noms de fichiers tronqués, les extensions de fichiers absentes...</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] <em>Facturé environ 1 € la minute par le consultant moyen, rappelons-le.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] <em>C’est l’intermédiaire qui parle...</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/232Les joies de la SSII (4) : Le consultant migranturn:md5:384158006afd767e567a059df6988d412006-10-27T15:22:00+00:002020-03-31T15:34:59+00:00ChristopheIl faut bien mangerinformatiquelogistiquemercenairemobilitéorganisationréseauSSIItravail<p>Un consultant bouge parfois beaucoup. Cela génère toute une gamme de problèmes.</p> <p>Dans le monde de l’informatique, et des SSII en particulier, un « <strong>consultant</strong> » est souvent un terme pompeux pour de l’intérim de luxe. Cet intérim peut durer des mois voire des années, sur le site du client, avec des outils (poste, logiciels) fournis par ledit client. C’est le mode <strong>régie</strong>, un extrême.</p>
<p>L’autre extrême est le <strong>consultant-papillon</strong> qui court d’un site à une agence, d’un client à l’autre. Plus souvent que son homologue sédentaire, il possède donc un ordinateur portable. J’ai déjà parlé de ce <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable">portable lourd et encombrant</a>. Ce n’est que son piège le plus apparent.</p>
<h3>Chez le client</h3>
<p>À l’arrivée sur le site du client, le consultant migrant doit <del>marquer son territoire</del> se trouver une place.</p>
<p>Le client lui octroie parfois volontiers un coin de table et une chaise qui traîne par là (car personne n’en veut) ; parfois il l’exile dans une salle aveugle où un salarié normal refuse d’aller ; parfois le consultant enquête chaque matin pour savoir quel salarié est en RTT et squatter son poste. Le consultant en mission niche fréquemment dans les salles de réunion. Il y croise d’ailleurs parfois des salariés de l’entreprise qui ont un statut de migrant et ne sont pas mieux lotis, et bien sûr d’autres <del>mercenaires</del> consultants collègues et concurrents.</p>
<p>En se débrouillant, le consultant parvient à tirer jusqu’à son poste un <strong>câble réseau</strong> (placé selon les meilleures méthodes de braconnage afin que le premier venu se prenne les pieds dedans et emmène le PC à terre avec lui). Le wifi, non, n’est pas une solution fréquemment pratiquée : cela impliquerait de fournir à beaucoup trop de monde les clés d’accès au réseau sans fil.</p>
<p>Le consultant voyage volontiers en <del>meute</del> petit groupe, et bien sûr, il n’est venu à personne à l’idée que N consultants nécessitent N sièges et coins de table, mais aussi N prises électriques et N prises réseau. Le bricolage à base de multiprises et l’« emprunt » de <em>hubs</em> et <em>switchs</em> est une nécessité (les salariés du client connaissent également souvent ce jeu).</p>
<h3>« Chez soi »</h3>
<p>Ces problèmes logistiques ne se déroulent pas que dans un « contexte client ». En agence, « chez lui » donc, le consultant doit encore plus se battre. Chacun de ses collègues est dans la même situation, à chercher prises réseau et électrique.</p>
<p>De plus, une agence est dimensionnée pour abriter les administratifs, la hiérarchie, et le moins possible de <del>pions</del> consultants de base : s’il n’est pas chez le client, le consultant est en intercontrat et n’a donc rien à faire. Pas de chance, les projets actuels tendent vers <strong>l’externalisation jusqu’à l’absurde</strong>, la régie est démodée, et travailler à distance pour un client depuis son agence se rencontre de plus en plus fréquemment. Les locaux ne suivent pas toujours, et les capacités en débit Internet non plus. La solution pourrait s’appeler « <strong>télétravail</strong> », mais le concept parvient difficilement à atteindre le sommet de la hiérarchie.</p>
<p>Autres raisons du sous-équipement des agences : le matériel coûte cher (même s’il est loué en grande partie, il y a aussi la maintenance), surtout quand l’obsession est le résultat trimestriel ; les gains de productivité attendus d’écrans géants ou de sièges ergonomiques pour les développeurs ne sont pas engrangés par la SSII mais par le client ; une bonne part des consultants a son portable donc inutile d’investir en agence, etc.</p>
<h3>La sociabilisation</h3>
<p>L’esprit de corps dépend fortement des capacités sociales de chacun, du nombre de missions, de leurs durées, de l’éloignement des clients, du <em>turn over</em> dans l’entreprise, mais le consultant-papillon a tendance à connaître relativement peu de monde parmi ses collègues, et souvent très superficiellement. Le problème est récurrent dans toutes les SSII, dont la plupart ont du mal à créer une réelle culture commune (surtout dans l’actuelle ambiance productiviste à outrance).</p>
<p>Un passage en agence revient donc à croiser surtout des <strong>assistantes</strong>, qui constituent un des rares points fixes de la vie, et avec qui il n’est ni désagréable ni inutile de nouer des relations cordiales, ou bien des « chefs », qu’il faudra en général ménager ou éviter (il y en a des bons, aussi). On croise de plus en plus de gens « en fixe » travaillant à demeure en agence, encore faut-il avoir eu l’occasion de les connaître. De plus, le cliché veut que l’informaticien de base ne soit pas le plus spontanément sociable des êtres, et rassembler des gens dans une même salle d’intercontrat sans projet commun ne suffit pas pour souder une équipe.</p>
<h3>La cantine</h3>
<p>La nourriture est une activité capitale, et le consultant-papillon peut avoir accès à la cantine de son client... avec souvent le « <strong>droit d’entrée</strong> » à payer en plus du repas, pour qu’il ne profite pas indûment des tarifs subventionnés par le comité d’entreprise (soit environ 4 €). Les tickets restaurant ne sont pas acceptés, et si par malheur le consultant-papillon est trop près de son agence pour ne pouvoir faire passer le repas en frais de déplacement, c’est pour sa pomme. (Conséquence : il est plus économique de manger à l’extérieur avec les tickets restaurants, tant pis pour le client si le repas dure deux heures et non trente minutes). (<strong>Mise à jour</strong> de novembre 2007) Coup de bol, le client qui offre la cantine au sous-traitant qui vient dans ses locaux existe aussi, je peux en témoigner.</p>
<p>Tragique est le cas du consultant en régie très loin de chez lui, condamné au restaurant midi et soir pendant des mois d’affilée. Sans discipline de fer, la sanction pondérale est sévère. Ajoutons la joie d’annoncer à sa moitié délaissée que le week-end, on aimerait bien rester à la diète.</p>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/07/31/187-les-joies-de-la-ssii-1-angoisse-existentielle">Partie 1 : Angoisse existentielle</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/08/04/193-les-joies-de-la-ssii-2-plein-plein-de-chefs">Partie 2 : Plein plein de chefs</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable">Partie 3 : Le portable</a><br />
Partie 4 : Le consultant-migrant<br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/31/260-les-joies-de-la-ssii-5-se-battre-pour-bosser">Partie 5 : Se battre pour bosser</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail">Partie 6 : Les joies de l’accès à distance</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/12/04/447-les-joies-de-la-ssii-7-un-expert-sisi">Partie 7 : Un expert, sisi !</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/10/18/480-les-joies-de-la-ssii-8-imputer-oui-mais-sur-quoi">Partie 8 : Imputer, oui, mais sur quoi ?</a></p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/10/27/259-les-joies-de-la-ssii-4-le-consultant-migrant#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/230Polices, feuilles de style, PC contre Macurn:md5:d285b711ed49b92131b60f70b05f89262006-09-07T22:26:00+00:002010-11-03T21:02:20+00:00ChristopheBlogger, une aventureapparenceblogconquête de l’inutiledommagedysfonctionnementinformatiqueMacmétainformationperfectionnismepériméréseauWindowséconomie de l’attention<p>Découverte des feuilles de style et prise de tête sur les polices utilisées dans ce blog.</p> <p><strong>NB</strong> : Ce billet est patiellement périmé depuis le passage à Dotclear 2.</p>
<p>Je découvre les feuilles de style CSS pour modifier un petit peu l’apparence de ce blog (la version précédente était un peu bâclée). Je ne m’aventure pas bien loin encore, jouer avec les <del>fontes</del> polices<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/07/233-polices-feuilles-de-style-windows-contre-mac#pnote-194-1" id="rev-pnote-194-1">1</a>]</sup> gaspille déjà suffisamment de mon précieux temps.</p>
<p>Pour le texte, un grand classique comme <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Times_New_Roman">Times New Roman</a></em> suffit. J’ignore si une telle police <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Serif">à empattements (serif)</a>, se lit plus aisément qu’une sans empattement, comme sur papier. Moi ça me va.</p>
<p>J’aime bien les polices cursives pleines de pleins et déliés pour les titres (c’est mon côté médiéval). Celle que je préfère est <em><a href="http://www.identifont.com/show?2TM" hreflang="en">Edwardian Script ITC</a></em> (disponible <a href="http://designgraphics.org/modules.php?name=Downloads&d_op=viewdownloaddetails&lid=103&title=Edwardian%20Script%20ITC%20font" hreflang="en">ici</a> par exemple, ou dans Office version Mac).<br />Mais éventuellement je peux me rabattre sur <em><a href="http://www.linotype.com/1175/zapfino-family.html" hreflang="en">Zapfino</a></em> qui semble faire partie des polices d’un Mac de base.</p>
<p>(Oui, je sais, je devrais me contenter des quatre ou cinq polices communes à l’ensemble du monde informatique. Mais <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Verdana" hreflang="en">Verdana</a></em> et <em>Times New Roman</em>, je trouve ça un peu limité.)</p>
<h4>Portabilité</h4>
