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samedi 2 septembre 2023

« Cette planète n’est pas très sûre » d’Alexis Jenni : pop science par un Goncourt

Cette planète n’est pas très sûre (Alexis Jenni, humenSciences)

Les 5 Grandes Extinctions racontées par un détenteur du Goncourt. Ce n'est pas de la littérature mais de la bonne vulgarisation. Alexis Jenni est d’abord prof de Sciences Nat’ (comme on disait autrefois), c’est cela qui transparaît, avec l’amour de la Science et de ses turpitudes.

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vendredi 11 août 2023

« Le troupeau aveugle » (The Sheep Look Up) de John Brunner

John Brunner : Le troupeau aveugle (édition Livre de poche)

Le troupeau aveugle est un classique de la SF écolo-catastrophique des années 70. Il est faux qu'il soit daté, son actualité est même glaçante.

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vendredi 30 juin 2023

« Le chemin des Dames » de Pierre Miquel

Pierre Miquel : Le Chemin des Dames, Perrin 1997

Ypres, Les Dardanelles, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames… Il y eut tant de boucheries en 14-18 qu'on les confond. Ce livre de 1997 s'étend sur tout le déroulé de la dernière grande offensive française, en 1917, au nom devenu tristement célèbre. Résumé. La légende dit que les « dames » de ce  […]

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mardi 29 novembre 2022

„Die Teilung Deutschlands” (La scission de l’Allemagne) de Matthias Uhl

Au début, je me demandais pourquoi les frontières entre Berlin Ouest et Est étaient si tordues. Ça a fini par l’achat de ce petit livre. Die Teilung Deutschland

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samedi 31 juillet 2021

« Le monde d'hier » de Stefan Zweig

Und ich mußte immer an das Wort denken, das mir vor Jahren ein exilierter Russe gesagt: »Früher hatte der Mensch nur einen Körper und eine Seele. Heute braucht er noch einen Paß dazu, sonst wird er nicht wie ein Mensch behandelt.«

Et je me souviens toujours de ce mot, que m'avait dit un exilé russe, des années auparavant : « Autrefois l'homme n'avait qu'un corps et une âme. Maintenant il lui faut encore un passeport, sinon il n'est pas traité comme un homme. »

Stefan Zweig, Die Welt von Gestern. Erinnerungen eines Europäers

Stefan Zweig vers 1912 (via_Wikipedia)Stefan Zweig était de ces Européens d'avant l'heure, cosmopolites d'avant la Première Guerre Mondiale, voyageurs sans passeport, passeurs de la culture entre les pays et à travers les langues, et qui, hommes déjà mûrs, ont vu s'effondrer leur monde dans la haine, les mouvements de masse, les frontières, l'exil, la guerre. Le monde d'hier est le testament de Zweig, rédigé juste avant son suicide en 1942.

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dimanche 27 septembre 2020

« La chute du Japon » de William Craig

Loin de l'histoire militaire pleine de bruits, il y a la petite grande histoire, celle qui se déroule dans des réunions feutrées, ou dans des consciences déchirées entre devoirs, intérêts, peurs et réalisme. C'est plutôt celle-là que William Craig choisit de décrire. En 1967, ce livre rapportait les souvenirs des survivants des dirigeants de l'Empire japonais pendant les jours les plus terribles de son histoire. Si quelques pages décrivent les événements militaires de la toute fin de la guerre ou s'étendent sur la mission qui a failli ne pas lâcher la deuxième bombe atomique sur Nagasaki, l'essentiel tourne autour des discussions, tergiversations et affrontements des divers dirigeants japonais.

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dimanche 23 août 2020

« La sorcellerie en Alsace aux 16è et 17è siècles » de Rodolphe Reuss

Petite analyse des procès en sorcellerie, en une époque que l'on croyait déjà civilisée. La grande époque des bûchers de sorcières, ce n'est pas l'obscur Moyen Âge, mais les siècles suivants. Et le nombre de femmes (surtout) torturées, étranglées, brûlées, pour une aussi petite région que l'Alsace, fait froid dans le dos.

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vendredi 19 janvier 2018

John Wyndham : triffides, krakens, lichen, chrysalides, coucous et graines du temps

Je viens de relire des classiques de John Wyndham, ce maître de la science-fiction britanniques des années 50. Ça n’a pas forcément vieilli.

Un point rare dans les livres de cette époque : les personnages féminins de Wyndham sont très loin des potiches, princesses à sauver ou méchantes sorcières. Elles sont aussi motrices de l'action que les mâles, sinon plus assurées qu’eux. C’est un signe de l’évolution sociale depuis les années 50, à la mentalité étonnamment éloignée de la nôtre (cf The Trouble With Lichen, notamment).

Ce n’est pas le seul point lié à la société : la difficulté d’une réponse collective à un danger extérieur, nos effets de troupeau, les foules stupides (y compris en haut de la société) reviennent systématiquement. Les réactions de l’URSS (à l’époque stalinienne) aux différentes menaces rencontrées relèvent du comique.

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dimanche 22 janvier 2017

« Ravage » de Barjavel

Dans la SF française, qui ne s’appelait pas encore comme cela en 1942, c’est un classique et la première œuvre d’un de nos plus grands auteurs. Mais noyés dans les odeurs de cendres surnagent quelques relents un peu nauséabonds. C’est une des difficultés des anciens livres : discerner ce qui vient  […]

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samedi 17 septembre 2016

« La Forteresse perdue » (de Nathalie Henneberg)

Ma période Nathalie Henneberg n’est pas terminée, il me reste quelques livres issus des étagères remplies par mon père dans les années soixante. La Terre de 2300, en pleines convulsions, envoie sa Légion Spatiale de « volontaires pour mourir ». Un navire échoue sur une planète maudite et stérile où  […]

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