Je
suis
preneur de tout nouveau proverbe, de toute version originale, de
tout renseignement sur l’(in)authenticité de ces
proverbes.
Proverbes
français, créoles,
bretons, corses,
québécois,
anglais, écossais, gallois,
irlandais,
portugais, espagnols,
colombiens, italiens,
allemands, alsaciens,
néerlandais, scandinaves,
danois,
suédois,
finlandais, estoniens,
russes, polonais,
hongrois, bulgares, roumains,
tziganes, grecs,
japonais, coréens, chinois,
vietnamiens,
tibétains,
nigérians, malinkés,
bantous, baoulés, sénégalais,
gabonais, guinéens, malgaches,
rwandais, africains,
turcs, géorgiens,
arméniens, kirghizs, oubykhs,
afghans,
indiens, iraniens/persans,
arabes, touaregs,
hébreux/juifs,
crees, américains.
Quand les hirondelles volent bas les souris dansent, parce qu’elles se sont trompées de proverbes.
Cavanna
À père avare, enfant prodigue.
Il n’y a que le premier pas qui coûte.
Il vaut mieux arriver en retard qu’arriver en corbillard.
Dieu donne la gale, mais il donne aussi des ongles pour se gratter.
Un petit chez soi vaut mieux qu’un grand chez les autres.
Si la barbe blanche faisait le sage, les chèvres seraient toutes docteurs.
On lie les bœufs par les cornes et les hommes par les paroles.
La semaine du travailleur a sept jours, la semaine du paresseux a sept demains.
Quand le puits est à sec, on sait ce que vaut l’eau.
Il ne faut pas puiser au ruisseau quand on peut puiser à la source.
Les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit.
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.
Beauté sans bonté est comme vin éventé.
La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a.
On n’est jamais si bien servi que par soi-même.
Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Tout chien est fort à la porte de son maître.
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.
Mariage pluvieux, mariage heureux.
Qui avec son seigneur mange poires, il ne choisit pas les meilleures.
On reconnaît le bon ouvrier à ses outils.
Il ne faut pas laisser croître l’herbe sur le chemin de l’amitié.
Le visage est le miroir du cœur.
Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.
Seule la chaussure sait si la chaussette a des trous.
Ar pezh ne wel an daoulagad ne ra ket poen d’ar galon.
[Ce que les yeux ne
voient pas ne fait pas de peine au cœur.]
Ar c’housked zo un hanter ag ar yec’hed.
[Le sommeil est la moité
de la santé.]
Red eo labourat pe bihanaad ar skudellad.
[Il faut travailler ou
diminuer l’écuellée.]
Diwehad eo diwall pa dez arriw ar gwall.
[Il est trop tard pour
faire attention quand le mal est arrivé.]
Ne faot nemed un taol evit gober ag an ael un diaoul.
[Il suffit d’une
occasion pour faire d’un ange un démon.]
Dozh ar labour eh anawer ar micherour.
[C’est à l’œuvre que
l’on reconnaît celui qui a du métier.]
J’ai tiré lait, beurre et fromage de ma vache, et j’ai perdu mon veau.
Si tu as envie de travailler, assieds-toi et attends que ça passe. [authenticité douteuse ;-) ]
Change de ciel, tu changeras d’étoile.
Pardonner est d’un chrétien, oublier est d’un couillon.
On ne fait pas d’élection avec des prières.
Too far
east is west.
[Trop
à l’est, il y a l’ouest.]
A penny saved is a penny gained.
[ Un penny
économisé est un penny gagné. ]
Money is flat and was meant to be piled up.
[ L'argent est plat et
fait pour être empilé. ]
To marry is to halve your rights and double your duties.
[ Se marier, c'est
diviser vos droits par deux et doubler vos devoirs. ]
Twelve highlanders and a bagpipe make a rebellion.
[ Douze highlander et une cornemuse font une
rébellion. ]
What may be done at any time will be done at no time.
[ Ce qui peut
être fait n’importe quand ne sera jamais fait. ]
When god made time, he made plenty of it.
[Quand Dieu a créé le temps, il en a créé beaucoup.]
Qui te craint en ta présence te nuit en ton absence.
Dieu écrit droit avec des lignes courbes.
On ne peut pas faire l’amour avec toutes les femmes mais il faut quand même faire un effort.
