Cette semaine c’était devenu clair, et j’ai vu de mes yeux vu le coupable : il y a quelqu’un dans mon compost, qui y creuse son terrier ! Et ça possède un petit nez, donc c’est une souris ou une musaraigne ou une bestiole de ce genre qu’un citadin comme moi est à peine capable de distinguer d’un chat ou d’un goret.
Je ne lui jette pas la pierre : par ce temps glacial, un bon tas de compost en train de fermenter doit fournir une douce et agréable chaleur. L’abri du couvercle fournit une protection efficace contre des prédateurs redoutables comme le chat du voisin. Et, ô grâce divine, de la bonne nourriture tombe régulièrement : pain rassis, épluchures de carottes, orange pressée juteuse… Un vrai pays de cocagne pour rongeur !
Bon, moi ça m’arrange, au moins ça veut dire mon compost est remué.
Mais comment vais-je faire au printemps pour prélever mon terreau bio pour les géraniums ou pour raccomoder la pelouse, si mon compost devient un HLM ?
5 réactions
1 De Miod - 12/01/2009, 08:29
C’est simple : tu en fera un deuxième…
2 De Paul - 12/01/2009, 17:05
J’avais un individu non identifié aussi cet été, il a ensuite déménagé !
3 De Le webmestre - 12/01/2009, 21:06
@Paul : J’espère parce que sinon ce sera expropriation, faut pas exagérer :-)
Je note ton blog !
4 De vpo - 13/01/2009, 15:38
Ah, moi je mettais aussi des épluchures d’Orange (et aussi des oranges talées de mon oranger : pas de regret elles sont tres acides) mais on me l’a déconseillé car l’acidité empêcherait les micro-organismes de vivre en paix et de transformer le compost.
5 De Le webmestre - 13/01/2009, 22:41
@vpo : Pour les oranges, je trouve des avis contradictoires sur le net. Jusque là je n’ai rien remarqué d’anormal…