« Fais que notre enfant soit digne de toi et de ses grand-parents : elle n’aura pas à rougir de son nom, dis-lui bien que si j’ai pu tirer dans ces affreux moments c’était par nécessité mais que je n’ai jamais sacrifié une vie inutilement, que je réprouve ces meurtres collectifs, que je les considère comme pires que des assassinats, que je n’ai haï que ceux qui les ont voulu. »
Marin Guillaumont, instituteur auvergnat,
lettre à sa femme depuis le front pour la naissance de sa fille, 14 décembre 1914.
Gazé, il décède en 1926.
Cité dans Paroles de Poilus
« Dis-lui bien que si j’ai pu tirer c’était par nécessité... »
mardi 11 novembre 2008. Lien permanent Citations
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