La paix avec un gourdin dans la main, c’est la guerre.
La bonne volonté raccourcit le chemin.
À la fin de la
partie, le Roi et le Pion retournent dans la même
boîte.
Couche-toi et sois malade, tu sauras qui te veut du bien et qui te veut du mal.
Il pousse plus de choses dans un jardin que n’en sème le jardinier.
Tout se paie avec de l’argent, l’amour ne se paie qu’avec l’amour.
Le mariage est comme le melon, c’est une question de chance.
Vivre dans la peur, ce n’est vivre qu’à moitié.
Qui veut être riche au bout
de l’an
sera pendu à la Saint-Jean.
Cria
cuervos y te reventaran los ojos.
(Nourris des corbeaux et ils te crèveront les yeux.)
La paresse est la
mère de tous les vices.
Mais c’est une mère, non de dieu, et
ça se respecte !
Alles hat ein Ende nur die Wurst hat zwei.
[ Tout a une fin, sauf
la
saucisse qui en a deux. ]
Qui s’est brûlé la langue n’oublie plus de souffler sur sa soupe.
L’éponge absorbe, mais il faut la presser pour qu’elle s’exprime.
La route qui mène chez un ami n’est jamais longue.
Les proverbes disent ce que le peuple pense.
Le riche paie
l’amende avec de l’argent,
le pauvre avec la peau du dos.
Prie Dieu mais continue de nager vers le rivage.
Au royaume de l’espoir, il n’y a pas d’hiver.
Celui qui creuse un trou pour quelqu’un risque fort de tomber dedans lui-même.
En Sibérie, l’hiver dure douze mois. Le reste c’est l’été.
Ne crache pas dans un puit, il se peut que tu en boives.
Pour redresser un bossu, il n’y a que la tombe.
Quand les seigneurs se battent, les manants trinquent.
Parcimonieux en kopecks, dépensier en roubles.
Faire un procès à un riche, c’est cracher contre le vent.
Le fil suit toujours l’aiguille.
À mari dépensier, femme avare.
En bas, le pouvoir des ténèbres. En haut, les ténèbres du pouvoir.
Compagnons de beuverie, vilains amis.
Un ours grogne quand une branche lui tombe sur la
tête
mais il se tait sous le poids d’un arbre.
Le médecin se fait payer, qu’il ait tué la maladie ou le malade.
Si la fournée de
pain est manquée, c’est une semaine
perdue ;
si la moisson est mauvaise, c’est une
année perdue ;
si le mariage est funeste, c’est une vie perdue.
La vieillesse ôte les jambes au cheval, mais ne l’empêche pas de hennir.
Il n’y a point de forêt sans arbres tordus.
C’est en trébuchant qu’on apprend à marcher.
Cherche une femme qui te plaise à toi, non aux autres.
Dans un voyage, le plus long est de franchir le seuil.
Jamais on n’a raison contre un enfant qui pleure.
Si tu dois être chien, sois chien de samouraï.
On ne peut admirer en même temps la lune, la neige et les fleurs.
On commence à vieillir quand on finit d’apprendre.
S’il te reste deux sous, achète du pain avec le premier et une fleur avec le second.
Le malheur peut être un pas vers le bonheur.
L’oiseau en cage rêvera des nuages.
Même la pensée d’une fourmi peut toucher le ciel.
Une chose dite, dix comprises.La perfection est un chemin, non une fin.
Même une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux.
(extraits pour beaucoup de Proverbes Chinois de R.Darrobers, éd. du Seuil)
Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune.
Si la
pierre tombe sur l’œuf, malheur à
l’œuf.
Si l’œuf tombe sur la pierre, malheur
à l’œuf.
On ne peut marcher en regardant les étoiles quand on a une pierre dans un soulier.
Mieux vaut transmettre un art à son fils que de lui léguer mille pièces d’or.
Quand le sage montre la lune l’imbécile regarde le doigt.
Le fond du cœur est plus loin que le bout du monde.
Mieux vaut allumer une chandelle que de maudire l’obscurité.
Le cerisier qui fleurit en hiver est un imbécile.
Ne t’excuse pas pour tes erreurs. Reconnais-les et ne les commets plus.
Quand on a dix pas à faire, neuf font la moitié du chemin.
Quand les lettrés se soulèvent, trois ans plus tard il ne s’est rien passé.
