À une époque déjà reculée où les réseaux sociaux se résumaient à l’e-mail, il était de bon ton de poster les écrans d’aéroport, ou autres endroits publiques, affichant de magnifiques écrans bleus de Windows royalement plantés. (Les sites où les images ont été pillées sont en lien.)
Et ce, encore récemment, jusque dans les occasions les plus publiques :
Cette mode a disparu pour diverses raisons :
- c’est rigolo au début, mais au centième plantage, ça lasse ;
- ça rappelle trop le bureau ou la maison ;
- Windows s'est quand même pas mal stabilisé depuis l’an 2000 ;
- Windows 7 n’affiche presque plus d’écran bleu, il reboote ;
- et souvent ce n’est que l’interface graphique qui pèche :
Il n’y a pas eu que Windows. J’ai eu droit à un plantage en direct d’un OS/2 sur un distributeur de tickets de tram à Strasbourg, à une époque où mon téléphone n’avait pas d’appareil photo.
Et puis le mois dernier, à Paris, sur la ligne 4 je crois, je suis tombé là-dessus :
Oui, c’est un noyau Linux qui panique.
Deux questions :
- Linux est-il devenu instable ? (Et est-ce sa faute si, par exemple, un disque dur est mort ? [1])
- Est-ce la rançon du succès, des Linux se retrouvant de nos jours absolument partout, même dans les endroits les plus improbables, au sein des Freebox, des téléviseurs, des briques Lego (EV3), et jusque dans le métro ?
Note
[1] On notera que pour Windows, on ne se pose même pas la question.
2 réactions
1 De Thias - 02/11/2014, 10:23
Même si les fans de tous bords on toujours pris ces plantées comme représentatives de la qualité du noyau, en général il s'agit surtout de problème avec du hardware exotique, de drivers pourris et de déploiements problématiques. Linux n'a pas de réel avantage sur d'autres noyaux dans ce domaine, cela fait longtemps que la solution à tous les problèmes de windows (reboot) est aussi applicable à une installation linux.
2 De Le webmestre - 02/11/2014, 20:27
@Thias : la différence entre rebooter un Linux et rebooter un Windows, c'est que sous Linux ça n‘améliore en général rien :-)
Plus sérieusement, la stabilité des deux est de nos jours correcte (on n’en disait pas autant en 1998), les problèmes des uns et des autres sont ailleurs.