<p>Mais là frappe la différence entre les mondes Mac (mon poste principal personnel) et Windows (l’essentiel de mon lectorat, l’inertie informatique étant ce qu’elle est) : ni <em>Edwardian Script ITC</em> ni <em>Zapfino</em> n’existent dans un environnement Windows classique (Windows + Office<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/07/233-polices-feuilles-de-style-windows-contre-mac#pnote-194-2" id="rev-pnote-194-2">2</a>]</sup>).<br />Et impossible de tomber sur une fonte cursive correcte sous Windows, même avec Office. <em><a href="http://www.identifont.com/show?1NM" hreflang="en">Monotype Corsiva</a></em> est quelconque ; autant prendre une simple <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Garamond" hreflang="en">Garamond</a></em>.</p>
<p>Donc vous être en train de décrypter ceci en <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Georgia_%28typeface%29" hreflang="en">Georgia</a></em> avec les titres de gauche en <em><a href="http://www.identifont.com/show?2TM" hreflang="en">Edwardian Script ITC</a></em> ou <em>Zapfino</em> si vous surfez depuis un Mac, et depuis un Windows ce sera du simplissime <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Times_New_Roman">Times New Roman</a></em>/<em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Garamond" hreflang="en">Garamond</a></em>. Sur les autres systèmes, cela dépendra des fontes installées (les polices de <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Bitstream_Inc." hreflang="en">Bitstream</a> sont courantes sous Linux).</p>
<p>Pour corser le tout, choisir des tailles qui contentent tout le monde n’est pas facile.</p>
<h4>Résolution</h4>
<p>Mes tâtonnements divers, entre mon Mac et le portable sous Windows que me prête généreusement mon employeur, révélèrent une autre différence que je connaissais intellectuellement, dans un coin de mon cortex, mais sans l'avoir jamais constatée : la <strong>résolution d’un Mac diffère de celle du PC de base</strong> ! <a href="http://actuel.fr.selfhtml.org/articles/css/fontsize/index.htm#a13">Les détails sont ici</a>, il faudra que je potasse à l’avenir.</p>
<p>Le résultat est que les titres rendent relativement mal sous Windows, indépendamment du navigateur (Opera, Firefox, IE...) et bien mieux sur mon Powerbook. Un petit détail qui, quand on s’en rend compte, fait apprécier d’avoir investi dans un Mac :-)</p>
<h4>Détails</h4>
<p>Pourquoi <a href="http://www.apple.com/fr/macosx/features/safari/">Safari</a> ne veut-il pas utiliser <em>Edwardian Script ITC</em> ou <em>Zapfino</em> comme police de titre ? Opera et Firefox versions Mac le font bien, eux. Un spécialiste des CSS dans la salle ?<br />Et d’ailleurs, si <em>Edwardian Script ITC</em> est désactivé, Firefox est incapable de se rabattre sur <em>Zapfino</em>.</p>
<p>Je suis preneur de tout retour de <del>mon</del> lecteurs sur mes essais-erreurs. Je ne suis pas une référence en matière de goût et couleur et esthétisme.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/07/233-polices-feuilles-de-style-windows-contre-mac#rev-pnote-194-1" id="pnote-194-1">1</a>] <em>Parlons français.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/07/233-polices-feuilles-de-style-windows-contre-mac#rev-pnote-194-2" id="pnote-194-2">2</a>] <em>Non, tout le monde n'a pas Office. Officiellement. En pratique, je connais peu de postes Windows qui ne l’ont pas.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/09/07/233-polices-feuilles-de-style-windows-contre-mac#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/194Blog et cours de récréurn:md5:bdb4e1f3f5c6a7002bf57f38de2745da2006-08-28T16:08:00+00:002010-11-03T20:54:43+00:00ChristopheBlogger, une aventureblogcommunicationcynismedommagehumourperspectiveréseauvirtueléconomie de l’attention <p>Encore un billet que j’aurais voulu écrire, par <a href="http://dodinous.blogspot.com/">Dodinette</a> :</p>
<blockquote><p>« Bloguer engendre des comportements intéressants. Qui me rappellent souvent la cour de récré du collège... » (<a href="http://dodinous.blogspot.com/2006/08/les-blogs-et-vous.html">suite</a>).</p></blockquote>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/28/213-blog-et-cours-de-recre#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/191Les joies de la SSII (3) : Le portableurn:md5:a728d90c214196ec5920c05141e515452006-08-11T13:13:00+00:002020-03-31T15:35:04+00:00ChristopheIl faut bien mangerinformatiquelogistiqueréseauSSII<p>Un ordinateur portable est un outil qui apporte avec lui de lourdes contraintes, dans les deux sens du terme.</p> <p>Les consultants de SSII ont souvent un portable - j’entends un <em>ordinateur</em> portable.</p>
<p>Ce n’est pas donné à tout le monde, remarquez. Un portable coûte cher (sans doute 1000 € ou plus, deux ou trois journées de facturation (!), il est en général loué) donc il n’est pas attribué à n’importe qui - en-dessous d’un certain rang du moins. Le petit nouveau embauché en période de vaches maigres (et même grasses) et affecté à un projet sur plateau ne verra que des ordinateurs fixes pendant longtemps. Itou pour le
<a href="http://eric.cabrol.free.fr/dotclear/index.php/2006/08/08/249-l-industrie-automobile-et-la-sous-traitance-5-modes-de-fonctionnement">malheureux consultant en régie pendant des années, qui travaille sur un poste de travail fourni par le client</a> <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>Quand on s’en voit attribué un, ce petit bijou de la technologie moderne semble un cadeau. C’est effectivement sympa si le <del>pion</del> salarié n’a pas de machine chez lui - mais les informaticiens ont rarement moins d’un PC à la maison, et souvent plus performant qu’au bureau.</p>
<h3>Lourd</h3>
<p>Mais les inconvénients sont nombreux. (Là on me rétorquera qu’à cheval donné on ne regarde pas la bride, mais justement le cheval n’est pas donné, il est là pour être chevauché, entretenu, et rendu).</p>
<p>D’abord il est <strong>lourd</strong>.<br />Même si c’est un petit modèle léger. Le consultant a la particularité de migrer souvent (c’est pour cela qu’il a un portable), et donc il emmène son matériel en permanence avec lui. <em>Tout</em> portable est trop lourd quand il faut le traîner le long de couloirs d’aéroport, dans les halls d’attente, dans le métro, le RER... pendant des heures, en compagnie de la valise qui accompagne lundi matin et vendredi soir tous les malheureux provinciaux affectés pour une petite mission de six mois renouvelables en région parisienne.</p>
<p>Le problème en fait n’est pas le portable. Pris seul, il <em>est</em> léger<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>. <br />Mais il y a la <strong>sacoche</strong> (souvent marquée aux armes du fabricant, elle hurle « Volez-moi ! Volez-moi ! » à la première petite frappe venue).</p>
<p>Et puis le <strong>chargeur</strong>. Parce que les contraintes de « poids commercial »<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup> sont ce qu’elles sont, et aussi pour limiter la chauffe de la machine, le transformateur est séparé. Il est cependant hors de question de s’en passer, sinon pour une réunion d’une heure ou un peu de wifi dans le jardin ; mais les autonomies des machines ne sont <em>pas</em> de l’ordre d’une journée de travail.<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup>.</p>
<p>Ajoutons la <strong>souris</strong> (les <em>trackpads</em> sont insupportables). <br />Ajoutons les <strong>câbles</strong> de sécurité (parce que si la machine est volée, et ça peut arriver chez le client comme à l’agence, la franchise est pour votre pomme) ; puis les câbles réseau ou téléphonique qu’il vaut mieux avoir tout le temps avec soi si on ne veut pas se retrouver en plan. Ces éléments ne sont pas très lourds mais ils prennent de la place.</p>
<p>Et là on s’aperçoit d’un autre problème : la <strong>sacoche fournie est parfaite pour le portable <em>seul</em></strong>. Pour le reste c’est plus délicat. La place n’est pas énorme pour le reste de ce que trimbale le consultant moyen : téléphone portable (et son chargeur...), Palm ou PocketPC (parfois le même appareil, ou alors compter un autre chargeur), papiers, docs sur ceci ou cela, quelques stylos ou éléments de papeterie. J’ai l’habitude de tenir une « main courante » sur un cahier grand format, qui permet de réduire brouillons et feuilles volantes, mais je vais devoir revoir cela si je passe la moitié de mon temps à mon agence et l’autre chez le client comme il est prévu. Celui qui migre en permanence d’un bureau à l’autre prend vite l’habitude de tout numériser, de tout conserver sur le disque dur.</p>
<p>Le <em>vrai</em> <strong>bureau sans papier</strong>, graal mythique de l’informatique depuis deux décennies, est celui qui <em>n’existe pas</em>, dont le propriétaire se débarasse systématiquement de chaque gramme de cellulose pour éviter d’avoir à le <em>porter</em> !</p>
<p>Évidemment, cela rend d’autant plus aigu le problème des sauvegardes de postes mobiles qui rencontrent rarement les serveurs de leur entreprise... <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup></p>
<h3>Mise en place quotidienne</h3>
<p>La <strong>migration quotidienne</strong> devient un vrai plaisir aussi. Chaque matin, il faut s’asseoir à un bureau non occupé (on n’a pas toujours une place attribuée chez le client, encore moins à l’agence...), dégainer machine, transfo, souris, câbles divers, et connecter tout ce beau monde, en usant ses genoux à traquer des prises réseau et électrique sous les bureaux, et chercher désespérément un coin où arrimer le câble de sûreté.<br />Et chaque soir tout réemballer, en tassant pour que ça rentre, pendant que les collègues sur poste fixe se contentent d’éteindre leur écran et de se lever... On peut simplifier en abandonnant l’accessoire (transfo, souris...) si on est certain de revenir le lendemain - tout le monde n’a pas ce luxe quand il papillonne entre deux ou trois sites.</p>
<h3>Responsabilité</h3>
<p>Comme dit plus haut, en cas de vol, il faut raquer la franchise - du moins en théorie, je ne veux pas tester la chose. Il faut donc au moins emporter la machine le soir avec soi, même si on ne compte pas l’utiliser. Ma femme n’a effectivement pas sauté de joie en voyant débarquer ce quatrième calculateur, et il encombre mon coin du salon.</p>
<h3>Les problèmes de réseaux du migrant</h3>