L’encre la plus pâle est meilleure que la meilleure mémoire.
Les principes gouvernent les gens honnêtes, les lois gouvernent les gens méchants.
Une loi ne reste jamais rigoureuse plus de trois jours.
Tuez un poulet pour effrayer les singes.
Les sentiments chez un officiel sont minces comme du papier.
Apercevoir le mandarin, c’est déjà trois dixièmes d’une catastrophe.
Dans le mot fonctionnaire il y a deux bouches.
Quand les gros maigrissent, les maigres meurent.
Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
C’est facile d’attraper un bébé tigre, il suffit d’entrer dans l’antre du tigre.
Quand on est arrivé au but de son voyage, on dit que la route a été bonne.
Ce n’est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y mènent.
Au sommet de la montagne où que l’on tourne sa tête la vue est la même.
Dans un étang, il n’y a pas de place pour deux dragons.
La loi est sage, mais les hommes ne le sont pas.
Connaître autrui n’est que science ; se connaître soi-même, c’est intelligence.
Si vous ne voulez pas qu’on le sache, mieux vaut encore ne pas le faire.
Si le bœuf ne connaissait pas la largeur de son derrière, il n’avalerait pas le noyau de l’abricot.
Qui s’endort médisant se réveille calomnié.
En buvant l’eau du puits, n’oubliez pas ceux qui l’ont creusé.
Ne vous mettez pas en avant, mais ne restez pas en arrière.
Eau répandue ne se recueille pas.
Ce que
j’entends, je l’oublie.
Ce que je vois, je le retiens.
Ce que je fais, je le comprends.
Les gens heureux n’ont pas besoin de se presser.
Ne crains pas d’avancer lentement, crains seulement de t’arrêter.
Seul l’ignorant se fâche, le sage comprend.
Le sage s’organise, le fou regrette.
Avec du temps et de la patience, les feuilles de mûrier se transforment en robe de soie.
La blessure cicatrisée, on oublie la douleur.
Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi.
Quand le cœur n’y est pas, les mains ne sont pas habiles.
La rose n’a d’épines que pour celui qui veut la cueillir.
À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes.
Une baguette est facile à casser, dix baguettes sont dures comme fer.
Une maison de paille où l’on rit vaut mieux qu’un palais où l’on pleure.
Quand le cœur n’y est pas, les mains ne sont pas
habiles.
Ne te mêle pas d’aider l’éléphant à porter ses défenses.
Si le problème a une solution, il ne sert
à rien de s'inquiéter.
Mais s'il n'en a pas, alors s'inquiéter ne change rien.
Le voyage est un retour vers l’essentiel.
Bavardage est écume sur l’eau, action est goutte d’or.
Quand la souris nargue le chat, c’est que son trou n’est pas loin.
La vie est un ballet ; on ne le danse qu’une fois.
Assieds-toi au bord de la rivière, tu verras le cadavre de ton ennemi passer.
Assieds-toi au pied d’un arbre et avec le temps tu verras l’Univers défiler devant toi.
Il est plus facile d’arracher un brin d’herbe dans le pot de fleur de son voisin qu’un baobab dans son propre jardin.
Quand le marigot zigzague, le caïman doit zigzaguer aussi.
La maison du fou n’a pas de coin.
Suis le caïman et tu boiras de l’eau claire.
Les proverbes baoulés ou bantous surprennent car ils contiennent souvent deux sens diamètralement opposés. Ainsi ci-dessus cela veut dire que si tu es protégé par un puissant tu ne risques rien, mais aussi que derrière un puissant tu n’attrapes rien non plus. Se référer également au premier proverbe bantou qui est ironique (si tu ne fais rien il n’arrivera rien à ton ennemi).
Le tambour est fait de la peau du faon qui s’est éloigné de sa mère.
Le tronc d’arbre aura beau séjourner dans la rivière, il n’en deviendra pas un crocodile.
Voler un tambour est facile, le problème est de taper dessus.
Le fleuve fait des
détours parce
que personne ne lui montre le chemin.
La main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit.
L’argent ressemble à l’hôte de passage : aujourd’hui il arrive, demain il n’est plus là.
La route n’enseigne pas au voyageur ce qui l’attend à l’étape.
[sans plus de précision, je suis preneur de toute origine plus précise]
Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village.
