Ah, Paris !

Paris et ses grè­ves !
Dès ce matin, une demi-heure de retard au décol­lage de Stras­bourg à cause, paraît-il, d’une piste blo­quée par les aiguilleurs du ciel. Vive­ment le TGV ! Et demain, on verra quel sera le chaos dans le métro suite à cette énième jour­née anti-CPE… J’espère qu’au moins le for­ma­teur sera là.

Paris et ses cou­rants d’air !
Gran­des ave­nues où s’engouf­fre le vent, métro où les dif­fé­ren­tiels de pres­sion sont légions. Même en inté­rieur, je dois por­ter une écharpe pour évi­ter la cin­quième tra­chéite ou rhino-pha­ryn­gite de la sai­son, alors que trim­ba­ler la valise d’Orly à Châ­te­let à Bercy à Cor­vi­sart donne vite chaud.

Paris et son métro !
Des déda­les de cou­loirs sans fin, où le trans­port d’une valise (rem­plie pour la semaine par un fana­ti­que du « j’emporte ça et ça, et encore ça, je sais pas quel sera le temps là-bas », plus infor­ma­ti­que et élec­tro­ni­que com­pacte mais dense, avec ses satel­li­tes, char­geurs, etc.) devient une épreuve qua­li­fiante pour l’épreuve d’hal­té­ro­phi­lie des Jeux Olym­pi­ques.
Des cou­loirs qui, même dans les sta­tions les plus moder­nes ouver­tes au XXIè siè­cle, n’ont même pas une sim­ple rampe pré­vue pour glis­ser ces vali­ses. Un coup monté par le lobby des taxis qui ne veu­lent pas lais­ser échap­per le mar­ché des tou­ris­tes et dépla­cés pour affai­res de plus de 40 ans ?
Ah, le dédale de Châ­te­let-les Hal­les ! J’ai com­pris que le plus effi­cace pour aller à un endroit des­servi par cette sta­tion était de rejoin­dre le plus vite pos­si­ble la sur­face, et de con­ti­nuer à l’air libre.

Rien de mieux qu’une semaine dans la capi­tale pour goû­ter le calme d’un vil­lage pro­vin­cial de 200 000 habi­tants.