Après tout il existe un bon paquet d’élèves en archéologie, histoire ancienne... capables de pondre des articles sur un peu tous les sujets, plus nombre de profs de lettres classiques, frustrés de ne plus avoir beaucoup de disciples, et quelques anciens élèves des générations où l’on accordait encore un peu d’importance aux langues mortes anciennes.

Je n’ai aucune idée de la qualité du latin employé (et d’ailleurs il a tant évolué entre le classicisme cicéronnien, le bas Empire, le Moyen-Âge, et la version moderne vaticane que ce n’est sans doute plus si important).

(Mode Science-fiction utopique) Neutre et ancienne langue véhiculaire, voisin de très nombreuses langues actuelles, déjà pourvu de nombreux enseignants, le latin aurait toutes les qualités pour devenir la langue de communication/travail unique de l’Union Européenne[1], avant peut-être l’esperanto (qui, lui, aligne tout de même 90 000 articles sur Wikipedia[2]).

Notes

[1] Je refuse d’abdiquer devant l’autre langue bâtarde et mal fichue que tout le monde baragouine et massacre, qui donne accessoirement un avantage monstrueux à un certain pays extérieur à l’Europe qui se trouve être aussi son premier adversaire commercial, et véhicule immanquablement la culture et l’idéologie dudit pays, comme toute langue.

[2] La discussion sur la pertinence du nombre d’articles wikipédiens comme critère de vigueur d’une langue est ouverte.