Le modèle MVCC de PostgreSQL a un avantage : une session ne s’embête pas à supprimer physiquement les données qu’elle a modifiées, et gagne ainsi du temps. De plus, ces lignes pourraient encore être utiles à une autre transaction. L’inconvénient, c’est qu’il va bien falloir s’en occuper plus tard — en théorie à un moment moins chargé.
Il faut donc effectuer régulièrement un VACUUM
sur les tables modifiées pour éviter le bloat, la boursouflure, le gonflement, l’embonpoint né de ces lignes mortes qu’aucune transaction ne peut plus voir. Dans les versions antiques de PostgreSQL, le VACUUM
devait être passé manuellement ; à présent il est déclenché en arrière-plan par le démon autovacuum
.
La configuration par défaut suffit en général, mais quand il faut y toucher, les nombreux paramètres ne rendent pas la chose très lisible. Il y a bien sûr la doc que l’on peut déjà trouver en ligne, l’officielle ou chez Dalibo, ou encore ce billet chez 2nd Quadrant. Mais rien ne vaut un bon test.