
J’ai toujours bien aimé Zola, j’ai donc décidé de lire intégralement (ou relire pour plusieurs, même si la lecture remonte parfois à un autre millénaire) les Rougon-Macquart, dussé-je y passer un lustre (plutôt une décennie au rythme actuel).
Si ça me passe par la tête, si ça n’intéresse que moi, alors c’est peut-être ici. Ou pas.
vendredi 18 avril 2025
vendredi 18 avril 2025. Sur mes étagères alourdies
J’ai toujours bien aimé Zola, j’ai donc décidé de lire intégralement (ou relire pour plusieurs, même si la lecture remonte parfois à un autre millénaire) les Rougon-Macquart, dussé-je y passer un lustre (plutôt une décennie au rythme actuel).
dimanche 20 octobre 2024
dimanche 20 octobre 2024. Histoire
History will be kind to me. For I intend to write it.
Winston Churchill
En fait, selon Wikiquote, il aurait dit aux Commons en 1948 :
For my part, I consider that it will be found much better by all Parties to leave the past to history, especially as I propose to write that history myself.
mardi 13 février 2024
mardi 13 février 2024. Science et conscience
De l’évolution des mentalités
dimanche 5 novembre 2023
dimanche 5 novembre 2023. Histoire
Il est toujours bon de faire un pas de côté quand on s’intéresse aux grands événements internationaux. Fatalement, nous portons tous un biais lié à l’histoire de notre pays et notre éducation. La Seconde Guerre Mondiale ne s’est pas limitée à l’Occupation, à la Shoah, au 6 juin et à Hiroshima. L’optique de chaque peuple est différente. Et parfois changeante.
samedi 2 septembre 2023
samedi 2 septembre 2023. Science et conscience
Les 5 Grandes Extinctions racontées par un détenteur du Goncourt. Ce n'est pas de la littérature mais de la bonne vulgarisation. Alexis Jenni est d’abord prof de Sciences Nat’ (comme on disait autrefois), c’est cela qui transparaît, avec l’amour de la Science et de ses turpitudes.
vendredi 11 août 2023
vendredi 11 août 2023. Fragile planète
Le troupeau aveugle est un classique de la SF écolo-catastrophique des années 70. Il est faux qu’il soit daté, son actualité est même glaçante.
vendredi 30 juin 2023
vendredi 30 juin 2023. Histoire
Ypres, Les Dardanelles, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames… Il y eut tant de boucheries en 14-18 qu'on les confond. Ce livre de 1997 s'étend sur tout le déroulé de la dernière grande offensive française, en 1917, au nom devenu tristement célèbre. Résumé. La légende dit que les « dames » de ce […]
mardi 29 novembre 2022
mardi 29 novembre 2022. Histoire
Au début, je me demandais pourquoi les frontières entre Berlin Ouest et Est étaient si tordues. Ça a fini par l’achat de ce petit livre.
samedi 31 juillet 2021
samedi 31 juillet 2021. Sur mes étagères alourdies
Und ich mußte immer an das Wort denken, das mir vor Jahren ein exilierter Russe gesagt: »Früher hatte der Mensch nur einen Körper und eine Seele. Heute braucht er noch einen Paß dazu, sonst wird er nicht wie ein Mensch behandelt.«
Et je me souviens toujours de ce mot, que m'avait dit un exilé russe, des années auparavant : « Autrefois l'homme n'avait qu'un corps et une âme. Maintenant il lui faut encore un passeport, sinon il n'est pas traité comme un homme. »
Stefan Zweig, Die Welt von Gestern. Erinnerungen eines Europäers
Stefan Zweig était de ces Européens d'avant l'heure, cosmopolites d'avant la Première Guerre Mondiale, voyageurs sans passeport, passeurs de la culture entre les pays et à travers les langues, et qui, hommes déjà mûrs, ont vu s'effondrer leur monde dans la haine, les mouvements de masse, les frontières, l'exil, la guerre. Le monde d'hier est le testament de Zweig, rédigé juste avant son suicide en 1942.