<p>La connexion d’un portable à divers réseaux est un poème (problèmes de proxy, Netware, domaine ActiveDirectory, droits...), si même l’accès à l’intranet ou internet est possible - certains clients sont paranos et refusent l’arrivée d’une machine qui ne leur appartient pas.<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#wiki-footnote-6" id="rev-wiki-footnote-6">6</a>]</sup></p>
<p><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/07/31/187-les-joies-de-la-ssii-1-angoisse-existentielle">Partie 1 : Angoisse existentielle</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/08/04/193-les-joies-de-la-ssii-2-plein-plein-de-chefs">Partie 2 : Plein plein de chefs</a><br />
Partie 3 : Le portable<br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/27/259-les-joies-de-la-ssii-4-le-consultant-migrant">Partie 4 : Le consultant-migrant</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/10/31/260-les-joies-de-la-ssii-5-se-battre-pour-bosser">Partie 5 : Se battre pour bosser</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/12/21/261-les-joies-de-la-ssii-6-acces-a-distance-et-teletravail">Partie 6 : Les joies de l’accès à distance</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2007/12/04/447-les-joies-de-la-ssii-7-un-expert-sisi">Partie 7 : Un expert, sisi !</a><br />
<a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2008/10/18/480-les-joies-de-la-ssii-8-imputer-oui-mais-sur-quoi">Partie 8 : Imputer, oui, mais sur quoi ?</a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>Poste où il n’aura pas le droit d’installer la moitié des outils habituels de sa propre entreprise, ni le droit de « jouer » avec des logiciels pour s’autoformer ou faire un peu de veille technologique, comme il faudrait pourtant le faire en permanence dans ce métier.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] <em>Au point qu’on le prend volontiers d’une main, d’où un risque accru de chute.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] <em>Celui que l’on affiche sur les sites et dans les magazines. En fait il n’a pas de sens si on n’y associe pas le transformateur. Soit on part pour une marche de deux minutes vers un autre bureau, et une livre de plus ou de moins est un détail, soit on s’engage pour un long, ou on le porte toute la journée, et chaque nanogramme compte.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] <em>En fait, on pourrait. Mon Palm tient sans problème une semaine sans recharger (bon, sans trop l’utiliser il est vrai ;-). Sa capacité de calcul doit avoisiner celle d’un petit Pentium. Et on pouvait bosser avec ces machines, à l’époque.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] <em>Les logiciels de sauvegarde à distance sont trop gratuits ou trop chers pour être utilisés par une grosse SSII comme la mienne, la consigne officielle est de sauver à la main sur CD...</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#rev-wiki-footnote-6" id="wiki-footnote-6">6</a>] <em>Il y a de quoi écrire un autre billet rien que là-dessus...</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/08/11/192-les-joies-de-la-ssii-3-le-portable#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/172Google bombing pour Petite Anglaiseurn:md5:e666a8395510c1d5375952214bb512e12006-07-21T22:36:00+00:002010-11-01T18:22:42+00:00ChristopheBlogger, une aventureautodestructionblogdommagejusticelibertéprovocationréseautravail<p>Comment se tirer dans le pied en virant une blogueuse pour des broutilles.</p> <p>C’est le dernier micro-scandale à la mode dans la blogosphère : une <a href="http://www.petiteanglaise.com/" hreflang="en">Anglaise de Paris (« Petite Anglaise », jamais lu pour ma part)</a> virée de son travail pour avoir tenu un blog pas vraiment méchant envers son employeur.</p>
<p><a href="http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2006/07/20/405-la-lettre-de-licenciement-de-petite-anglaise">Maître Eolas a tous les détails ; il décortique et taille en pièces la lettre de licenciement</a>. En gros, il n’y a pas de préjudice démontrable...</p>
<p>...sauf celui qu’est en train de se faire Dixon Wilson tout seul comme un grand. Un désastre de <em>public relations</em>.</p>
<p>Car le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Google_bombing">google bombing</a> a commencé !</p>
<p><a href="http://www.google.fr/search?q=dixon%20wilson">Demandez à Google.fr ce qu’il pense de Dixon Wilson</a> : rien que sur la première page, ce 21 juillet 2006, on note notamment :</p>
<ul>
<li>tout en bas, la page de Maître Eolas ci-dessus liée ;</li>
<li>tout en haut, deux liens sur le site de ladite entreprise ;</li>
<li>un lien sur l’article <em><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Stupid" hreflang="en">Stupid</a></em> de Wikipedia ;</li>
<li>un <a href="http://padawan.info/fr/blogueur_dentreprise/dixon_wilson_se_ridiculise_en_virant_une_salariee_a_cause_de_son_blog.html">billet du blog de Padawan sur Dixon Wilson</a>.</li>
</ul>
<p>M’en vais donc rajouter ma petite contribution et faire profiter de mon modeste mais réel <em><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pagerank">pagerank</a></em> les deux liens de blog ci-dessus (qui n’en ont pas forcément besoin mais ça ne peut pas faire de mal...), en espérant que Google les affichera vite en début de page.</p>
<p>Le bon côté de l’histoire, c’est que la jurisprudence prud’hommale sur les blogs va s’étoffer...</p>
<p><strong>Mise à jour du 25 juillet 2006</strong> : En quatre jours, la situation a déjà évolué. Google fait accéder Padawan au podium ; deux autres blogs font leur apparition, Maître Eolas est en page 2, moi en 3.</p>
<p><strong>Mise à jour du 6 avril 2007</strong> : <a href="http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/03/29/587-affaire-petite-anglaise-la-victoire-de-la-blogueuse">Petite Anglaise a gagné son procès aux prud’hommes, le licenciement a été jugé comme abusif</a>. Et le présent billet est descendu bien bas dans les résultats de Google, éclipsé par tous les articles à ce sujet. Il est vrai aussi que <a href="http://searchenginewatch.com/showPage.html?page=2164611" hreflang="en">Google a récemment pris des mesures contre le bombing</a>.</p>
<p><strong>Mise à jour de janvier 2009</strong> : Presque deux ans après, toute recherche sur Dixon Wilson ramène plusieurs billets sur l’affaire, y compris en première page (Padawan et Maître Eolas).</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/07/21/188-google-bombing-pour-petite-anglaise#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/169Migration du site achevéeurn:md5:ebf7fc09955f49ac73a2a085323e5a9a2006-05-28T23:15:00+00:002010-10-29T18:04:07+00:00ChristopheBlogger, une aventureblogcatastrophedotcleardysfonctionnementfoutage de gueulehaineinformatiqueperfectionnismeprise de têtepériméréseausaturationsauvegardessécuritévirtuel<p>Courtois.cc a changé d’hébergeur. Adieu Online, bonjour Sivit !</p> <h4>Il était une fois un petit webmestre</h4>
<p>Online n’était pas un mauvais hébergeur quand je l’ai choisi il y a des années. Peu de problèmes jusque récemment, je le recommandais. Les faibles besoins du site, et la modicité de la somme en jeu (~30 €/an pour du mutualisé) par rapport au coût en temps d’une migration, ne m’ont pas poussé à aller voir ailleurs si l’herbe était plus verte.</p>
<p>Depuis le début de l’année ça déconnait pourtant plein pot : POP absent un week-end par mois ; manifestement il fallait attendre que le personnel revienne travailler le lundi pour que cela se règle (en tout cas, c’était l’impression retirée) ; DNS parfois flagada ; puis des lenteurs sur la base SQL et donc le présent blog. Rien de gravissime, le site n’est pas critique.</p>
<h4>Horreur sans nom</h4>
<p>Et puis l’intolérable : des <em>“user unknown”</em> crachés à la figure de gens coupables d’avoir osé m’envoyer un email à mon adresse en courtois.cc.</p>
<p>Un DNS en transe, ou un serveur de mail en catatonie, ce n’est pas la fin du monde : la justification d’un logiciel de transfert de mail est justement de s’assurer qu’un message parvient bien ; si le serveur du destinataire a des vapeurs on refait une tentative plus tard, pendant cinq jours en général, et si le problème s’avère passager, le mail finit par arriver à bon port<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#pnote-142-1" id="rev-pnote-142-1">1</a>]</sup>. <a href="http://permanent.nouvelobs.com/societe/20060517.FAP7050.html?0916">La Poste a bien délivré une lettre postée en 1910</a>, mieux vaut tard que jamais, je n’en ai pas souffert, et j’étais content.</p>
<p>Mais un <em>“user unknown”</em> ne permet pas ça. C’est l’équivalent du postier qui dit « désolé, connais pas à cette adresse. » Le serveur de l’expéditeur, naïf et docile, se dit que ce n’est pas la peine de retenter l’expédition (quoique certains softs seraient plus finauds ?), et c’est retour à l’envoyeur sans autre forme de procès. Il y a non <em>délai à la livraison</em> mais <em>perte</em> du mail.</p>
<p>Et moi qui avait décidé de faire héberger <a href="https://www.coindeweb.net/">courtois.cc</a> par un pro, alors qu’il ronronnait peinard sur un Pentium 75 dans mon salon autrefois, pour éviter des pannes dues à mes propres turpitudes ou au décès de ce fossile<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#pnote-142-2" id="rev-pnote-142-2">2</a>]</sup>... Certains sur <a href="http://groups.google.com/group/fr.reseaux.internet.hebergement?lnk=srg">fr.reseaux.internet.hebergement</a> semblent se demander si ce quasi-sabordage d’Online n’est pas lié à la mise en place d’un service concurrent d’hébergement <em>hard discount</em> du même groupe<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#pnote-142-3" id="rev-pnote-142-3">3</a>]</sup>.</p>
<p>(Pour la petite histoire, j’avais commencé à gérer moi-même mon mail (POP, SMTP) quand <a href="http://www.luccas.org/">Noos</a> décidait de répondre <em>“disk full”</em> à mes envois de mails, et de retarder de plusieurs heures ou jours la réception des arrivants.)</p>
<h4>Choix</h4>
<p>Bref, poussé par l’urgence, j’ai scanné la concurrence, lu les réputations diverses, foncé au moment où une nouvelle vague de rejets de mails a sévi.
