Petite analyse des procès en sorcellerie, en une époque que l'on croyait déjà civilisée. La grande époque des bûchers de sorcières, ce n'est pas l'obscur Moyen Âge, mais les siècles suivants. Et le nombre de femmes (surtout) torturées, étranglées, brûlées, pour une aussi petite région que l'Alsace, fait froid dans le dos.
Histoire
J'adore l'histoire.dimanche 23 août 2020
« La sorcellerie en Alsace aux 16è et 17è siècles » de Rodolphe Reuss
dimanche 23 août 2020. Histoire
samedi 8 février 2020
« Comment l'Empire romain s'est effondré » de Kyle Harper : climat, maladie et chute de Rome
samedi 8 février 2020. Histoire
Les causes et le processus de la chute de Rome font débat depuis des siècles, et les théories ne manquent pas. Le livre de Kyle Harper s'étend de l'apogée de l'Empire (milieu du IIè siècle sous Marc Aurèle) à l'effondrement des Byzantins devant l'Islam conquérant. Kyle Harper, se fondant sur les recherches pluridisciplinaires de ces dernières années, insiste sur deux facteurs qui n'expliquent peut-être pas tout, mais beaucoup de choses : le climat, et les maladies. Finalement, on s'étonne que cet Empire ait tenu aussi longtemps.
(Comme d'habitude, les commentaires personnels sont en italique ; le reste est prise de notes de ce dont je veux me souvenir.)
Kyle Harper est professeur à l'université d'Oklahoma. Le titre original The Fate of Rome contredit un peu le propos, qui est, justement, que l'Empire romain a remarquablement tenu pendant le demi-millénaire couvert par le livre, malgré une suite de catastrophes sanitaires et la dégradation du climat,. La chute de Rome n'a rien eu d'un phénomène régulier. Après les pertes effroyables de la Peste antonine sous Marc Aurèle, la démographie et le commerce se rétablirent. Après la Peste de Cyprien, l'Empire fut envahi et sombra dans le chaos pendant une génération (crise du IIIè siècle), mais les Empereurs-soldats danubiens reprirent les choses en main, et tout semblait aller pour le mieux quand déferlèrent les Huns. Une fois l'Empire d'Occident dépecé, celui d'Orient partit à la reconquête, mais son élan fut brisé par l'apparition de la Peste, dont il ne se releva pas, facilitant la conquête arabe. Le reste ne fut qu'une agonie s'étalant sur des siècles, avec quelques hauts et beaucoup de bas (voir tous les détails dans d'anciens billets sur l'Empire byzantin : formation, apogée justinienne & catastrophe, nouveau redressement & agonie).
dimanche 3 février 2019
« La campagne du Rhin : Les Alliés entrent en Allemagne (janvier-mai 1945) » de Daniel Feldmann & Cédric Mas
dimanche 3 février 2019. Histoire
(Encore une chronique de mes lectures, pour changer...)
Il n’y avait apparemment pas de livre dédié aux opérations des Occidentaux début 1945. Le sujet intéresse moins que le rouleau compresseur russe à l’Est, la prise de Berlin, ou la décision d’Eisenhower de ne pas aller à Berlin. Ce livre, assez austère mais relativement facile à lire pour l’amateur éclairé, comble le vide. La vision est plus celle des états-majors, globale et technicienne, que celle anecdotique du soldat de terrain.
Il s’agira essentiellement ici des armées anglo-américaines, et de la canadienne.
lundi 23 juillet 2018
“On killing” du Lt. Col. Dave Grossman
lundi 23 juillet 2018. Histoire
(Pour donner une idée de mon retard en lectures, ce livre m'attendait depuis la Coupe du Monde, celle de 1998. Je le sors de la cave et la France gagne à nouveau. Il y a de ces coïncidences... Comme d'habitude, l'italique est avis personnel, le reste du texte tentant le résumé objectif. )
« Why can't Johnny kill ? »
L'argument de base est étonnant mais simple : les humains sont presque tous presque toujours incapables de tuer leurs congénères, y compris en pleine guerre, y compris si leur vie est menacée. Il faut une accumulation de facteurs pour qu'ils tuent. Et ceux qui le font en paient généralement le prix plus tard au niveau psychiatrique.
mardi 30 janvier 2018
« Le Français qui possédait l’Amérique : la vie extraordinaire d’Antoine Crozat, milliardaire sous Louis XIV » de Pierre Ménard
mardi 30 janvier 2018. Histoire
Toulousain, Antoine Crozat avait un père d’origine modeste, mais qui s’était déjà énormément enrichi sous Louis XIV. Bénéficiant de ses réseaux puis développant les siens, il atteignit un niveau de fortune monstrueux, prêtant même au Roi, allant jusqu’à se voir octroyée toute la gestion de la […]
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