Je suis tombé il y a quelques jours sur cette chronique de Henri Guaino plus optimiste que bien d’autres.

D’une part, il est bon de ne pas tomber dans la sinistrose complète et de voir ramener ses problèmes à leurs justes proportions.

D’un autre côté, ce n’est pas parce que la situation n’est pas toute noire qu’il n’y a pas quand même lieu de s’inquiéter. Le gouvernement actuel ne fait pas grand-chose pour réduire le déficit — et pourtant les fonctionnaires commencent à partir massivement à la retraite. Malgré la baisse du nombre des actifs, qui devrait arriver pour de simples raisons démographiques, le chômage ne veut pas baisser. La relève politique se fait attendre. La construction européenne est en panne. Etc. (Je m’arrête là sinon je suis reparti pour un billet de 50 kilooctets ; j’aurais bien plus l’occasion en 2007).

Mise à jour de février 2006 : Le magazine Marianne va plus loin : la France vit au-dessous de ses moyens : grosse épargne, pans entiers de la population qui ne travaillent pas et le pourraient au besoin. (Note de 2024 : 18 ans après, avec tous ces retraités, ça ne s’arrange pas…)

Mise à jour de 2010 : Marrant de relire ça quelques années après, avec l’auteur devenu éminence grise du nouveau Président, et un déficit de plus en plus abyssal.

Note de 2024 : depuis l’article en question, la dette publique français a en gros doublé.