Je ne pensais pas qu’il existât une telle pléthore de petits hébergeurs. J’ai choisi <a href="http://www.sivit.fr/">Sivit</a>, apparemment bonne réputation, prix correct, et dominante <em>geek</em> du personnel si j’en crois la manière dont les docs sont rédigées. On verra à l’usage, ça peut difficilement être plus mauvais qu’Online. Déjà le support est bon, j’avais fait une faute de frappe dans le nom du domaine à héberger<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#pnote-142-4" id="rev-pnote-142-4">4</a>]</sup> : corrigé avant 24h :-)</p>
<h4>Migration</h4>
<p>Paramétrage des comptes courriers et alias ; recopie du site sur le nouveau serveur ; mise à jour des scripts de récupération automatique du mail depuis le Pentium 200 du placard<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#pnote-142-5" id="rev-pnote-142-5">5</a>]</sup> ; changement des DNS sur l’<a href="http://www.enic.cc" hreflang="en">enic.cc</a><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#pnote-142-6" id="rev-pnote-142-6">6</a>]</sup> : au final, ça roule, et de manière plus rapide que prévu. En quelques minutes les premiers <em>spams</em> arrivaient sur le serveur IMAP de Sivit, et le reste a suivi dans les 24-48h.</p>
<p>Pour le blog, ce fut plus laborieux. Je n’ai pas vu d’option de migration de <a href="http://www.dotclear.net">Dotclear</a>. La technique la plus simple semble la réinstallation de zéro du blog, et le rechargement des tables depuis la sauvegarde de la base MySQL de l’ancien serveur.<br />Gros contretemps tout de même lors de la réinstallation des <em>plugins</em> de Dotclear : le <em>SAFE_MODE</em> me hurle dessus que les utilisateurs ne collent pas. Il faudra que je fouille. Réussi à faire fonctionner Spamplemousse, c’était le plus critique, et de loin. BBclone (stats) attendra.</p>
<p><strong>Mise à jour du 21 novembre 2006</strong>, confirmée <strong>janvier 2009</strong> : Toujours pas à me plaindre de Sivit, tout roule.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#rev-pnote-142-1" id="pnote-142-1">1</a>] <em>Sans jeu de mot </em>volontaire<em>.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#rev-pnote-142-2" id="pnote-142-2">2</a>] <em>Fossile déjà à l’époque, si.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#rev-pnote-142-3" id="pnote-142-3">3</a>] <em>Proxad pour ne pas le nommer, le groupe de Free.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#rev-pnote-142-4" id="pnote-142-4">4</a>] <em>Murphy adore ces situations où on agit dans l’urgence.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#rev-pnote-142-5" id="pnote-142-5">5</a>] <em>Plus le temps passe, plus je m’interroge sur l’utilité réelle de cette phase, notamment en cas de panne de cette machine...</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#rev-pnote-142-6" id="pnote-142-6">6</a>] <em>Dans ce cas de pavillon de complaisance aux Îles Coco, je n’avais pas le choix ; mais il faut </em>toujours<em> séparer le gestionnaire du nom de domaine de l’hébergeur du site. Pour un site en .com, .fr, .org..., acheter par exemple chez <a href="http://www.gandi.net/">Gandi</a>.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/28/157-migration-du-site-acheve#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/142Je hais les spammersurn:md5:9e8c3767d63ab43fdc81bfe10a0694d42006-05-20T14:45:00+00:002010-10-29T17:57:36+00:00ChristopheBlogger, une aventureabominationblogcommunicationfoutage de gueulehaineinformatiquejusticepeine de mortpollutionprise de têtepériméréseauspamSQLéconomie de l’attention<p>Ce site n’a plus de <em>trackbacks</em> à cause d’eux.</p> <p>J’ai rouvert les <em>trackbacks</em> hier, et me suis vite rappelé pourquoi ils étaient désactivés : des dizaines de <em>spams</em>, destinés à vendre je ne sais quel médicament contrefait à des gogos, ont déferlé en deux jours. Apparemment Spamplemousse ne filtre que les commentaires purs, pas les <em>trackbacks</em>. Je commence à bien connaître <a href="http://www.phpmyadmin.net/home_page/index.php" hreflang="en">phpMyAdmin</a> : le plus simple pour virer ces déchets en gros est le SQL.</p>
<p>Quand pendra-t-on enfin ces <em>spammers</em> ? Je ne sais plus qui avait calculé qu’à raison de quelques secondes par semaine et par personne, sans compter le temps perdu à programmer des filtres et les pertes dues aux faux positifs, chaque <em>spam</em> coûte l’équivalent en temps de plusieurs vies humaines.</p>
<p>J’hésite à fermer définitivement les <em>trackbacks</em> - même s’ils servent à peine. Ils ne peuvent pas se modérer <em>a posteriori</em> au contraire des commentaires. Ou ai-je manqué une option dans Dotclear ?</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/05/20/152-je-hais-les-spammers#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/138Ça mouline dure...urn:md5:63a926008beb997cda056fb593abbb422006-03-29T23:20:00+00:002010-10-28T18:03:23+00:00ChristopheBlogger, une aventureblogcatastrophedotcleardysfonctionnementfoutage de gueulehaineinformatiqueintelligencelanguesoptimismepollutionpériméréseauspamsécurité<p>Spam ou panne ?</p> <p>Le présent blog rame comme je l’ai rarement vu.</p>
<p>Est-ce lié au problème de Redbus de ce week-end ? Il semblerait que ce soit réglé, et Online n’a rien à voir avec ce fournisseur que je sache. Pas facile de savoir ce qui se passe chez Online par contre...</p>
<p>Autre hypothèse : une vague de spam dans les commentaires, distribuée depuis un bon paquet de pays exotiques, et non depuis une unique adresse IP comme souvent. L’astuce du <code>deny from x.y.z.w</code> dans le <code>.htaccess</code> ne fonctionne donc plus. En plus cela me pollue mes statistiques.</p>
<p>Heureusement il y a <del>Findu</del>Spamplemousse (mille fois béni soit son inventeur), qui me filtre une bonne partie de <del>cette mer</del>ce bruit envoyé par <del>des abrutis qu’on devrait mettre au pilor</del>de peu polis <del>fils de pu</del>et très cavaliers <del>deale</del>revendeurs de <del>cam</del>produits pas forcément très licites. (Quoique ces spams pointent souvent vers Osnews ou la BBC, j’ai du mal à capter leur intérêt ; d’habitude les spams dans les commentaires visent à créer des liens artificiels vers le site du spammeur pour tromper Google).</p>
<p>Dieu merci, ces <del>enfoir</del>gens « écrivent » en anglais avec des noms à consonance américaine, je peux donc rajouter tout le vocabulaire anglais courant dans Spamplemousse sans grand risque pour mes <del>nombreu</del>(arf !) commentateurs.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/03/29/128-ca-mouline-dure#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/120Google set et Nébuloscopeurn:md5:dab91416b085100467ec011b4f5cbdab2006-01-19T14:33:00+00:002010-10-26T08:15:40+00:00ChristopheInformatique militante et technologieanalogieauto-organisationcommunicationcomplexitéexaptationhumourmèmemémoiremétainformationréseau<p>Complétion automatique de listes et associations de concept via la base des moteurs de recherche.</p> <p><strong><a href="http://labs.google.com/sets" hreflang="en">Google sets</a></strong> est un jouet merveilleux. Il utilise la base de Google pour trouver les éléments suivants d’une liste. Il fonctionne plutôt avec le <strong>web américain</strong>, je choisis donc mes exemples en conséquence.</p>
<ul>
<li>Entrons quelques <strong>présidents américains</strong> : <code>Washington, Lincoln, Reagan, Kennedy</code>. Google Sets devine aussitôt : <code>Jefferson, Jackson, Wilson, Eisenhower, Roosevelt</code> (sous sa forme <code>FDR</code> !). <br />Mais encore ? Avec l’option « Grow set », la liste s’allonge : <code>Monroe, Nixon, Truman, Ford, Carter, Franklin</code> (qui n’a jamais été président !), <code>Idaho</code> (un État !), quelques noms de hauts lieux de l’histoire américaine, et... <code>Hitler</code> !</li>
</ul>
<ul>
<li>Tentons avec des <strong>noms de pays</strong> : <code>France, Spain, Germany, Greece</code>... et Google complète : nombre de pays de l’Union Européenne et... <code>Canada, Australia</code> ! Étrange notion de la géographie - mais Internet ne se calque pas sur les longitudes et latitudes.<br />Essayons avec un autre continent : <code>South Africa, Swaziland, Nigeria, Togo</code>... et Google répond : <code>Zambia, Tanzania, Uganda</code>. Pas de Chine ou d’Australie, les États africains sont plus « connectés » entre eux que ceux de l’UE...</li>
</ul>
<ul>
<li>Cela marche-t-il avec les <strong>personnages historiques</strong>, par exemple ceux de la Seconde Guerre Mondiale ? <code>Roosevelt, Churchill, de Gaulle, Stalin</code>... est complété par <code>Eisenhower, Mussolini, Hitler</code> (jusque là tout va bien) puis <code>Castro, Khomeini, Einstein</code> !!!</li>
</ul>
<ul>
<li>Laissons ensuite l’informaticien parler : <code>Windows</code> seul entraîne... <code>Linux, Solaris, unix, Macintosh</code>, nombre d’autres systèmes d’exploitation et... <code>Doors, Kitchen, Bathroom</code> ! Implacable !</li>
</ul>
<p>Bref, un beau remplaçant d’un dictionnaire analogique, mais les résultats sont à prendre avec des pincettes.</p>
<hr />
<p>Le <strong><a href="http://aixtal-test.blogspot.com/2006/01/outil-le-nbuloscope.html">Nébuloscope</a></strong> est un peu différent. Il n’affiche pas seulement une liste, mais cherche à évoquer des <strong>concepts liés</strong>. C’est à première vue voisin mais l’exemple suivant est frappant :</p>
<ul>
<li>si on donne juste <code>Google</code> comme départ à Google Sets, il trouvera la liste de tous ses concurrents (<code>Lycos, Infoseek</code>...), tandis que le Nébuloscope trouvera <code>référencement, moteur, gratuite, France</code>... en donnant à chaque mot une taille différente selon son importance.</li>
</ul>
<ul>
<li>La base de donnée là tient compte uniquement de l’internet français (via <a href="http://www.yahoo.fr">Yahoo</a> et <a href="http://www.dir.com/">Dir.com</a>), donc je me peux me jeter dans l’<a href="http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/dictionnaires/Internet/fiches/8368406.html">ego-surfing</a>. <br />Mon nom de famille est <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&q=courtois">courant</a>, ce qui explique que si je tape mes nom et prénom, une flopée d’autres prénoms apparaissent ; mais timidement se glissent aussi des concepts liés à ma <a href="https://www.coindeweb.net/">personnalité en ligne</a> : <code><a href="https://www.coindeweb.net/murphy/">Murphy, lois</a>, <a href="https://www.coindeweb.net/humour/">humour</a>, <a href="https://www.coindeweb.net/lectures/">livres</a></code>.</li>
</ul>
<ul>
<li>Si on teste avec un mien ex-condisciple au nom plus confidentiel, <a href="http://www.up.univ-mrs.fr/cgi-veronis/nebuloscope?req=st%C3%A9phane+madrau&taille=gros">le résultat est bluffant</a> : mots-clés liés à un <a href="http://www.apple.fr">fabricant informatique bien connu</a>, et à son <a href="http://www.madrau.com/html/SRX/About.html">Œuvre, un bien utile shareware</a><sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/19/56-google-set-et-nebuloscope#pnote-61-1" id="rev-pnote-61-1">1</a>]</sup>.</li>
