J’avais bloggé en direct le débat précédent. Je m’étais vaguement promis de faire pareil avec celui de ce soir.

Et puis non. Il n’est même pas terminé que je vais torcher vite fait ce billet et me pieuter.

Bon, je suis pas en forme et je reprends le ’taf demain. Mais ce que j’ai vu ne me donnait pas plus que ça envie.

Deux journalistes, pas choisis pour leur ténacité et leur capacité à rentrer dans le lard des puissants, à peu près amorphes et qui se font piquer la direction par les deux fauves. (Quoique le contraire serait étonnant.)

Image Wikipédia

Comme il y a cinq ans, des échanges de chiffres invérifiables, et que les deux journalistes ne cherchent pas à vérifier (tiens, la mode est pourtant au fact checking qu’il paraît).

Le passé utilisé comme arme des deux côtés, en remontant jusque Mitterrand.

Des interruptions en cascade, et l’un comme l’autre sont entraînés à ne jamais se laisser interrompre.

Aucune réflexion en profondeur — mais ce n’est pas l’exercice de toute manière.

Bref, un duel de « tchatche » quand il faudrait un débat argumenté, éventuellement en partie par écrit, étalé sur des jours.