Ante scriptum : Que ceux qui n’ont pas lu Fictions du génial écrivain argentin Jorge Luis Borges le fassent d’urgence. Ce livre de 1967 est plus mineur.

Bustos Domecq est un personnage imaginaire, qui aurait rédigé les chroniques pseudo littéraires de ce petit recueil. Chacune parle d’un auteur imaginaire, et décrit une perversion littéraire ou esthétique, une mise en abîme d’un aspect de la littérature ou plus généralement de l’art. Les raconter ici pour allécher le lecteur serait trahir et gâcher tout le plaisir. Ne lisez pas la quatrième de couverture !

Les meilleures chroniques sont les premières, le genre s’essouffle un peu ensuite même si le recueil est court. Le non-accro au style assez particulier de Borges se contentera de la (fausse) préface, des quatre ou cinq premières chroniques, et des deux ou trois dernières.