</ul>
<ul>
<li>En <a href="http://aixtal.blogspot.com/2006/01/web-surfez-sur-les-nuages.html">exemple sur le site</a>, les mots associés à Noël (effroyablement mercantile) ou à l’Aïd, ou encore <a href="http://www.iznogoud-lefilm.com/">Sarkozy</a> ou les éléphants socialistes. La discussion sur le site est d’ailleurs très intéressante, vous pouvez y filer directement <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/19/56-google-set-et-nebuloscope#pnote-61-2" id="rev-pnote-61-2">2</a>]</sup> - Fin de ce billet par manque probable de lecteurs.</li>
</ul>
<p><strong>PS</strong> : Le <a href="http://aixtal.blogspot.com/2005/12/outil-le-chronologue.html">Chronologue</a> est très utile aussi, et permet de se mittoner son propre <a href="http://www.google.com/press/zeitgeist2005.html" hreflang="en">Zeitgeist</a> personnel.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/19/56-google-set-et-nebuloscope#rev-pnote-61-1" id="pnote-61-1">1</a>] <em>Nous reparlerons de ma comm’ plus tard, Stéph.</em></p>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/19/56-google-set-et-nebuloscope#rev-pnote-61-2" id="pnote-61-2">2</a>] <em>Et tout le blog semble passionnant d’ailleurs, hop ! une entrée de plus dans mon blogroll !</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/19/56-google-set-et-nebuloscope#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/61D’IPv4 à IPv6 (II)urn:md5:7b78d4b7c4641ba72429e8ecfc7f853a2006-01-13T00:00:00+00:002010-10-26T08:00:46+00:00ChristopheInformatique militante et technologiecatastropheinformatiqueLinuxlobbysMicrosoftperspectiveréseausaturationtempsévolution<p>Il y a plusieurs raisons qui freinent le passage à IP v6. Certaines humaines, d’autres moins avouables.</p> <p>Sur le sujet on peut parcourir la <a href="http://it.slashdot.org/article.pl?sid=05/11/10/1623259&threshold=4" hreflang="en">discussion (légèrement paranoïaque) qui a eu lieu sur Slashdot</a> suite à un <a href="http://www.computerworld.com.au/index.php/id;1030418056;fp;16;fpid;0" hreflang="en">article de Computerworld sur la résistance à la migration</a>, ou <a href="http://slashdot.org/article.pl?sid=05/12/12/2342218&threshold=4" hreflang="en">celle à propos d’une estimation d’un coût de 25 à 75 milliards de dollars rien qu'aux États-Unis, et de leur retard par rapport au Japon ou à l’Union Européenne</a> (cette estimation de coût a été vertement critiquée, notamment parce que de toute façon matériels et logiciels seront forcément remplacés, IP v6 ou pas).</p>
<p>On peut lire aussi cette <a href="http://www.vnunet.fr/actualite/reseau/technologie/20051222008">interview de Mohsen Suissi</a>.</p>
<ul>
<li>Concrètement et techniquement, le plus gros du travail consiste à :
<ul>
<li>changer les <strong>routeurs</strong> qui aiguillent le trafic vers les différentes branches du réseau ; bien des machines anciennes ne connaissent pas IP v6, et certaines ont du mal à assurer le trafic nécessaire avec de bonnes performances ;</li>
<li>adapter tous les logiciels qui manipulent des adresses IP (ce qui n’est pas forcément compliqué, mais même un logiciel peut avoir une très longue durée de vie au sein d’une entreprise).</li>
</ul></li>
</ul>
<ul>
<li>Mais la cause principale de l’inertie est le bon vieux « <strong>on ne change pas une équipe qui gagne</strong> ».<br />Dans un sens, cela se justifie : le système actuel marche globalement correctement, et les problèmes nés de la rareté des adresses se contournent... pour le moment. Les problèmes des ingénieurs ne sont pas encore apparents aux décideurs.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il n’y a actuellement <strong>pas de <em>killer application</em></strong> que tout le monde veut et qui exige IP v6. Toutes ses améliorations annexes (cryptage...) sont possibles en bricolant IP v4 ; et les grandes améliorations (migration de réseau facile...) ne valent que si IP v6 est <em>déjà</em> répandu.</li>
</ul>
<ul>
<li>« <strong>On a encore le temps</strong> ». La plupart des gens sont bien entendus totalement inconscients du problème. Et M. Dupont, fraîchement connecté à Internet, aurait du mal à comprendre pourquoi il doit changer son routeur qui marche si bien.<br />De même, M. Durand, directeur informatique, aura <strong>du mal à justifier une dépense pour quelque chose que personne ne comprend</strong>, et qui est très au-delà du prochain budget. Cependant, nous nous prendrons <a href="http://www.potaroo.net/ispcol/2005-11/numerology.html" hreflang="en">ce mur de face un jour</a>, et cela de manière bien plus certaine que la pénurie de pétrole.<br />À l’autre bout de l’écosystème du réseau, les fournisseurs d’accès doivent vivre avec des marges de plus en plus fines.</li>
</ul>
<ul>
<li>De plus, la décision sur ce genre de choses est surtout dans la main de fabricants ou de décisionnaires d’Occident, notamment des États-Unis, endroits où <strong>la pénurie d’adresses ne frappe pas</strong>. <br />À l’inverse, le Japon participe à « lancer la machine ».</li>
</ul>
<ul>
<li>Le système économique actuel favorise largement ce qui marche « à peu près, maintenant » que les « solutions définitives, plus tard », à un point qu’<strong>on ne migre pas vers ces solutions définitives</strong>, même si le coût à long terme est plus élevé. En fait, c’est un peu le même phénomène que le bug de l’an 2000, mais sans date butoir ferme.</li>
</ul>
<ul>
<li>La solution est <strong>incrémentielle</strong> (pas de nouveauté fulgurante que tout le monde veut), et bien moins « médiatisable » que deux chiffres oubliés dans 2000. De plus, on pourra toujours « bidouiller » pour s’en sortir, et la pénurie ne provoquera pas la fin du monde. <br />Pour les <a href="http://www.lexpansion.com/compteur/compteur.asp?compteurId=689&redirURL=http://www.lexpansion.com/Resumes/2372.37.74416.html">compteurs de haricots</a>, <strong>il coûtera toujours trop cher de migrer quand on peut « faire avec »</strong>, même si chaque entreprise se voit plus tard rançonnée pour des adresses hors de prix.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il manque un effet Panurge, comme pour l’an 2000. Longtemps, personne n'a développé pour IP v6 car personne ne le demandait, faute de savoir ce que c’était.</li>
</ul>
<ul>
<li>Dans un sens, certains fournisseurs ont tout <strong>intérêt à maintenir ce <em>statu quo</em></strong>, de manière plus ou moins délibérée ou consciente :
<ul>
<li>Pour les fabricants : plus de matériel IP v4 sera vendu, plus il y aura de matériel à re-vendre au moment de la transition ; de plus certains matériels n’existent qu’à cause de la pénurie d’adresses (boîtiers NAT).</li>
<li>De même, une nuée de consultants font leur beurre de cette complexité, de la pénurie, et des manques d’IP v4. Simplifier et améliorer le système n’est pas leur intérêt.</li>
<li>Il faudrait creuser les règles d’attribution des adresses, mais si c’est <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/ICANN" hreflang="en">aussi glauque que celui des noms de domaines avec l’ICANN</a>, il ne serait pas étonnant que certains aient compris que « pénurie » égale « gros bénéfices pour ceux qui attribuent les adresses et les intermédiaires » ! Ce qui est rare est cher, et les adresses inutilisées pourront se revendre ! Il suffira de généraliser le NAT dans les systèmes <em>existants</em> pour revendre ou économiser des adresses. Ou comment on en revient à la pénurie artificielle de biens inépuisables immatériels pour justifier des rentes économiques. J’espère être mauvaise langue mais certains y ont forcément pensé...</li>
</ul></li>
</ul>
<ul>
<li>Techniquement, <strong>on est presque prêt</strong>. <a href="http://www.laboratoire-microsoft.org/t/1429/">Windows XP</a> ou <a href="http://www.google.fr/search?hl=fr&q=linux+ipv6">Linux</a> maîtrisent IP v6 depuis longtemps. Certains fournisseurs proposent IP v6. <br />Il reste pas mal de boulons à serrer au niveau des applications et des routeurs à remplacer, mais ils ne le seront pas tant que le mouvement de migration ne sera pas sérieusement amorcé.</li>
</ul>
<p><strong>Amorcer le mouvement</strong></p>
<ul>
<li><strong>C’est justement parce que tout va bien maintenant qu’il faudrait migrer assez vite</strong>.<br />Les deux réseaux peuvent certes coexister, mais si on attend le moment où la pénurie d’IP v4 apparaît, certains serveurs ne seront plus alors accessibles <em>que</em> sur IP v6, ou à travers des rustines techniquement assez glauques ; et les adresses IP v4 seront ruineuses. La transition risque alors d’être brutale et coûteuse pour tout le monde.<br />Prise maintenant, la transition sera de toute façon lente (applications à migrer, routeurs à changer progressivement...) mais tolérable et planifiée.</li>
</ul>
<ul>
<li>Comme point de départ pour une migration, voir par exemple <a href="http://www.point6.net/modules.php?name=Content&pa=showpage&pid=45">point6.net</a> (site financé par vos impôts).</li>
</ul>
<p>Personnellement, je pense que nous verrons IP v6. <a href="http://www.vnunet.fr/actualite/reseau/technologie/20051222008">Selon Mohsen Souissi le mouvement est déjà bien amorcé en Asie</a>. Cependant :</p>
<ul>
<li>Ce sera <strong>trop tard</strong> par rapport à ce qui aurait été possible. IP v6 sera peut-être généralisé en 2012 alors que cela pourrait commencer maintenant. Et beaucoup d'argent aura été dépensé en vain ou dans l'urgence.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il faudra peut-être soit que <strong>des gouvernements amorcent la pompe</strong> (et l’effet Panurge) par leurs exigences, soit que des monstres incontournables comme <strong>Microsoft</strong> décident de la migration, <del>par exemple avec la sortie de Vista (et ils en seront pour une fois remerciés, quelles que soient leurs arrière-pensées et leurs ambitions de main-mise sur le marché domotique)</del> (<strong>Mise à jour du 19 décembre 2007, après Vista</strong> : C’est raté.).</li>
</ul>
<ul>
<li>Ou bien faudra-t-il attendre une mode ou une <strong>semi-panique similaire à l’an 2000</strong> ? <sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/13/50-ipv4ipv6-ii#pnote-50-1" id="rev-pnote-50-1">1</a>]</sup></li>
</ul>
<ul>
<li>En Occident, d’IP v6 risque fort d’arriver de <strong>manière masquée</strong>, dans des réseaux privés, bien maîtrisés (<a href="http://www.point6.net/docs/Matinale_31032005_DGA.pdf">installations militaires</a>, téléphones mobiles, câblés, domotique, <a href="http://www.point6.net/docs/Matinale_31032005_Renault.pdf">automobile communicante</a>...). La <em>killer application</em> sera la pléthore d’adresses qui facilitent l’administration et la migration de réseau en réseau.<br /><br />Et un jour, tout cela « coagulera ».</li>
</ul>
