Je viens de relire des classiques de John Wyndham, ce maître de la science-fiction britanniques des années 50. Ça n’a pas forcément vieilli.
Un point rare dans les livres de cette époque : les personnages féminins de Wyndham sont très loin des potiches, princesses à sauver ou méchantes sorcières. Elles sont aussi motrices de l'action que les mâles, sinon plus assurées qu’eux. C’est un signe de l’évolution sociale depuis les années 50, à la mentalité étonnamment éloignée de la nôtre (cf The Trouble With Lichen, notamment).
Ce n’est pas le seul point lié à la société : la difficulté d’une réponse collective à un danger extérieur, nos effets de troupeau, les foules stupides (y compris en haut de la société) reviennent systématiquement. Les réactions de l’URSS (à l’époque stalinienne) aux différentes menaces rencontrées relèvent du comique.
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