Jamais le maïs n’a raison contre la poule.
Ce que tu donnes aux autres, tu le donnes à toi-même.
L’eau du fleuve ne retourne pas à sa source.
Même l’éléphant peut mourir d’un coup de sagaie.
La vie est comme l’eau dans une pirogue : elle va d’un côté à l’autre.
Vivre avec une femme, c’est comme vivre avec un sorcier.
La part de l’antilope revient toujours au léopard.
Dans la descente du courant, on peut se faire des amis, mais dans la montée, c’est impossible.
L’erreur n’annule pas la valeur de l’effort accompli.
Au bout de la patience, il y a le ciel.
Celui qui mange l’estomac plein creuse sa tombe avec ses dents.
Si ma chaussure est étroite, que m’importe que le monde soit vaste.
Quand le chariot est brisé, beaucoup de gens vous diront par où il ne fallait pas passer.
Le sage ne dit pas ce qu’il sait, le sot ne sait pas ce qu’il dit.
En fuyant la pluie, on rencontre la grêle.
Le bonheur est un cristal qui se brise lors de son plus grand éclat.
Une mère comprend la langue de son fils muet.
La femme qui aime bien son
mari corrige les défauts ;
l’homme qui aime bien sa femme augmente les
défauts de celle-ci.
L’homme est bigarré à l’intérieur, le cheval à l’extérieur.
Le loup dit qu’il y a de la viande dans la vallée où il n’est pas entré.
Si quelqu’un dit la vérité, donne-lui un cheval, il en aura besoin pour s’enfuir.
Nul ne s’est jamais perdu sur une route droite.
Le jeu d’échecs est un lac, dans lequel peut se baigner un moucheron et se noyer un éléphant.
Il est bon de tomber par terre si lors de ta chute ta main rencontre un diamant.
Avec deux cuisiniers, la soupe sera trop salée ou trop froide.
Le jour a des yeux, la nuit a des oreilles.
Si vous sautez dans un puits, la providence n’est pas obligée d’aller vous y chercher.
Si tu veux être apprécié, meurs ou voyage.
Qui parle sème, qui
écoute récolte.
La précipitation vient du diable. Dieu, lui, travaille lentement.
هر که بامش بیش برفش بیشتر
Celui qui dispose plus de toit dispose alors plus de neige à déblayer.
Quand on se sent esclave on n’est pas loin de l’être un peu.
À quoi sert la lumière du soleil, si on a les yeux fermés ?
Baise la main que tu ne peux couper.
Dieu nous donne les noix mais ne nous les casse pas.
La main que tu ne peux couper, baise-la avant de l’arracher.
Qui veut faire quelque chose
trouve un moyen,
qui ne veut rien faire trouve une excuse.
Il faut être un loup si tu ne veux pas que les loups te mangent.
Quand tu lances la flèche de la vérité, trempe la pointe dans du miel.
Si ce que tu a à dire est moins beau que le silence, alors tais-toi.
Le temps sera le maître de celui qui n’a pas de maître.
Il n’y a de paix possible qu’après la guerre.
Celui qui t’aime, fût-il un chien, tu l’aimeras aussi.
Mieux vaut partir la nuit avec la colère qu’avec le repentir.
Éloignez vos tentes, rapprochez vos cœurs.
Qui donne ne doit jamais
s’en souvenir.
Qui reçoit ne doit jamais oublier.
Dieu n’aurait pu être partout et, par conséquent, il créa les mères.
Qui ne peut supporter le mal ne vivra pas pour voir le bien.
Si vous voulez que vos rêves se réalisent, ne dormez pas.
Les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit.
Celui
qui sauve une vie sauve l’humanité
entière.
Celui qui tue une vie tue
l’humanité entière.
Il est plus facile de connaître dix pays qu’un seul homme.
Si vous voulez que vos rêves se réalisent, ne dormez pas.
Quand le
dernier arbre sera abattu,
La dernière rivière
empoisonnée,
Le dernier poisson pêché,
Alors vous découvrirez
Que l’argent ne se mange pas.
Celui qui dégaine le second est un homme mort.
La télévision, c’est le chewing-gum de l’œil.
Les hommes ont tout perfectionné, sauf les hommes.
Un opéra n’est pas fini tant que la grosse dame n’a pas chanté.