img_2421_s.jpg Cette semaine c’était devenu clair, et j’ai vu de mes yeux vu le cou­pa­ble : il y a quelqu’un dans mon com­post, qui y creuse son ter­rier ! Et ça pos­sède un petit nez, donc c’est une sou­ris ou une musa­rai­gne ou une bes­tiole de ce genre qu’un cita­din comme moi est à peine capa­ble de dis­tin­guer d’un chat ou d’un goret.

Je ne lui jette pas la pierre : par ce temps gla­cial, un bon tas de com­post en train de fer­men­ter doit four­nir une douce et agréa­ble cha­leur. L’abri du cou­ver­cle four­nit une pro­tec­tion effi­cace con­tre des pré­da­teurs redou­ta­bles comme le chat du voi­sin. Et, ô grâce divine, de la bonne nour­ri­ture tombe régu­liè­re­ment : pain ras­sis, éplu­chu­res de carot­tes, orange pres­sée juteuse… Un vrai pays de coca­gne pour ron­geur !

Bon, moi ça m’arrange, au moins ça veut dire mon com­post est remué.

Mais com­ment vais-je faire au prin­temps pour pré­le­ver mon ter­reau bio pour les géra­niums ou pour rac­co­mo­der la pelouse, si mon com­post devient un HLM ?