Sur mes étagères alourdies

Livres et lectures.

Fil des billets - Fil des commentaires

samedi 31 juillet 2021

« Le monde d'hier » de Stefan Zweig

Und ich mußte immer an das Wort denken, das mir vor Jahren ein exilierter Russe gesagt: »Früher hatte der Mensch nur einen Körper und eine Seele. Heute braucht er noch einen Paß dazu, sonst wird er nicht wie ein Mensch behandelt.«

Et je me souviens toujours de ce mot, que m'avait dit un exilé russe, des années auparavant : « Autrefois l'homme n'avait qu'un corps et une âme. Maintenant il lui faut encore un passeport, sinon il n'est pas traité comme un homme. »

Stefan Zweig, Die Welt von Gestern. Erinnerungen eines Europäers

Stefan Zweig vers 1912 (via_Wikipedia)Stefan Zweig était de ces Européens d'avant l'heure, cosmopolites d'avant la Première Guerre Mondiale, voyageurs sans passeport, passeurs de la culture entre les pays et à travers les langues, et qui, hommes déjà mûrs, ont vu s'effondrer leur monde dans la haine, les mouvements de masse, les frontières, l'exil, la guerre. Le monde d'hier est le testament de Zweig, rédigé juste avant son suicide en 1942.

Lire la suite

dimanche 1 septembre 2019

« La Sinsé gravite au 21 » de Roland C.Wagner

Autant l’excellente uchronie Rêves de Gloire semblait construite, complexe, fouillée et longue, autant le space-opera La Sinsé gravite au 21 se lit comme rapidement du petit lait, sans se fatiguer, relaxant très agréablement les neurones. Un héros à la Han Solo, une intrigue à multiples  […]

Lire la suite

vendredi 16 août 2019

«Red Inferno: 1945» de Robert Conroy

Red Inferno: 1945, de Robert Conroy Une uchronie qui aurait pu être excellente : et si, en mai 1945, Truman avait voulu marquer son territoire face à Staline, et que celui-ci avait surréagi ? L’Armée Rouge déferle alors sur l'ouest de l’Allemagne direction Anvers, et la Troisième Guerre Mondiale prend une toute autre tournure. Red Inferno: 1945 se lit sans déplaisir mais il aurait mérité bien des pages supplémentaires.

Lire la suite

Billets connexes

dimanche 4 août 2019

„Unter Trümmern“ de Jürgen Heimbach

C'est un krimi, lu en VO, et à ma connaissance non traduit. Non germanophones, passez votre chemin[1]. Ou restez, vous ne lirez ceci nulle part ailleurs. Les polars se ressemblent souvent, j’en lis peu. L’intérêt de celui-ci : le lieu et l’époque. L’Allemagne était sans doute un des pires endroits  […]

Lire la suite

Billets connexes

vendredi 14 septembre 2018

Francis Carsac

Il y a 13 ans, dans un autre recoin de ce coin de web, j'écrivais à propos de Ce monde est nôtre :

C’est un vieux classique par un vieux routard de la SF française des années 60, et la suite de Ceux de nulle part, que j’ai apprécié en tant qu’ado. Ici revient l’intrigue assez classique d’un explorateur d’une civilisation intergalactique plongé dans une guerre sur une planète médiévale. Pas trop mal mené, mais les thèmes et surtout le style ont mal encaissé les années.

Francis Carsac, Œuvres complètes, tome 1 Adolescent, j'aimais bien les trois Carsac que j'avais lu, notamment dans un recueil du Club du Livre d'Anticipation de mon père, entre les Robots d'Asimov et l'Empire de l'Atome de Van Vogt. L'été dernier, j'ai trouvé chez beau-papa l'intégrale parue il y a 20 ans chez Lefrancq et je lui ai empruntée.

Sur la forme : cette intégrale contient moultes coquilles, quelques bout de phrases déplacés, des sauts de paragraphe manquants et même une mention erronée de Terre en fuite sur le tome 1 (à la place de Ce monde est nôtre). Je sais certes que l'on peut relire mille fois un texte et qu'il restera toujours des coquilles, mais bon. De plus, les commentaires du fils de l'auteur, pas inintéressants dans le tome 1 pour éclairer un peu l'œuvre, manquent totalement du tome 2.

Lire la suite

- page 1 de 14