dimanche 23 août 2020
dimanche 23 août 2020. Histoire
Petite analyse des procès en sorcellerie, en une époque que l'on croyait déjà civilisée. La grande époque des bûchers de sorcières, ce n'est pas l'obscur Moyen Âge, mais les siècles suivants. Et le nombre de femmes (surtout) torturées, étranglées, brûlées, pour une aussi petite région que l'Alsace, fait froid dans le dos.
dimanche 1 septembre 2019
dimanche 1 septembre 2019. Sur mes étagères alourdies
Autant l’excellente uchronie Rêves de Gloire semblait construite, complexe, fouillée et longue, autant le space-opera La Sinsé gravite au 21 se lit comme rapidement du petit lait, sans se fatiguer, relaxant très agréablement les neurones. Un héros à la Han Solo, une intrigue à multiples […]
vendredi 14 septembre 2018
vendredi 14 septembre 2018. Sur mes étagères alourdies
Il y a 13 ans, dans un autre recoin de ce coin de web, j'écrivais à propos de Ce monde est nôtre :
C’est un vieux classique par un vieux routard de la SF française des années 60, et la suite de Ceux de nulle part, que j’ai apprécié en tant qu’ado. Ici revient l’intrigue assez classique d’un explorateur d’une civilisation intergalactique plongé dans une guerre sur une planète médiévale. Pas trop mal mené, mais les thèmes et surtout le style ont mal encaissé les années.
Adolescent, j'aimais bien les trois Carsac que j'avais lu, notamment dans un recueil du Club du Livre d'Anticipation de mon père, entre les Robots d'Asimov et l'Empire de l'Atome de Van Vogt. L'été dernier, j'ai trouvé chez beau-papa l'intégrale parue il y a 20 ans chez Lefrancq et je lui ai empruntée.
Sur la forme : cette intégrale contient moultes coquilles, quelques bout de phrases déplacés, des sauts de paragraphe manquants et même une mention erronée de Terre en fuite sur le tome 1 (à la place de Ce monde est nôtre). Je sais certes que l'on peut relire mille fois un texte et qu'il restera toujours des coquilles, mais bon. De plus, les commentaires du fils de l'auteur, pas inintéressants dans le tome 1 pour éclairer un peu l'œuvre, manquent totalement du tome 2.
mardi 30 janvier 2018
mardi 30 janvier 2018. Histoire
Toulousain, Antoine Crozat avait un père d’origine modeste, mais qui s’était déjà énormément enrichi sous Louis XIV. Bénéficiant de ses réseaux puis développant les siens, il atteignit un niveau de fortune monstrueux, prêtant même au Roi, allant jusqu’à se voir octroyée toute la gestion de la […]
vendredi 19 janvier 2018
vendredi 19 janvier 2018. Sur mes étagères alourdies
Je viens de relire des classiques de John Wyndham, ce maître de la science-fiction britanniques des années 50. Ça n’a pas forcément vieilli.
Un point rare dans les livres de cette époque : les personnages féminins de Wyndham sont très loin des potiches, princesses à sauver ou méchantes sorcières. Elles sont aussi motrices de l'action que les mâles, sinon plus assurées qu’eux. C’est un signe de l’évolution sociale depuis les années 50, à la mentalité étonnamment éloignée de la nôtre (cf The Trouble With Lichen, notamment).
Ce n’est pas le seul point lié à la société : la difficulté d’une réponse collective à un danger extérieur, nos effets de troupeau, les foules stupides (y compris en haut de la société) reviennent systématiquement. Les réactions de l’URSS (à l’époque stalinienne) aux différentes menaces rencontrées relèvent du comique.
dimanche 22 janvier 2017
dimanche 22 janvier 2017. Sur mes étagères alourdies
Dans la SF française, qui ne s’appelait pas encore comme cela en 1942, c’est un classique et la première œuvre d’un de nos plus grands auteurs. Mais noyés dans les odeurs de cendres surnagent quelques relents un peu nauséabonds. C’est une des difficultés des anciens livres : discerner ce qui vient […]
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