<ul>
<li>Parallèlement, les endroits où les besoins sont les plus modestes (grosses entreprises bien fournies en adresse, particuliers se contentant d’une seule adresse par leur modem) pourront rester en IP v4 presque indéfiniment.</li>
</ul>
<p>Rendez-vous en 2010.</p>
<hr />
<p><strong>Mise à jour du 12 février 2006</strong> : <a href="http://it.slashdot.org/it/06/01/30/1612241.shtm" hreflang="en">L'état de préparation à IPv6 : commentaires sur Slashdot</a> à partir d'un <a href="http://www.intellectualicebergs.org/archives/intice_08_060129.mp3" hreflang="en">reportage audio sur Intellectual Icebergs</a>.<br />Voir aussi un article de Geoff Huston (janvier 2006) : <a href="http://www.circleid.com/posts/ipv6_extinction_evolution_or_revolution/" hreflang="en">IPv6: Extinction, Evolution or Revolution?</a>.<br /></p>
<p><strong>Ajout du 17 novembre 2006</strong> : <a href="http://books.slashdot.org/article.pl?sid=06/10/02/1338216" hreflang="en">Slashdot commente un livre sur IPv6, et s’ensuit une discussion sur sa mise en pratique</a>.</p>
<p><strong>Mise à jour de fin 2010</strong> : Free offre l’IPv6 à ses abonnés mais on ne peut dire que la publicité est massive. Dans mon domaine (bureautique d’entreprise) tout tourne encore avec de l’IPv4. Le stock restant d’adresses IP est estimé pouvoir tenir jusque mi-2011 - six mois.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/13/50-ipv4ipv6-ii#rev-pnote-50-1" id="pnote-50-1">1</a>] Oui, la semi-panique du bug de l'an 2000 est pour moi la raison principale de sa résolution généralisée.</p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/13/50-ipv4ipv6-ii#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/50D’IPv4 à IPv6 (I)urn:md5:e9f33a7eaf418143b4999a7e7a1fb9662006-01-12T13:07:00+00:002014-02-26T10:30:11+00:00ChristopheInformatique militante et technologiecatastropheinformatiqueperspectiveréseausaturationtempsévolution<p>Tout le monde s’en fiche, certains sont activement contre. Pourtant, il faudra bien changer de fond en comble le protocole de base d’Internet.</p> <p>C’est un de ces changements très techniques dont presque tout le monde se contrefiche. Beaucoup de travail s’est cependant déroulé, mais au niveau du grand public ou des entreprises non spécialisées dans Internet, rien ne se voit.</p>
<p><strong>IP v4</strong></p>
<p>Pour schématiser, chaque ordinateur connecté sur Internet est identifié par une adresse numérique du genre 55.66.254.3 (4 fois 1 octet, soit 4 chiffres de 0 à 254). Une adresse « lisible » du genre <a href="http://www.coindeweb.net/">www.coindeweb.net</a> ne fait que pointer vers cette adresse numérique.</p>
<p>On a donc un maximum d’environ 4 milliards d’adresses IP différentes. Ce qui semblait amplement suffisant aux débuts d’Internet est devenu finalement très étroit pour deux raisons :</p>
<ul>
<li>Internet, de <strong>jouet</strong> pour militaires et universitaires d’Occident avec de gros serveurs, est devenu partie intégrante de la vie d’<strong>un milliard d’individus</strong> possédant parfois plusieurs machines connectables au net, et ce n’est que le début ;</li>
</ul>
<ul>
<li>les <strong>adresses ont été attribuées au départ de manière libérale</strong> : par exemple, des entreprises (Apple, IBM, Boeing, HP, Ford…) ou des universités américaines (<a href="http://web.mit.edu/" hreflang="en">MIT</a>), <a href="http://www.iana.org/assignments/ipv4-address-space" hreflang="en">se retrouvent à la tête de classes A entières</a>, c’est-à-dire toutes les adresses qui commencent par un même nombre. Il n’y a que 126 de ces classes qui représentent la moitié de l’espace IP. (<a href="http://www.commentcamarche.net/internet/ip.php3">Plus de détails ici</a>).</li>
</ul>
<p>En conséquence :</p>
<ul>
<li><strong>Le stock d’adresses est déjà limité</strong>. Notamment, chaque fournisseur d’accès en attribue UNE et une seule à un client grand public, même s’il a plusieurs machines. (Par modem, elle change même tout le temps car les fournisseurs ont moins d’adresses à attribuer que de clients ; par contre, en ADSL, l’adresse IP est souvent constante car le client est connecté très longtemps de toute manière). <br />Les entreprises sont mieux fournies mais doivent justifier (et payer) leur consommation d’adresses.</li>
</ul>
<ul>
<li>Votre cafetière ou votre frigo ne peut donc avoir son adresse à lui (ce qui a tué dans l’œuf bien des <em>business plans</em> de <em>start-ups</em>, parfois de manière méritée).</li>
</ul>
<ul>
<li>Quand on se retrouve avec plusieurs machines à la maison, elles doivent <strong>se partager l’unique adresse</strong> (on parle de <a href="http://www.commentcamarche.net/internet/nat.php3">translation d’adresse (NAT)</a> ) au travers d’une des machines ou d’un boîtier…</li>
</ul>
<ul>
<li>…ce qui pose des <strong>problèmes techniques</strong> quand deux machines ainsi « masquées » veulent communiquer (il faut passer par un tiers, notamment un serveur central). Le problème est courant dans le domaine de la communication instantanée ou de la téléphonie IP (MSN Messenger, Skype…).</li>
</ul>
<ul>
<li>Les <strong>pays connectés le plus tard (Asie et tiers-monde notamment) ont du mal à obtenir des adresses</strong> (puisque l’Occident s’est servi dans les « gros » blocs en premier et n’utilise pas tout) ; et le découpage de l’espace restant en petit blocs (classes B, C) alourdit énormément la <strong>charge des <a href="http://www.commentcamarche.net/lan/routeurs.php3">routeurs</a></strong> chargés de transporter les paquets d’un bout à l’autre de l’Internet.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le stock d’adresses devrait être <strong>épuisé <a href="http://www.potaroo.net/ispcol/2005-11/numerology.html" hreflang="en">dans les 15 années qui viennent</a></strong>.<br /> (<strong>Mise à jour d’octobre 2010</strong> : En fait, <a href="http://www.01net.com/editorial/522776/il-reste-moins-de-5-pour-cent-dadresses-ipv4-disponibles/">les deniers blocs seront attribués mi-2011</a>, bien plus tôt que prévu !)</li>
</ul>
<p><strong>IP v6 : la solution</strong></p>
<p>Des ingénieurs dignes de ce nom étant incapables de laisser un tel problème ouvert, la solution a été conçue, et elle fonctionne depuis un bout de temps, pas seulement en laboratoire : c’est la version suivante d’IP, IP v6.</p>
<ul>
<li>Elle offre une adresse de <strong>128 bits</strong> au lieu des 32 précédemment ; ce spectre de 3.10^38 adresses ne suffit pas pour tous les atomes de la galaxie comme je l’ai lu un jour, mais un milliard de milliard d’adresses possibles pour chaque millimètre carré de la Terre permet de voir venir.</li>
</ul>
<ul>
<li>Le fournisseur d’accès a lui-même un identifiant très long, mais une quasi-infinité d’adresses à sa disposition ; cela simplifie la tâche des routeurs (une entrée dans leur table par grand réseau au lieu de très nombreux petits blocs).</li>
</ul>
<ul>
<li>Chacun peut donc avoir une <strong>flopée d’adresses en prise directe sur Internet</strong>, à un coût (théorique) nul.</li>
</ul>
<ul>
<li>Il n’y a plus besoin de NAT et autres combines pour partager des adresses entre plusieurs machines (et nous auront tous besoin d’un <a href="http://www.commentcamarche.net/protect/firewall.php3">coupe-feu</a> chez nous).</li>
</ul>
<ul>
<li>Accessoirement, la sécurité est un peu améliorée (un <a href="http://www.commentcamarche.net/attaques/balayage-ports.php3">scan de réseau</a> prend soudain beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de temps).</li>
</ul>
<ul>
<li>Nombre d’<strong>améliorations ont été apportées à un niveau parfois très technique</strong> comme une meilleure gestion de la fragmentation des paquets, une standardisation du <strong>cryptage</strong> (<a href="http://www.commentcamarche.net/initiation/vpn.php3">IPSEC</a>) et de l’authentification entre deux points, le multicast/anycast, l’<strong>autoconfiguration</strong>, la simplicité de <strong>migration</strong> d’un réseau à l’autre, ou la fiabilité. (Choses qu’on peut cependant souvent faire avec IPv4 de manière moins simple).</li>
</ul>
<ul>
<li>Les réseaux en <strong>IP v4 et IP v6 peuvent coexister sans problème</strong>, et il existe des passerelles de l’un à l’autre.</li>
</ul>
<ul>
<li>Comme déjà signalé, <strong><a href="http://slashdot.org/comments.pl?sid=167901&cid=13999659" hreflang="en">cela fonctionne</a></strong>. En France, le fournisseur d’accès <a href="http://www.nerim.net/">Nerim</a> propose par exemple une adresse IP v6 à ses clients en plus de l’adresse classique, et <del><a href="http://ipv6pourtous.free.fr/petition/">une pétition est en cours pour que Free fasse de même</a></del> (<strong>Mise à jour du 19/12/2007</strong>) Free vient de faire de même fin 2007, offrant des trillions d’adresses à chaque abonné.</li>
</ul>
<p>Mais alors, pourquoi n’a-t-on pas déjà un plan de migration généralisé à IP v6 ?</p>
<p><em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2006/01/13/50-ipv4ipv6-ii">Suite : D’IPv4 à IPv6 (II) </a></em></p>
<hr />
<h3>Liens</h3>
<ul>
<li>Une <a href="http://www.vnunet.fr/actualite/reseau/technologie/20051222008">récente interview de Mohsen Souissi</a> sur le développement d’IPv6, qui détaille un peu plus ce qui est raconté ici, et évoque notamment les nouvelles applications possible.</li>
</ul>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/12/38-ipv4ipv6-i#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/38Blague blondeurn:md5:95207a4bdcec7270b075e8b99e76eb462006-01-07T09:44:00+00:002010-10-26T07:13:23+00:00ChristopheHumourdiscriminationhumourprovocationpsychologieréseausignifiééconomie de l’attention<p>Excellente !</p> <p>Il court actuellement dans la blogsphère <a href="http://padawan.info/humor/best_blond_joke_evar.html" hreflang="en">une excellente blague sur les blondes</a> (humour tout public, même (surtout ?) les plus jeunes apprécieront).</p>
<p>Au passage, j’en profite pour faire de la pub pour <a href="http://padawan.info/humor/best_blond_joke_evar.html">la page de mon site consacrée aux blagues sur les blondes</a>.</p>
<p>Mes excuses aux blondes qui liraient ceci.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2006/01/07/72-blague-blonde#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/75De mes lecteursurn:md5:0a860d0ae235bb97a9bfa5c4705510292005-11-24T22:55:00+00:002010-05-16T19:55:52+00:00ChristopheBlogger, une aventureblogdotcleardétectionespionnagefichageinformatiquelongue traîneMicrosoftmétainformationpériméréseauéconomie de l’attention<p>Un billet égocentrique pour une fois : j’ai découvert que j’ai des lecteurs. Et qui reviennent. Et je peux les fliquer.</p> <p>Je m’étais promis de causer de tout sauf de moi sur ce blog, mais je ne m’étais pas interdit <del>le racolag</del>de traiter de la principale chose qui intéresse réellement ceux qui lisent ceci : eux-mêmes.</p>
