keep-calm-and-solve-navier-stokes-equation-8.jpgJ’adore la vulgarisation qui fait presque comprendre des choses qui nous volent très très très au-dessus. Quelque part des gens y consacrent leur vie et comprennent, eux, quand j’ai juste saisi des bribes de connaissances, des éclairs d’au-dehors de ma caverne platonicienne, que je serais bien incapable de retransmettre.

Pour la génération avant la mienne, ce seuil était atteint par la description du moteur nucléaire d’Objectif Lune. Comme j’en ai été gavé avant même de savoir lire, c’est acquis. Par contre pour les deux exemples ci-dessous je m’émerveille mais intellectuellement je déclare forfait :

  • La gravité quantique à boucle expliquée en vidéo par David Louapre.
    C’est une concurrente de la théorie des cordes pour concilier la gravitation et les autres forces, le Graal des astrophysiciens. Nos outils ne permettent pas encore de trancher entre les deux mais c’est envisageable. Il faut lire aussi le long commentaire écrit à la vidéo.
    Ne pas s’effrayer des quelques équations dans la vidéo : de toute manière elles sont tellement ésotériques que ça aurait pu être des glyphes mayas.
  • C’est le futur, une traduction d’une parodie américaine cruelle sur la vogue des web services et virtualisations en tout genre à base de technos qui évoluent plus vite qu’on ne peut les absorber en empilant les couches d’abstraction, et passent de mode dès que le développeur moyen commence à en entendre parler. (Si quelqu’un passe ici, qui est du domaine j’aimerais son avis...)
    Je suis fort heureux de sévir dans la partie de l’informatique qui ne peut se permettre de céder au hype et aux effets de mode parce que les données, elles, devront encore être là dans dix ans.