
J’ai toujours bien aimé Zola, j’ai donc décidé de lire intégralement (ou relire pour plusieurs, même si la lecture remonte parfois à un autre millénaire) les Rougon-Macquart, dussé-je y passer un lustre (plutôt une décennie au rythme actuel).
Si ça me passe par la tête, si ça n’intéresse que moi, alors c’est peut-être ici. Ou pas.
vendredi 18 avril 2025
vendredi 18 avril 2025. Sur mes étagères alourdies
J’ai toujours bien aimé Zola, j’ai donc décidé de lire intégralement (ou relire pour plusieurs, même si la lecture remonte parfois à un autre millénaire) les Rougon-Macquart, dussé-je y passer un lustre (plutôt une décennie au rythme actuel).
samedi 31 juillet 2021
samedi 31 juillet 2021. Sur mes étagères alourdies
Und ich mußte immer an das Wort denken, das mir vor Jahren ein exilierter Russe gesagt: »Früher hatte der Mensch nur einen Körper und eine Seele. Heute braucht er noch einen Paß dazu, sonst wird er nicht wie ein Mensch behandelt.«
Et je me souviens toujours de ce mot, que m'avait dit un exilé russe, des années auparavant : « Autrefois l'homme n'avait qu'un corps et une âme. Maintenant il lui faut encore un passeport, sinon il n'est pas traité comme un homme. »
Stefan Zweig, Die Welt von Gestern. Erinnerungen eines Europäers
Stefan Zweig était de ces Européens d'avant l'heure, cosmopolites d'avant la Première Guerre Mondiale, voyageurs sans passeport, passeurs de la culture entre les pays et à travers les langues, et qui, hommes déjà mûrs, ont vu s'effondrer leur monde dans la haine, les mouvements de masse, les frontières, l'exil, la guerre. Le monde d'hier est le testament de Zweig, rédigé juste avant son suicide en 1942.
dimanche 1 septembre 2019
dimanche 1 septembre 2019. Sur mes étagères alourdies
Autant l’excellente uchronie Rêves de Gloire semblait construite, complexe, fouillée et longue, autant le space-opera La Sinsé gravite au 21 se lit comme rapidement du petit lait, sans se fatiguer, relaxant très agréablement les neurones. Un héros à la Han Solo, une intrigue à multiples […]
vendredi 16 août 2019
vendredi 16 août 2019. Sur mes étagères alourdies
Une uchronie qui aurait pu être excellente : et si, en mai 1945, Truman avait voulu marquer son territoire face à Staline, et que celui-ci avait surréagi ? L’Armée Rouge déferle alors sur l'ouest de l’Allemagne direction Anvers, et la Troisième Guerre Mondiale prend une toute autre tournure. Red Inferno: 1945 se lit sans déplaisir mais il aurait mérité bien des pages supplémentaires.
dimanche 4 août 2019
dimanche 4 août 2019. Sur mes étagères alourdies
C'est un krimi, lu en VO, et à ma connaissance non traduit. Non germanophones, passez votre chemin[1]. Ou restez, vous ne lirez ceci nulle part ailleurs. Les polars se ressemblent souvent, j’en lis peu. L’intérêt de celui-ci : le lieu et l’époque. L’Allemagne était sans doute un des pires endroits […]
vendredi 14 septembre 2018
vendredi 14 septembre 2018. Sur mes étagères alourdies
Il y a 13 ans, dans un autre recoin de ce coin de web, j'écrivais à propos de Ce monde est nôtre :
C’est un vieux classique par un vieux routard de la SF française des années 60, et la suite de Ceux de nulle part, que j’ai apprécié en tant qu’ado. Ici revient l’intrigue assez classique d’un explorateur d’une civilisation intergalactique plongé dans une guerre sur une planète médiévale. Pas trop mal mené, mais les thèmes et surtout le style ont mal encaissé les années.
Adolescent, j'aimais bien les trois Carsac que j'avais lu, notamment dans un recueil du Club du Livre d'Anticipation de mon père, entre les Robots d'Asimov et l'Empire de l'Atome de Van Vogt. L'été dernier, j'ai trouvé chez beau-papa l'intégrale parue il y a 20 ans chez Lefrancq et je lui ai empruntée.
Sur la forme : cette intégrale contient moultes coquilles, quelques bout de phrases déplacés, des sauts de paragraphe manquants et même une mention erronée de Terre en fuite sur le tome 1 (à la place de Ce monde est nôtre). Je sais certes que l'on peut relire mille fois un texte et qu'il restera toujours des coquilles, mais bon. De plus, les commentaires du fils de l'auteur, pas inintéressants dans le tome 1 pour éclairer un peu l'œuvre, manquent totalement du tome 2.
vendredi 19 janvier 2018
vendredi 19 janvier 2018. Sur mes étagères alourdies
Je viens de relire des classiques de John Wyndham, ce maître de la science-fiction britanniques des années 50. Ça n’a pas forcément vieilli.