<p>J’ai installé le plugin <a href="http://www.dotclear.net/trac/wiki/DotClear/Plugins">BBClone</a> pour <a href="http://www.dotclear.net/">Dotclear</a> (le moteur de ce blog). J’obtiens par exemple l’image représentée ci-dessous. <br /> (Oui, je peux vous fliquer, comme tout webmestre. Toute demande de page web s’accompagne de la mention de l’adresse du demandeur, de sa configuration matérielle et logicielle, et de la page web d’où il vient. Pas besoin de cookie !)</p>
<p>Toutes les lignes en rose sont des moteurs de recherche. Ce n’est pas flagrant, mais ils représentent un tiers du trafic.</p>
<p>En moyenne, il y a une petite centaine de <em>hits</em> par jour sur ce blog, tous billets confondus.</p>
<p><img src="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/images/stats2005-11/stats_blog_20051123.gif" alt="" /></p>
<h3>Lecteurs</h3>
<p>Je sais qui est derrière le Tiscali suisse (il devrait bosser à la place (comme moi d’ailleurs)) ; j’ai repéré que le lillois et celui qui utilise Maxthon reviennent régulièrement. Il m’est facile de repérer ainsi certaines personnes au profil peu courant.</p>
<p>L’essentiel des gens qui liront ceci vient de France, et quasiment tout le temps de la Francophonie (parfois d’Afrique, du nord ou noire, salut à eux). On ne peut pas dire que ce soit réellement une information.</p>
<p>Le gros pic de lecteurs est entre 8 et 9 h du matin : début des horaires de bureau et ouvertures des blogrolls. Nouveau pic à l’heure du déjeuner, et après 16-17 h. Je laisse au lecteur le soin d’en déduire la démographie sociologique du lectorat (non, ce ne sont pas des ouvriers à la chaîne en 3x8).</p>
<h3>Chemin</h3>
<p>Un lecteur peut venir d’un site externe direct sur ce blog (merci <a href="http://trentaineordinaire.hautetfort.com/">Jid</a> ;-), de la <a href="https://www.coindeweb.net/">page d’accueil de mon propre site</a>, ou d’un moteur de recherche qui pense que son utilisateur trouvera son bonheur chez moi.</p>
<p>Malheureusement, les stats montrent que les seuls lecteurs subjugués par le présent blog au point d’en lire plusieurs pages sont ces mêmes robots. Après tout, je fais pareil quand je tombe sur un blog après une recherche précise ou quand je lis le dernier billet d’un de mes sites favoris. Enfin, je me console comme ça.</p>
<h3>Moteurs de recherche</h3>
<p>Un bon tiers du trafic provient de visites de <a href="http://www.google.fr/">Google</a> lui-même (versions francophones voire européennes), parfois de <a href="http://www.yahoo.fr/" title="http://www.yahoo.fr/">http://www.yahoo.fr/</a>, ou d’autres dont je n’ai jamais entendu le nom.</p>
<p>Certains me semblent suspects, surtout ceux dont l’IP ne résout pas. Robots de spammers destinés à récolter des adresses ou à poster des spams en commentaire (j’en ai eu un) ?</p>
<h3>Critères de recherche</h3>
<p>Je suis devenu un site historique !</p>
<p>Les mots clés principaux sont « cartes », « byzantins », « byzance », « volcans », « Krakatoa », « 535 » : mes billets précédents sur Euratlas, l’histoire byzantine, l’éruption de 535, ne sont pas perdus pour tout le monde. Mon ancien billet <em><a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/11/24/h/blogeclectique/index.php?post/2005/09/16/2-hd-dvd-contre-blu-ray">Blu-Ray contre HD DVD</a></em> ramène encore régulièrement du monde. Parfois il y a escroquerie, comme pour ceux qui tombent sur le billet peu informatif où je me réjouis d’être passé à Free.</p>
<p>Par contre, ma série sur les <em><a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/11/21/33-les-rois-maudits-contexte">Rois maudits</a></em> a fait un flop. Trop de concurrence sans doute, il faut que je cible à nouveau les sujets <del>chiants</del>obscurs qui n’intéressent personne à part moi. J’ai une série sur la mortalité des données en préparation et une autre sur la politique extérieure du IIIè Reich ; pour racoler un peu aussi, un article sur comment on a évité la fin du monde en 83. (Fin du <em>teasing</em>).</p>
<p>Au passage : MSN Search me snobe. La recherche sur « <a href="http://www.google.com/search?q=byzance%20invasions%20barbare">byzance invasions barbares</a> » ne semble pas me connaître (je m’en souviendrai !), tandis que Google ou Yahoo me placent tout en haut, devant même Wikipedia !
<br />(<em>Mise à jour du lendemain : Comme par hasard, le bot de MSN vient de passer, et j’ai repéré la visite d’un vénézuelien que MSN Amérique latine a envoyé chez moi à propos du Krakatoa. Pas au point...</em>)
<br />Soit MSN a repéré que je ne portais pas Microsoft dans mon cœur, soit Google et Yahoo me croient plus calés que je ne suis (conséquence des bonnes notes de <a href="https://www.coindeweb.net/murphy/">mes pages sur Murphy</a> depuis trois quarts de décennie ?), soit je me sous-estime. <br />De même, nombre de recherches avec ces mots me placent dans la première page de résultats (pas bon pour les chevilles, ça).</p>
<h3>Systèmes et navigateurs</h3>
<p>Rien de surprenant : écrasante majorité de Windows, XP en particulier, et d’<a href="http://emmanuel.clement.free.fr/navigateurs/comparatif.htm">Internet Explorer</a>. Cependant, 20 % de lecteurs sont sous <a href="http://www.firefox.fr/">Firefox</a> ; je suppose que cela indique que la plupart surfent depuis chez eux.</p>
<p>Quelques pour cent de Mac OS et Safari, mais ces statistiques sont gonflés par mes propres visites à moi-même. Occasionnellement, je trouve du Mac PPC, du Windows NT, du AOL, du Opera, du Camino (salut <a href="http://www.madrau.com/" hreflang="en">Stéphane</a> :-), du Maxthon, du Netscape 4, du Konqueror (ça c’est moi aussi !)...</p>Longue traîne et cultureurn:md5:72308411a2f685883d23f4a00691b1562005-11-11T16:10:00+00:002010-05-04T17:54:14+00:00ChristopheTout petit mondebase de donnéesbullelongue traîneMP3optimismeperspectiveréseauthéorieéconomie<p>Selon un article de Wired, Amazon, iTunes et consorts en ligne font voler en éclat le modèle économique des biens culturels : les "bides" deviennent plus rentables que les "hits".</p> <p><em>Ceci est un résumé-réflexions ; le texte original de cet article est disponible en français sur <a href="http://www.internetactu.net/index.php?p=5911">http://www.internetactu.net/index.php?p=5911</a>, et est la traduction d’un article du magazine américain <a href="http://www.wired.com/" hreflang="en">Wired</a> d’octobre 2004. Un blog sur le sujet est disponible sur <a href="http://thelongtail.com/en">http://thelongtail.com/</a>.</em></p>
<h3>La fin des contraintes physiques</h3>
<p>L’ancien système économique des biens culturels (livres, CDs, DVD, cinéma...) était bâti autour des <strong>contraintes de répartition géographique des acheteurs</strong> potentiels, et des problèmes de <strong>logistique et de stockage</strong> à un <strong>niveau local</strong> (quartier, ville...). En conséquence, les œuvres très confidentielles ou « périmées », même avec un public numériquement important à l’échelle d’une nation et sur des années, disparaissaient très vite des rayonnages/écrans/présentoirs. Nous étions tous condamnés à absorber une sorte de « <strong>dénominateur commun</strong> » de masse des biens culturels.</p>
<p>Ces contraintes physiques sont très réduites, sinon anéanties, par les vendeurs en ligne.</p>
<p><a href="http://www.amazon.fr/">Amazon</a> a été le premier à tirer parti des <strong>rayonnages virtuels</strong> : avec un <strong>catalogue gigantesque</strong> immédiatement accessible et un système de <strong>recommendations d’ouvrages similaires</strong>, des livres oubliés ont eu droit à un nouveau public. <br />Parallèlement, aux États-Unis, <a href="http://www.netflix.com/" hreflang="en">Netflix</a> loue des DVD à distance en les envoyant par la poste : son <strong>catalogue monstreux</strong> permet à des documentaires ou des films étrangers de trouver leur public. Un opérateur de salles obscures n’a qu’une poignée d’écrans dans son multiplexe. Un réseau de loueurs de quartier ne peut se permettre d’avoir des rayonnages infinis ni de posséder un exemplaire de chaque DVD dans chaque filiale. Netflix le peut, car <strong>le moindre opus obscur intéresse toujours quelqu’un à un moment</strong> quand on raisonne à l’<strong>échelle d’un quasi-continent</strong> (principe de la longue traîne).</p>
<p>Cette idée de « toute œuvre à son public » est exploitée aussi par <a href="http://www.rhapsody.com/" hreflang="en">Rhapsody</a>, toujours aux États-Unis : si les ventes se concentrent sur quelques artistes plus ou moins connus, la moindre piste obscure de ses 750 000 morceaux est chaque mois téléchargée par quelqu'un. On peut étendre aussi le principe aux radios et télés, qui se partagent un spectre hertzien fini, mais qui ont toutes leur place sur Internet. Une fois levée la contrainte de la présence physique de clients dans une zone réduite, les économies d'échelle sont énormes.</p>
<h3>Frais de fonctionnement et extension du marché</h3>
<p>Amazon compte également sur son système de recommendations pour donner des idées d'achat et donc doper ses ventes. Rhapsody, comme Netflix, est basé sur l’abonnement : il est de leur intérêt d’avoir des catalogues les plus riches possible pour que les clients découvrent sans cesse de nouveaux artistes. <a href="http://www.itunes.fr/">iTunes</a> d’<a href="http://www.apple.fr/">Apple</a> à l’inverse vend en ligne morceau par morceau, mais bénéficie d’une renommée plus importante.</p>
<p>Amazon et Netflix subissent encore des contraintes logistiques (délais postaux, entrepôts centraux), mais les <em>pure players</em> des biens en ligne comme Rhapsody ou iTunes ont des coûts de fonctionnement encore plus dérisoires : <strong>chaque morceau de musique n’est qu’une entrée</strong> (de quelques mégaoctets tout de même) dans une base de données gigantesque. <br />Chacun de ces morceaux, même obscur, même oublié par 99% des clients, représente de la <strong>marge pure</strong> à chaque vente<sup>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/11/11/28-la-longue-traine#pnote-28-1" id="rev-pnote-28-1">1</a>]</sup>.Les système de recommendation permettent aux titres confidentiels de trouver leur public à partir des gens intéressés par les "hits".</p>
<p>Et (c’est une autre forme du principe de la longue traîne) les morceaux peu connus sont BEAUCOUP plus nombreux que les quelques "hits" : en ce sens, <strong>les « bides » peuvent au total rapporter plus que les "hits"</strong>. Et l’existence même des "hits" n’est pas menacée (à part peut-être ceux qui sont de vraies daubes si le niveau culturel moyen s’envole).</p>
<p>Les morceaux connus sont même indispensables pour « lancer » un service avant que les diamants enfouis ne soient trouvés par leur public (MP3.com a chuté à cause de cela). Le système de recherche de nouveaux (ou anciens) artistes peu connus et le système de notation sont des éléments critiques du système.</p>
<h3>Les maisons de disque</h3>
