« Fais que notre enfant soit digne de toi et de ses grand-parents : elle n’aura pas à rou­gir de son nom, dis-lui bien que si j’ai pu tirer dans ces affreux moments c’était par néces­sité mais que je n’ai jamais sacri­fié une vie inu­ti­le­ment, que je réprouve ces meur­tres col­lec­tifs, que je les con­si­dère comme pires que des assas­si­nats, que je n’ai haï que ceux qui les ont voulu. »

Marin Guillau­mont, ins­ti­tu­teur auver­gnat,
let­tre à sa femme depuis le front pour la nais­sance de sa fille, 14 décem­bre 1914.
Gazé, il décède en 1926.
Cité dans Paro­les de Poi­lus