Un point rare dans les livres de cette époque : les personnages féminins de Wyndham sont très loin des potiches, princesses à sauver ou méchantes sorcières. Elles sont aussi motrices de l'action que les mâles, sinon plus assurées qu’eux. C’est un signe de l’évolution sociale depuis les années 50, à la mentalité étonnamment éloignée de la nôtre (cf The Trouble With Lichen, notamment).
Ce n’est pas le seul point lié à la société : la difficulté d’une réponse collective à un danger extérieur, nos effets de troupeau, les foules stupides (y compris en haut de la société) reviennent systématiquement. Les réactions de l’URSS (à l’époque stalinienne) aux différentes menaces rencontrées relèvent du comique.
dimanche 22 janvier 2017
dimanche 22 janvier 2017. Sur mes étagères alourdies
Dans la SF française, qui ne s’appelait pas encore comme cela en 1942, c’est un classique et la première œuvre d’un de nos plus grands auteurs. Mais noyés dans les odeurs de cendres surnagent quelques relents un peu nauséabonds. C’est une des difficultés des anciens livres : discerner ce qui vient […]
samedi 17 septembre 2016
samedi 17 septembre 2016. Sur mes étagères alourdies
Ma période Nathalie Henneberg n’est pas terminée, il me reste quelques livres issus des étagères remplies par mon père dans les années soixante. La Terre de 2300, en pleines convulsions, envoie sa Légion Spatiale de « volontaires pour mourir ». Un navire échoue sur une planète maudite et stérile où […]
vendredi 5 août 2016
vendredi 5 août 2016. Sur mes étagères alourdies
Le britannique Michael Coney n’est pas très connu mais certaines de ces œuvres m’ont marqué. La nullité et/ou la duplicité d’un gouvernement d’incapables ou de médiocres qui néglige les petites communautés, les catastrophiques effets de foule dans une population, ou la manque de vision à long terme […]
mercredi 6 juillet 2016
mercredi 6 juillet 2016. Sur mes étagères alourdies
Ma revue de SF préférée, Galaxies, a sorti un dossier sur Nathalie Henneberg, et ça n’a pas raté : je relis en rafale tous les tomes que j’ai sous la main (en bonne partie hérités de mon père, car la dame est peu republiée depuis ma naissance, hélas !).
Elle était exactement le genre d’auteur entre deux mondes (on dit aussi « le cul entre deux chaises » ) que j’aime en ce moment : Nathalie Henneberg n’est pas née française mais russe, s’est réfugiée en Syrie après la Révolution de 1917, et a épousé un militaire français, témoin de la Seconde Guerre Mondiale.
Elle mélange allègrement romantisme, souffle épique et fatalité slaves, éléments rationalistes plus occidentaux et science-fiction de l’époque « fusées et fulgurants ». Elle détonne dans le monde très rationnel de la SF du XXè siècle.
jeudi 4 décembre 2014
jeudi 4 décembre 2014. Sur mes étagères alourdies
(Attention, je me réfère à l’édition en anglais, en trois épais tomes. Pour la correspondance avec le découpage en sept tomes dans l’édition française, un scandale en soi d’ailleurs, voir par exemple http://critiques-imaginaire.com/blog/le-cycle-de-lassassin-royal/ ) Après avoir dévoré la trilogie […]
lundi 14 octobre 2013
lundi 14 octobre 2013. Sur mes étagères alourdies
L’histoire de Frankenstein a été totalement déformée par le cinéma, les dessins animés, bref toute la culture populaire du XXè siècle, sachant que ce livre a déjà deux siècles. Frankenstein n'était pas le monstre, mais son créateur. Ledit créateur n'était pas un savant chenu et cinglé, mais un jeune […]
samedi 31 août 2013
samedi 31 août 2013. Sur mes étagères alourdies
Les histoires de zombie sont à la mode, on frise même la saturation. Le film récemment sorti s’inspire de ce très prenant livre, mais hormis le thème (les zombies attaquent et la société ne s’effondre pas totalement) et quelques bonnes idées il n’y aucun rapport. Non, je n’ai pas vu le film mais […]
dimanche 4 août 2013
dimanche 4 août 2013. Sur mes étagères alourdies
Ce roman de SF récemment paru m’est arrivé dans les mains un peu par hasard (merci Pédro). En tant que tome central d’une trilogie, il reste à peu près compréhensible indépendamment. Sur tous les mondes où il passe, un astronef-université, le Melkine, sauve une poignée d’élèves des pièges du […]
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