<p>Si on suit le raisonnement, les maisons de disque auraient dû depuis longtemps mettre à disposition tout leur catalogue (amorti ou pas, en tout cas déjà « payé »), sans réfléchir, au plus vite, sans se poser la question de savoir si chaque morceau était en soi « rentable » - car une fois produit, il l’est, même vendu une poignée de fois. En conséquence, le prix d’un CD, ou plutôt d’un morceau de musique, devrait chuter.</p>
<p>Cependant <strong>les maisons de disque ne raisonnent pas ainsi</strong>. Elles sont habituées à un système où la <strong>diffusion est contrainte par la taille du marché</strong> et des frais de maniement d’un produit matériel. Elles hurlent que le prix de $ 0,99 (ou 0,99 € chez nous) imposé par iTunes est trop bas ; à l’inverse bien des acheteurs trouvent le prix encore élevé.</p>
<p>On peut calculer un prix un peu plus bas et rappeler qu’un prix divisé par deux mène aussi parfois à trois fois plus de ventes, et que des morceaux non disponibles ne risquent pas de rapporter grand chose - alors que disponibilité et conseils judicieux permettent de réveiller des intérêts et de faire grossir le marché. <br />Le réel problème est également que <strong>les grosses maisons de disque sont organisées en cartel</strong> et veulent en garder le contrôle sous forme de biens physiques (CDs, DVDs, <a href="https://www.coindeweb.net/blogeclectique/index.php?post/2005/09/16/2-hd-dvd-contre-blu-ray">Blu-Ray</a>...), alors que l’avenir est plutôt à une diversité maximale de l’offre en numérique.</p>
<p>Le phénomène devrait s’amplifier avec l’impression de livres à la demande (voire de pages isolées, comme dernièrement Amazon), et la diffusion en ligne de films ou d’épisodes de série (Apple vient de lancer le service aux États-Unis).</p>
<h3>Remarques personnelles</h3>
<p>Tout cela, il faut le dire, rappelle un peu la <strong>bulle des années folles</strong> d’Internet. Cependant, il y a de grosses différences :</p>
<ul>
<li>des <strong>entreprises dignes de ce nom</strong> derrière le phénomène, et établies (Amazon, Apple), pas des <em>start-ups</em> montées par des gamins,</li>
<li>un <strong>marché réel</strong> qui, grâce à la diffusion des PCs, d’Internet, du haut débit, n’existait pas encore en 2000,</li>
<li>des gens comme Steve Jobs chez Apple qui sont de taille à faire entendre raison aux <em>majors</em>,</li>
<li>des <em>majors</em> qui ont peut-être gagné quelques neurones depuis (et comprendront un jour peut-être que considérer sa clientèle comme une bande de criminels décérébrés n’est pas une bonne manière de faire du commerce),</li>
<li>l’extension imminente du marché à la <strong>vidéo</strong>. Enfin on pourra acheter des séries anciennes épisode par épisode !</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/11/11/28-la-longue-traine#rev-pnote-28-1" id="pnote-28-1">1</a>] <em>Petit rappel personnel des ordres de grandeur : un morceau de musique occupe, au maximum, 5 Mo sur un disque dur de serveur. Un disque dur coûte environ 100 € pour 200 Go (40 000 morceaux !). Les frais de bande passante sont proportionnels aux téléchargements, donc nuls pour un morceau pas vendu. Les frais de gestion du site, de la base de données, de personnel, de licenses de logiciel, sont les mêmes que pour un site qui ne vendrait que des "hits". Les frais pour nouer des accords de diffusion avec les maisons de disque sont dominés par les majors, et les petites sont ravies d’être diffusées.</em></p></div>
https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/11/11/28-la-longue-traine#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/28Un serveur de mail pour 1 million de personnesurn:md5:75f732e2e5c3860a9757650bfad7295a2005-10-31T22:19:00+00:002010-05-02T13:50:37+00:00ChristopheInformatique lourdeadministrationcommunicationcomplexitéexpertiseinformatiqueLinuxlogiciel libreoptimismeréseautravailémerveillement <p><a href="http://ask.slashdot.org/article.pl?sid=05/09/08/1925241&threshold=4" hreflang="en">http://ask.slashdot.org/article.pl?sid=05/09/08/1925241&threshold=4</a></p>
<p>Excellent et archi-technique comme j’aime sur Slashdot.
Le plus fascinant est qu’à la base ce sont les mêmes outils que ceux que je peux utiliser sur le petit serveur dans mon placard.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/10/31/17-serveur-de-mail-pour-1-million-de-personnes#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/16Je suis passé à Freeurn:md5:e7c1bf6593acba41c3dade62f6b6eec22005-09-19T22:38:00+00:002010-04-17T18:54:27+00:00ChristopheInformatique pratiqueanticonsumérismecommunicationdysfonctionnementfoutage de gueuleFreehaineinformatiqueLinuxoptimismepouvoir d’acheterpériméréseauténacitééconomie<p>Adieu Nerim, salut Free ! Pour le moment, ça se passe bien, mais il y a quelques surprises à la clé.</p> <p>Résumé de mes fournisseurs d’accès :</p>
<ol>
<li>En 1998 j’arrive à Strasbourg et, à ma grande joie, Cybercâble (à présent <a href="http://www.luccas.org/">Noos</a> (<strong>Mise à jour de 2010</strong> : Et à présent <a href="http://www.serialmaster.com/misericable/">Numéricâble</a>)) offre un accès haut débit (très rare à l’époque). Je m’y jette. Si grosso modo la connectivité a été à peu près bonne la plupart du temps, le reste du service était à pleurer (« <em>disk full</em> » sur les serveurs de mail, délire dans les IP, support à ch...). J’ai rarement autant haï une entreprise. C’était la bonne époque où j’apprenais Linux et ai pu installer site, serveur de mail, etc. sur un vieux Pentium 75 dans mon salon. J’avais la motivation et le temps (ça a changé)...</li>
<li>En 2000, je profite d’un déménagement et de l’apparition de l’ADSL grand public pour passer à <a href="http://www.wanadoo.fr/">Wanadoo</a> couplé à une ligne Netissimo 1, rien que pour échapper à ces incompétents de Noos malgré un petit surcoût. Grosso modo ça se passe bien à part une installation un peu laborieuse, quelques déconnexions aléatoires en un an. J’ai un Alcatel Speed Touch à l’époque.</li>
<li>Dès que l’obligation contractuelle expire, j’abandonne Wanadoo pour <a href="http://www.nerim.net/">Nerim</a>, petit fournisseur d’accès auquel techniquement je n’ai jamais rien eu à reprocher, qui pendant des années a été en avance sur les autres fournisseurs grand public, et adapté aux plus technophiles (DNS inverse, MX, etc.). J’ai toujours Netissimo 1 chez France Telecom entre-temps, et je change mon modem Alcatel (loué) par un SMC Barricade 7401 (assez tordu à configurer, mais qui ne m’a jamais fait défaut).</li>
<li>Mais Nerim devient trop cher. Le débit reste à un très constant 64 ko/s qui me suffit, mais l’upload de 16 ko/s est un peu limite pour mes sauvegardes ou échanges avec frère et amis. Le surcoût (Netissimo 1 + Nerim) devient difficilement justifiable quand Free et consorts descendent en tarif et montent en débit. <br />Après avoir attendu assez longtemps que Nerim puisse changer ses prix, et vu que techniquement Free s’est lui amélioré (DNS inverse par exemple), je décide de migrer. La téléphonie par IP, la télé (pas garantie vu mon éloignement du central (<strong>Mise à jour de 2006</strong> : elle marche très bien !)), le débit augmenté (de combien ?) seront de bons à-côtés de cette rationalisation d’abord économique.</li>
</ol>
<p>L’<strong>inscription</strong> en ligne n’a posé aucun problème. Bien foutue.</p>
<p>La <strong>Freebox</strong> est arrivée quelques jours plus tard par la Poste. Heureusement, la liaison avec Nerim venait d'être coupée avec le dégroupage de ma ligne, et je retournais au RTC sur le Mac uniquement (je n’ai pas de modem sur les Linux).</p>
<p>L’installation fut rapide (Internet uniquement) : remplacement physique de l’ancien SMC par la nouvelle Freebox, branchement sur le réseau... et ça marche ! ...depuis le Mac uniquement, qui récupère l’IP publique (DHCP). C’est là la première <strong>surprise</strong> : par défaut la Freebox fait <em>bridge</em>, pas routeur.</p>
<p>Bon, ça se configure.... en ligne ! Pas de config web de la Freebox, il faut demander aux serveurs de Free de faire l’intermédiaire ! Et bien sûr, la console ne m’est pas accessible... et ne le sera pas de tout le week-end, le temps que leurs bases de données se rendent compte que ma ligne est bien ouverte.</p>
<p>Coup de bol ce soir, la console est ouverte. Je peux configurer téléphone et DNS inverse par exemple, ce qu’on testera plus tard. Par contre, la fonction routage… n’est pas accessible :-( « Offre non disponible » me dit le serveur. Pourtant j’ai bien une Freebox v4 selon le numéro de série, en zone dégroupée. Il faudra que je fouille pas mal sur les forums pour bien m’assurer que c’est d’abord et encore une question de délais, cela devrait spontanément se résoudre bientôt.</p>
<p>Dans le cas où ça poserait un problème et que la légendaire inefficacité de l’assistance de Free se vérifie, soit je me relance dans la config du Linux du placard comme routeur/firewall (et j’ai autre chose à faire), soit je ressors mon modem SMC (qui semble compatible) et j’abandonne les fonctions téléphonie et télé, ce qui serait dommage. Le Linksys que j’ai dans un coin et utilise rarement pour le wifi pourrait peut-être faire aussi le chaînon manquant, mais ça ferait quand même beaucoup de boîtiers... Wait and see quelques jours.</p>
<p>Par contre, pour le débit, sans atteindre les délires de l’ADSL2+ à 20 Mbits/s, j’ai facilement décuplé (testé sur une ISO Linux à 800 ko/s) ; ça devrait suffire :-)</p>
<p><strong>Mise à jour 21 septembre</strong> : Deux jours de délai et l’option est enfin activée sur la console d’administration de Free. J’ai pu activer le NAT sur la Freebox et donc partager ma connexion à Free depuis mes trois machines. Même ma connexion Netissimo 1 s’est résiliée toute seule. Tout va bien donc.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/09/19/14-je-suis-passe-a-free#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/14Thème pour ce blogurn:md5:1c9120e5694255cf31b91b65519f63a92005-09-10T16:04:00+00:002010-04-18T17:24:45+00:00ChristopheBlogger, une aventureblogdotclearergonomieexpertiseinformatiqueperfectionnismepériméréseau<p>Pas de la tarte d’en choisir un.</p> <p>Si <a href="http://www.dotclear.net/">Dotclear</a> a un inconvénient, c’est bien qu’il se repère au premier coup d’œil. Mais comme le système de thèmes a l’air tout simple, j’ai testé. Pas forcément une sinécure entre les thèmes qui mettent si longtemps à s’installer que les <em>timeouts</em> expirent et ceux qui se ressemblent comme des clones.</p>
<p>Faute de mieux, j’ai choisi <a href="http://www.dotclear.net/forum/viewtopic.php?id=8400">DaClear</a>.</p>
<p>On verra à l’usage. Mais il est certain que je n’ai ni le temps pour me créer mon thème, ni les qualités pour le faire, ni le temps pour acquérir ces qualités.</p>https://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?post/2005/09/10/8-theme-pour-ce-blog#comment-formhttps://www.coindeweb.net/blogsanssujetprecis/index.php?feed/atom/comments/8